Après la conférence d'Algésiras (1906) qui visait à préserver l'intégrité et l'indépendance du Maroc, la tentative de modernisation de l'État marocain pour échapper aux convoitises des Européens, notamment de la France, de l'Espagne et de l'Allemagne, échoue.
Depuis 1902, la pénétration économique et militaire européenne s'est intensifiée au point que le sultan Moulay Abd al-Hafid, frère de Moulay Abd al-Aziz, est contraint de signer en 1912 le traité de protectorat qu'est la Convention de Fès. Le traité institue, à partir du 30 mars 1912 le régime du protectorat français.
Il s'agit de contrer les visées italiennes sur le pays et de priver de refuge les rebelles de l'Est-algérien. L'invasion de la Tunisie en avril 1881 et le bombardement de Tunis révolté en juillet 1881, oblige la Tunisie à accepter le protectorat français (Traité du Bardo en 1881 et convention de La Marsa en 1883).
Une Histoire agitée. Les Romains, qui ont soumis à leur loi tous les rivages de la Méditerranée, n'ont pas épargné le Maroc, que l'on appelait à l'époque Maurétanie tingitane (autrement dit le pays des Maures de la région de Tanger).
Conclu le 30 mars 1912 entre la France et le Maroc, le traité de Fès* établit « l'organisation du protectorat français dans l'empire chérifien ». En le signant, le sultan marocain Moulay Abd el-Hafid (1908-1912) acceptait le protectorat de la France (1) sur ses États.
Cependant, les Ottomans n'interviennent pas militairement dans les années 1540 en raison des troubles marquant la fin de l'ère zianide à Tlemcen. Ils donnent néanmoins l'asile à Abou Hassoun en 1549, après que les Saadiens ont conquis Fès.
Avec l'affaire «Pegasus», Mohammed VI prouve une nouvelle fois sa totale soumission à Israël. Une situation qui accélère la fin, programmée, de la monarchie au Maroc.
Ceuta est sous souveraineté espagnole (Plazas de soberanía) mais revendiquée par le Maroc depuis 1956.
À Tlemcen, la vieille ville musulmane fut fondée par un Marocain, Idriss 1er, et étendue par l'almoravide Youssef ben Tachfine.
Les Marocains sont les citoyens du Maroc, pays situé à l'ouest de l'Afrique du nord, au nord de l'Afrique subsaharienne. La grande majorité des Marocains sont ethniquement berbère ou arabe ou berbères arabisés bien qu'ils soient d'origine berbère pour la grande majorité.
Quant au protectorat colonial, il se distingue de la colonie dans la mesure où un territoire colonisé subit une administration directe et fait partie intégrante de la métropole, tandis que le territoire sous protectorat conserve, du moins sur le plan interne, une relative autonomie.
La Tunisie est quant à elle le pays le plus âgé (31,4) du Maghreb, mais également de l'Afrique.
En français, le pays est désigné, avant 1830, par les expressions les plus diverses : « Barbarie », « El Djezair », « Numidie », « Africa », « Ifrikyia », « Royaume d'Alger », etc..
Régime juridique caractérisé par la protection qu'un État fort assure à un État faible en vertu d'une convention ou d'un acte unilatéral.
Mais les causes du fait colonial sont en fait très diverses : économiques (recherche de débouchés et de matières premières), religieuses (convertir de nouveaux chrétiens), démographiques et surtout politiques (concurrence entre les nations).
"Il ne faut pas oublié les bienfaits" de la colonisation.
De plus, ils ont apporté les soins médicaux, et ont limité les morts d'enfants et d'adultes. Enfin, ils ont développé des trains et des routes, facilitant le transport des hommes et des marchandises", était-il aussi indiqué.
Réserves d'or : l'Algérie est huit fois plus riche que le Maroc.
C'est l'Islande.
« Actions hostiles »
La frontière a été fermée en 1994 par l'Algérie après que le Maroc, accusant son voisin d'être impliqué dans un attentat contre un hôtel à Marrakech, a instauré un visa obligatoire aux ressortissants algériens pour entrer sur son territoire.
Le 7 avril 1956 , près d'un mois après la France (2 mars), le retour à la souveraineté du Maroc fut officiellement reconnu par l'Espagne, mais de facto, seule la zone nord fut alors restituée. La zone sud n'a été récupérée qu'en 1958.
En 1808, l'Espagne est confrontée à de graves problèmes de ravitaillement dans sa lutte contre les Français pendant la Guerre d'Espagne, on envisage de céder Ceuta, Melilla et les îles espagnoles d'Afrique du Nord au Maroc contre des vivres.
Le 12 novembre 1660, à Llivia, eu lieu le choix des 33 villages appartenant à la France, chacun de ses villages dessinant la frontière (Traité des Pyrénées). Considérée comme une ville, Llivia en fut exclue et c'est la raison pour laquelle elle est toujours espagnole de nos jours, enclavée dans la France.
Le traité de Fès du 30 mars 1912 instaure le protectorat français sur le Maroc. Mais, un accord est conclu avec l'Espagne, le 27 novembre 1912, qui définit les trois zones d'influence espagnole, au Nord, au Sud, et autour d'Ifni, conformément à un accord secret conclu le 3 novembre 1904 (RGDIP, 1912, documents, p.
La dette publique du Maroc est désormais à 83,3% du PIB.
Pendant la colonisation française, le terme Maghreb au sens strict désignait l'Afrique française du Nord (AFN) qui englobait l'Algérie, le Maroc et la Tunisie.