C'est bien connu, certaines personnes ne supportent pas des sons au point d'éprouver un profond énervement et l'envie de fuir. Une réaction disproportionnée dont le nom est "misophonie", un trouble qui trouverait son origine dans une suractivité anormale dans une zone précise du cerveau.
Des chercheurs britanniques pourraient avoir trouvé la raison de cette intolérance aux bruits organiques. Il s'agirait d'une activation excessive d'une zone du cerveau lors des sons déclencheurs. Cette découverte va probablement pouvoir aider dans la recherche de la prise en charge de ce trouble.
Certains signes peuvent vous indiquer que vous pourriez être atteint de misophonie : une réaction émotionnelle intense (colère, frustration, anxiété…) le besoin de fuir ou de mettre fin au son qui provoque ces réactions. l'incapacité à vous concentrer ou à vous détendre en présence de ces sons.
Cela vous dégoûte et peut vous rendre violent ? Vous souffrez alors de misophonie. La misophonie est littéralement la haine du son. Il s'agit d'un trouble neuropsychique dû à la connexion forte entre la région du cerveau qui traite le son et celle qui contrôle la bouche et la gorge.
Quand on se trouve dans un environnement sonore bruyant, certains sons nous échappent et nous pouvons nous sentir exclus de ce qu'il se passe autour de nous. Dans la plupart des cas, cela sous entend une perte auditive. Il est possible d'y remédier rapidement grâce au port d'un appareil auditif.
C'est bien connu, certaines personnes ne supportent pas des sons au point d'éprouver un profond énervement et l'envie de fuir. Une réaction disproportionnée dont le nom est "misophonie", un trouble qui trouverait son origine dans une suractivité anormale dans une zone précise du cerveau.
Utiliser des équipements de protection (coquilles /bouchons) durant les bruits difficiles à tolérer. (P.S. attention à la surprotection. Les équipements devraient être utilisés en contexte des bruits difficiles et ensuite retirés, car une utilisation trop systématique pourrait augmenter la sensibilité auditive).
Même si la prévalence de la maladie n'est pas connue, certains facteurs à risques semblent se détacher. 10% des personnes souffrant d'acouphènes sont misophones. Un facteur génétique semble également exister puisque plus de la moitié des misophones ont des antécédents familiaux.
Bruits de bouche, tapotement de clavier ou tic-tac d'une horloge, la misophonie se traduit par la haine de certains sons. Des techniques existent pour lutter contre ce trouble. C'est un trouble dont souffriraient 3 à 5% des Français.
La perception des bruits et des sons, même les plus banals, est augmentée. Le sujet est hypersensible à tous les sons qui deviennent ainsi gênants et contraignants au quotidien. L'hyperacousie peut résider dans une oreille (unilatérale) ou les deux (bilatérale).
Une peur des bruits du quotidien
Caractérisée comme une intolérance à certains sons et bruits, la phonophobie est d'origine psychologique, et résulte souvent d'un traumatisme sonore.
Causes et facteurs de risques
On peut notamment citer : Des anomalies cérébrales avec l'hyperactivation du lobe frontal et du cortex insulaire inférieur. Des personnes hypersensibles ou à "haut potentiel" Des épisodes traumatiques, notamment durant l'enfance, avec un fort vécu émotionnel.
Trouble panique avec agoraphobie
La personne qui présente de l'agoraphobie craint les lieux publics, souvent parce qu'elle a peur de ne pas pouvoir en sortir facilement ou d'y faire une crise. Une personne qui fait de l'agoraphobie peut par exemple être incapable d'aller faire son épicerie ou d'aller voir un concert.
Vous êtes intensément traversé par des émotions positives et négatives au quotidien, pour des raisons extrêmement subtiles. Votre palette émotionnelle est beaucoup plus colorée que la majorité : vous expérimentez des émotions extrêmement nuancées et pour autant très intenses. On nomme cela l'hyperesthésie émotionnelle.
Ainsi, parmi les bruits les plus désagréables, les voitures et les bruits de la rue sont les deux pires. Plusieurs personnes interrogées estiment également que le son de la machine à laver est désagréable. 41% des sondés dénoncent les bruits du voisinage.
L'hyperacousie est un symptôme et peut donc disparaître avec sa condition. C'est par exemple souvent le cas lorsqu'il s'agit d'une douleur chronique à l'oreille. Au niveau médical, il n'existe pas encore de remède contre l'hypersensibilité au bruit.
Traitement de la phonophobie
La thérapie d'exposition et la thérapie cognitive-comportementale sont parmi les plus populaires. Elles peuvent être utilisées en combinaison avec des médicaments sur ordonnance pour aider à réduire l'anxiété et soulager le stress.
Comme pour les phobies, il est important d'agir rapidement après le diagnostic. Une misophonie non traitée peut en effet rapidement empirer, parfois jusqu'à provoquer l'isolement social de la personne en souffrant.
Le diagnostic de misophonie peut être fait par un psychiatre.
Préférer être seul en s'isolant, se laisser facilement submerger par ses émotions, être sensible aux émotions des autres, être facilement irritable, une intuition très développée et la tendance à la rumination sont généralement les symptômes physiques de l'hypersensibilité.
Les mécanismes de l'hyperacousie ne sont toujours pas très clairement identifiés, même si l'on sait qu'elle est souvent provoquée par un traumatisme acoustique dû à une exposition prolongée à un niveau sonore très élevé (déflagration, concert, etc.). Cela induirait une perte de l'audition et causerait des acouphènes.
La peur de parler en public, aussi appelée glossophobie, est l'une des principales manifestations de l'anxiété sociale, au même titre que la peur d'écrire ou de manger en public. Cette peur est courante et très répandue : elle toucherait en effet près de 75% de la population mondiale.
L'ochlophobie est la peur de la foule, au sens physique, d'une peur de mourir écrasé par elle. Il faut la différencier de l'agoraphobie, la peur des espaces publics, même si leurs symptômes sont similaires : angoisse, malaises, panique.