Pendant le sommeil léger : le moindre bruit peut occasionner soit un micro-éveil, soit un réveil franc. Avec le risque, si ça se passe au petit matin, de ne pas arriver à se rendormir. Au stade du sommeil profond (qui correspond à la première partie de la nuit), il faut un bruit important pour nous réveiller.
Le sommeil léger est l'une des phases naturelles du cycle du sommeil. Il intervient après l'endormissement, et avant le sommeil profond. Durant cette phase, les sens sont encore en éveil. Si bien qu'un léger contact, un petit bruit ou même une odeur peuvent nous sortir de notre sommeil.
Divers facteurs peuvent être responsables de ce bruit intérieur, notamment les bruits très forts, le vieillissement, le diabète, les infections auriculaires, les traumatismes de l'audition.
Ils vous mettent en état d'alerte quasi-permanent et parfois inutile, ils déclenchent la sécrétion des hormones du stress, comme l'adrénaline et le cortisol. Votre vigilance est accrue, ce qui a pour effet l'augmentation de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque.
Le bourdonnement régulier peut aider à masquer d'autres bruits afin que vous puissiez vous endormir plus rapidement12. Cela vous rend également moins susceptible de vous réveiller pendant la nuit. Si la lumière vous réveille, faites ce que vous pouvez pour garder votre chambre sombre.
C'est bien connu, certaines personnes ne supportent pas des sons au point d'éprouver un profond énervement et l'envie de fuir. Une réaction disproportionnée dont le nom est "misophonie", un trouble qui trouverait son origine dans une suractivité anormale dans une zone précise du cerveau.
A partir de 80 décibels
« Tous les bruits à partir de 80 dB peuvent endommager les cellules ciliées et provoquer une fatigue auditive, et ce d'autant plus rapidement que le son est fort », explique le Dr Jean-Michel Klein, ORL.
Le bruit constant de bas niveau comme le trafic sur une autoroute ou un aéroport voisin détruit la capacité du cerveau à percevoir et à traiter le son et peut accélérer le déclin cognitif.
Vous pouvez aussi installer des tapis, qui participent à atténuer le bruit. Évitez de mettre le volume de votre télévision et de votre musique trop fort et fermez vos fenêtres. Pensez également à fixer des patins sous les chaises pour ne pas déranger lorsque vous les déplacez, cela protègera également vos sols.
L'hyperacousie est une sensation d'intolérance aux sons ou à des bruits présentés à un volume jugé tolérable par l'entourage. Une personne souffrant d'hyperacousie perçoit un son comme étant plus fort qu'en réalité. La personne peut rapporter qu'elle « entend trop » les sons quotidiens.
Le bruit est une cause de stress. Celui-ci déclenche des réactions dans le corps, dont la sécrétion de certaines hormones comme l'adrénaline et le cortisol. Ces réactions expliquent le développement de maladies du cœur et des vaisseaux sanguins (cardiovasculaires) après plusieurs années d'exposition au bruit.
La phase du sommeil lent profond qui compose 10 à 20% du temps de sommeil. Pendant cette phase, l'activité cérébrale est très ralentie et le dormeur plonge dans un état où son cerveau est de plus en plus insensible aux stimulations extérieures. C'est ce sommeil qui est le plus réparateur pour l'organisme.
Certains bruits peuvent atteindre au-delà de 120‑130 décibels (moteur d'avion, concert rock), ce qui est très très élevé pour l'acuité auditive d'une personne. Imaginez pour un bébé alors! Pour le bébé, on peut dire que les bruits en-dessous de 70 décibels sont parfaits.
Le bruit affecte les organes auditifs (cochlée) de l'oreille interne. C'est pourquoi le déficit auditif dû au bruit est un déficit dit de perception. Certains médicaments et certaines maladies peuvent aussi causer des dommages à l'oreille interne susceptibles d'entraîner également un déficit auditif.
Selon les spécialistes, une exposition quotidienne et répétée à des niveaux supérieurs à 85 dBA constitue déjà une menace pour le système auditif: risque d'acouphènes (sifflements, bourdonnements ou tintements dans les oreilles ou dans la tête), d'hypersensibilité à certains sons et de perte d'audition définitive.
L'approche comportementale propose une dimension passive : on fait écouter des bruits à la personne sur une bande d'environ 6 heures à emporter chez soi. La dimension active, elle, consiste à demander au sujet de noter ses réactions et émotions déclenchées par un bruit.
Il ne faut surtout pas que l'endormissement soit induit par une musique ou un bruit quel qu'il soit, car il y aurait alors un conditionnement, et lors de ses réveils nocturnes, le nourrisson aurait besoin de ce son pour retrouver le sommeil.»
La misophonie vient du grec « misos », qui signifie « aversion », et « fonos », le bruit. Une personne misophone ne supporte donc pas certains bruits. Cette aversion ne concerne pas tous les bruits mais principalement les bruits de déglutition, de craquements et de sons aigus, ou encore des bruits de fond.
Les symptômes, causes et conséquences de l'hyperacousie
Différents symptômes semblent indiquer une hyperacousie tels que la fatigue, le mal de tête, la sensation d'oreille bouchée. De plus, elle s'accompagne souvent d'acouphènes et peut augmenter l'intensité de ces derniers.
Maux de tête causés par des acouphènes
Les personnes acouphéniques entendent un bruit persistant dans les oreilles, de façon plus ou moins prolongée et intense. Parmi les symptômes courants, on compte le manque de sommeil, une perte d'audition, l'isolement et les maux de tête.
Qui peut soigner la misophonie ? L'approche pluridisciplinaire étant la clé, de nombreux professionnels de santé peuvent intervenir dans la prise en charge du patient, que ce soit dans la phase de diagnostic ou de suivi : Médecin ORL, psychothérapeute, psychiatre, audioprothésiste, sophrologues...