Une des hypothèses du mécanisme physiopathologique du tremblement serait que le Lithium provoquerait un stress oxydatif au niveau des noyaux gris centraux. De nombreux facteurs peuvent favoriser ou aggraver les tremblements induits par le Lithium.
Parmi les signes d'une concentration trop élevée de lithium dans le corps, citons des nausées, des vomissements et de la diarrhée graves, des tremblements et des secousses musculaires, la perte d'équilibre, des troubles de l'élocution, une vision double et un affaiblissement général.
Les effets secondaires du lithium sont nombreux et dominés par le syndrome polyuro-polydypsique, les nausées, les vomissements, la prise de poids.
Elle lutte contre les revirements incontrôlables et extrêmes de son humeur, oscille entre un abattement profond et des poussées d'euphorie débordante. Pendant les phases dépressives, Kay se sent misérable et le moindre effort lui paraît écrasant.
Les dendrites sont les prolongements ramifiés des neurones. Ce résultat renforce l'hypothèse des scientifiques, selon laquelle le lithium améliore la plasticité de la matière grise cérébrale et ainsi la communication entre les neurones dans cette région du cerveau, atteinte chez les patients bipolaires.
Faiblesse ou spasmes musculaires; nausée, vomissements ou diarrhées intenses; fatigue, somnolence ou étourdissement; trouble de l'élocution, vision brouillée, maladresse ou confusion; maux de tête, tremblements, crises d'épilepsie (convulsions), évanouissements, pouls irrégulier (cela pourrait se produire si votre ...
Les scientifiques ont observé que, chez les personnes atteintes de troubles bipolaires et souffrant d'épisodes maniaques fréquents, le cortex cérébral (il s'agit de la couche la plus superficielle du cerveau) était anormalement fin.
Le lithium agirait sur le taux de la leptine15 et peut perturber le fonctionnement de la thyroïde. Il possède également un effet « insuline-like » augmentant la pénétration du glucose dans les adipocytes et il stimule l'appétit.
Le lithium est le chef de file des médicaments régulateurs de l'humeur. Il est prescrit en première intention dans la prophylaxie du trouble bipolaire. Ce thymorégulateur est utilisé pour son activité sédative dans les états d'excitation mais aussi en prévention des rechutes.
Le plus répandu est le lithium, mais il existe aussi la carbamazépine, la lamotrigine, l'olanzapine et la valpromide. Le divalproate de sodium peut être prescrit pour les troubles bipolaires mais il doit être évité chez la femme en âge de procréer.
Ce médicament peut interagir avec les médicaments suivants : AINS, diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion, inhibiteurs de l'angiotensine II, neuroleptiques ou médicament contenant de la carbamazépine.
Autre alternative au lithium : les neuroleptiques. Près de la moitié des patients atteints de troubles bipolaires en reçoivent, seuls ou en association, pour traiter des symptômes psychotiques. L'halopéridol (Haldol®, Janssen Cilaq), un neuroleptique de première génération, s'utilise lors d'épisodes maniaques aigus.
La toxicité chronique du lithium se manifeste entre 1.2 et 2.0 mmol/l et des concentrations supérieures à 2.5 mmol/l peuvent être fatales.
Cette maladie ne se guérit pas encore, mais la bonne nouvelle est qu'elle peut être traitée. La plupart des personnes atteintes du trouble bipolaire vivent très bien grâce à un traitement continu. La plupart du temps, elles réussissent à maîtriser les symptômes de la maladie et peuvent mener une vie normale.
Arrêt du traitement
On ne doit pas arrêter un traitement préventif une fois stabilisé. En effet, il y a un risque important de rechute, parfois rapidement à l'arrêt du médicament, parfois de façon différée. Cependant, un arrêt devient parfois inévitable, par exemple du fait de l'apparition d'une contre-indication.
Quand le lithium commencera-t-il à avoir de l'effet? Il faut prendre le lithium pendant une à deux semaines avant d'observer une amélioration des symptômes. Cela pourrait prendre 3 semaines ou plus avant d'observer l'effet véritable de ce médicament.
Le traitement du trouble bipolaire. En cas de trouble bipolaire, l'équipe médicale prescrit des médicaments régulateurs de l'humeur ou d'autres traitements. Ils sont pris pendant une longue période, pour réduire les symptômes et éviter les récidives. Un accompagnement psychologique est souvent proposé.
Parmi ces médicaments, soulignons la fluoxétine (Prozac), le citalopram (Celexa), la sertraline (Zoloft) et l'escitalopram (Cipralex). Les ISRS agissent sur certains produits chimiques naturels (les neurotransmetteurs) du cerveau qui sont utilisés pour communiquer entre les cellules cérébrales, et ils gèrent l'humeur.
Le Lithium apaise le système nerveux. Il aide notamment pour les troubles du sommeil, l'anxiété ou les états dépressifs. Ce n'est pas un oligoélément présent naturellement dans l'organisme.
L'appétit est stimulé par l'arrêt du tabac, la consommation de cannabis, mais aussi par de nombreux médicaments. Plus de la moitié des malades traités pour troubles bipolaires par le lithium (Teralithe) ou le valproate (Depakine, Depakote, Depamide) grossissent.
la lamotrigine est parmi les thymorégulateurs le moins susceptible de faire grossir.
Les médicaments régulateurs de l'humeur (thymorégulateurs) constituent les traitements de fond du trouble bipolaire. Ils sont de plusieurs types. Le choix du médicament s'effectue en fonction des symptômes observés, mais aussi en prévision d'éventuels effets indésirables.
Les patients restent bipolaires à vie mais, avec un traitement adapté, la très grande majorité d'entre eux pourra vivre confortablement, même si certains regrettent de temps en temps l'énergie délirante des épisodes maniaques…
Une personne présentant un trouble bipolaire vit ses émotions avec une intensité démesurée et elle a parfois du mal à les maîtriser. Par exemple, la personne peut vivre les événements de sa vie quotidienne avec une profonde tristesse ou un sentiment de bonheur extrême.
Dans les phases aiguës de la maladie, l'alcool et les drogues sont les principaux facteurs de risque qui conduisent à des comportements agressifs. L'alcool et les drogues augmentent en fait les épisodes de violence verbale et physique, même s'ils réduisent l'irritabilité et les crises d'agitation psychomotrice.