« Être heureux en couple a un impact plus grand sur une personne qu'avoir de bonnes relations avec sa famille. Mais si une personne n'a pas de bonnes relations avec sa famille, l'effet est plus important que l'effet positif d'un bon couple.
Si vous êtes dans cette situation, la première chose à faire est de discuter ouvertement avec votre conjoint. Même s'il est incapable de faire face frontalement à sa famille, il faut qu'il comprenne que cela met en péril votre couple, que vous avez besoin qu'il soit là pour vous et qu'il vous faut agir.
« Une belle-famille envahissante peut générer une souffrance au sujet de laquelle il ne faut pas culpabiliser : chaque individu a droit au respect de son espace vital et, si celui-ci est menacé, il faut réagir ! » affirme Élisabeth Couzon, psychologue clinicienne.
« Dès le début, il est important de fixer des limites à sa belle-famille, nous avertit Élisabeth Couzon, psychologue clinicienne. Il ne faut pas avoir peur de mettre un cadre autour de ces relations qui peuvent rapidement devenir toxiques : osez affirmer vos besoins, ne vous sacrifiez pas.
Une des premières causes des difficultés à vivre dans les familles recomposées est le nombre exponentiel de variables par rapport à une famille « traditionnelle ». Cela ne veut pas dire que cela ne peut pas bien fonctionner, ou que les membres d'un foyer recomposé ne peuvent pas être heureux.
C'est quoi une "famille toxique" ? Une famille peut être toxique lorsqu'il existe des comportements qui provoquent des problèmes émotionnels chez un ou plusieurs membres du système ou lorsque les rôles familiaux sont différents de ceux qu'ils devraient être.
Souriez, soyez amical sans être trop hypocrite, mais rappelez-vous que c'est de votre devoir de partager avec eux, comme le fait votre partenaire avec votre famille, donc faites que tout se passe bien.
Une belle-mère toxique manipule
Exemple : “Elle/Il est trop parfait(e), elle/il cache sûrement quelque chose..”. La belle-mère toxique installe ainsi le doute, la méfiance. Attention même aux moments apaisés, car c'est souvent lorsque vous baissez votre garde qu'elle agit dans l'ombre.
Vous pourriez commencer par quelque chose comme : « J'apprécie de t'avoir dans ma vie et je veux m'assurer que notre relation est aussi saine que possible. » Essayez de lui présenter les choses comme si vous résolviez un problème plutôt que de donner l'impression que vous vous disputez.
On est plus proche de sa propre mère que de sa belle-mère, sauf cas rare. Mais il faut faire un effort pour lui donner une place, maintenir un équilibre entre les deux grand-mères pour éviter d'éventuelles jalousies entre elles. On peut essayer de la solliciter un peu pour lui montrer qu'elle a une place.
Comme le souligne Bernard Geberowicz, "l'arrivée de bébé provoque une crise, il modifie l'équilibre du couple. Mais cela ne débouche pas forcément sur une séparation. Au contraire, cela peut être positif…". Néanmoins, bébé peut ainsi agir comme un catalyseur, révéler ou exacerber des problèmes existants.
Ces belles-mères toxiques aiment donner et imposer leur opinion. Elles n'ont pas la capacité de s'autocritiquer. Elles ne sont pas empathiques. Elles ne savent pas comment respecter les décisions de leurs enfants.
Faire preuve d'empathie envers sa belle-famille
Écouter ses beaux-parents avec empathie et essayer de comprendre leurs attentes est essentiel pour faire grandir le respect mutuel. Être écouté est souvent la chose que les beaux-parents attendent le plus.
Plus vous discutez ou vous opposez, plus vous alimentez un conflit présent ou sous-jacent. Il faut s'imposer, imposer ses choix, et prendre ses distances si besoin. Ne culpabilisez pas de ne pas prendre tous ses appels, ni de ne pas assister à toutes les réunions familiales. Surtout si elles vous pèsent.
Ses remarques et comportements vous mettent mal à l'aise. En sa présence, vous êtes toujours sur le qui-vive, de peur de commettre un impair. Mais depuis quelque temps, la situation s'est aggravée : votre fils vous appelle peu ou vient moins souvent vous voir, il prend davantage position contre vous…
Travaillez différentes expressions feintes devant un miroir, jusqu'à les imiter parfaitement : compassion, admiration, tristesse, stupéfaction et la plus importante : l'innocence. En règle générale, soyez aussi fourbe, péremptoire, faux-cul et odieuse qu'elle, mais pas en présence d'éventuels témoins.
Méthode 1 sur 5:
Proposez d'emmener votre belle-mère prendre un café ou un déjeuner et demandez-lui de parler du problème avec vous lorsque vous êtes assises. Commencez par expliquer que vous n'êtes pas vexée ou en colère, mais souhaitez simplement comprendre pourquoi elle est aussi critique .
Traitez vos beaux-frères et belles-sœurs comme vous traiteriez vos propres frères et sœurs. Soyez aimable, cordial et naturel avec eux. Soyez honnête et communiquez de façon ouverte. Lorsque vous êtes en leur présence, détendez-vous.
Des expressions toutes faites du style « avec tout ce que j'ai fait pour toi », « n'oublie pas que je suis ton père (lol) », « fais ce que je te dis » ; « tu me dois le respect »…
Famille du conjoint ou de la conjointe.
Créer une certaine distance. Coupez temporairement votre relation avec lui. Parfois, il suffit de s'éloigner un peu d'une personne pour lui pardonner son acte offensant, surtout si vous êtes très proche d'elle et qu'elle a fait quelque chose sans penser que cela pourrait vous faire mal.
Si vous êtes adolescent, le moyen légal de renier votre famille est de vous faire émanciper. Cela signifie que vous serez légalement considéré comme un adulte, que vous aurez le droit de prendre vos propres décisions et que vos parents ne seront plus vos responsables légaux.