Pour les personnes qui mentent ou qui trichent, il est plus difficile d'interpréter les émotions des autres. Les conséquences de ces comportements concernent aussi l'individu lui-même : une personne qui ment aura plus de mal à définir ses propres relations et à se considérer proche d'autres personnes.
De fait, quand on nous ment, nous pouvons nous sentir trahi car le choc d'une expérience fausse ou incohérente nous déplace dans l'espace jusqu'au point de nous sentir bouleversé par nous-même et par notre réalité. Car les mensonges qui se disent pour éviter la douleur, font mal.
Quand on trahit un ami, on devient un "Judas" : c'est la pire des trahisons, on abandonne un ami en lui retirant la confiance qu'il avait en nous. Mais on peut aussi trahir la confiance de sa femme ou de son mari en lui mentant délibérément pour soi-disant éviter de le faire souffrir...
Dans un réflexe inconscient pour se ménager une issue de secours, les menteurs se penchent souvent vers la porte s'ils sont assis, voire s'en rapprochent s'ils sont debout. Il leur arrive également de prendre une posture tendue ou défensive, leur corps se raidissant inconsciemment pour prendre la fuite.
Ses pupilles se dilatent aussi plus facilement. Par ailleurs, le menteur peut avoir un regard fixe, il vous observe alors droit dans les yeux dans la volonté de paraître sincère, ou au contraire il peut avoir un regard fuyant pour se détourner de votre jugement.
S'ils sentent que quelqu'un se referme sur leurs mensonges et soulève des questions, les menteurs ont tendance à se mettre en colère et à se mettre sur la défensive. Même si personne ne les accuse carrément, ils ont une réaction exagérée en raison de leur peur d'être pris.
La blessure de trahison est une souffrance émotionnelle. Elle se traduit par un schéma de pensée dans lequel la personne blessée est toujours dans le contrôle, doute de la confiance des autres et se montre très exigeante envers elle-même et envers son entourage.
Trahi (e), on peut songer à se venger, sous le coup de la colère. Mieux vaut rester calme, prendre du temps pour analyser la situation et ne pas prendre de décision radicale rapidement (divorcer, décider de ne plus jamais voir un/une ami (e)...) au risque de la regretter. Réagir trop vite peut vous desservir.
Le pire mensonge est de se mentir à soi-même. Chacun de nous est une lune, avec une face cachée que personne ne voit. Un mensonge peut faire le tour de la terre le temps que la vérité mette ses chaussures. Parfois, le mensonge explique mieux que la vérité ce qui se passe dans l'âme.
Si mentir c'est dire le faux de façon délibérée avec l'intention de tromper, c'est aussi se tromper, commettre une injustice envers soi-même.
Chaque verbum n'est pas simplement signum, mais il est simultanément expression du Verbum divinum. Le mensonge est donc premièrement un péché contre Dieu, avant même d'être un tort envers le prochain.
La mythomanie est une tendance pathologique au mensonge, qui relève de la psychiatrie.
Les personnes mythomanes ont une faible estime d'elle-même, elles se sentent insignifiantes et ont besoin de s'inventer des vies extraordinaires pour se sentir importantes. Elles ont souvent été élevées par des parents manipulateurs ou, au contraire, très crédules.
« Quand quelqu'un est un mythomane, c'est ce qu'on appelle un menteur pathologique, donc c'est quelqu'un qui ment au-delà de l'entendement habituel. [...] Les mensonges sont répétitifs, c'est presque compulsif. Ils sont excessifs, exagérés et constants.
La réflexion sur la punition est profonde : celle-ci doit avoir valeur d'exemplarité, redessiner fermement les limites à ne pas dépasser, réactiver la norme, les usages et les valeurs de référence. Elle marque la reprise en main de la situation par celui ou ceux qui ont été trahis.
La blessure de trahison est un traumatisme émotionnel souvent lié à l'abandon ou l'infidélité. La personne touchée a du mal à faire confiance de peur d'être à nouveau abandonnée ou trahie. Elle la pousse à vouloir tout contrôler, que ce soit sa vie de couple ou ses proches.
La personne souffrant de la blessure de trahison va fabriquer le MASQUE DU CONTRÔLANT. Ses comportements sont alors dictés par la peur d'être trahi, blessé, déçu ou de passer pour un traître.
La seule façon de surmonter une infidélité est d'y faire face, de poser des questions difficiles et de faire preuve d'une honnêteté absolue. On ne se remet pas d'une aventure extraconjugale en la repoussant, en évitant d'en parler et en feignant qu'elle n'a jamais eu lieu.
Le cerveau d'un menteur est façonné par un ensemble de motivations obscures. Nous pourrions dire que la personne qui choisit de faire du mensonge un mode de vie possède un certain nombre d'objectifs très précis : désir de pouvoir, de statut, de domination, d'intérêt personnel …
Une diction rapide, une intensité forte au milieu du mot, et une hauteur qui descend en fin de mot.