Le nom du personnage de Knock est d'ailleurs librement emprunté au film de Murnau “Nosferatu le vampire” (1922). Dans cette histoire, Nosferatu décime l'équipage de son voilier en amenant la peste.
Ainsi Knock fait-il appel aux sentiments des habitants du canton pour les pousser à agir et pour les rendre ses patients fidèles : « KNOCK [au tambour] : Ce n'est peut-être pas encore très grave.
Comédie grinçante, Knock dénonce la manipulation, qu'il s'agisse de médecine ou de toute idéologie, comme de n'importe quel commerce. La pièce est restée célèbre entre autres pour la maxime du Dr Knock, « d'une modernité époustouflante » : « Tout homme bien portant est un malade qui s'ignore. »
Knock a été créé à Paris en 1923, alors que la médecine commençait à devenir scientifique. Mais le personnage est un propagandiste, un manipulateur, qui se sert de son pouvoir pour faire peur au monde. Pour lui, « tout bien-portant est un malade qui s'ignore ».
Le rapprochement entre Le Malade imaginaire et Knock invite à réfléchir à ce qui différencie les deux œuvres, en particulier le fait que Molière met en scène un unique patient là où Jules Romains donne à voir l'emprise d'un homme sur toute une communauté.
Une paysanne de 45 ans. Elle est mariée, avare et habite une grande ferme. Elle justifie qu'elle est très occupée pour ne pas aller aux consultations.
L'histoire
Le Dr Knock a repris la clientèle du Dr Parpalaid, médecin du petit village de Saint-Maurice dont la clientèle (rare) est composée de montagnards ignorants et pleins de santé.
Il y a là le docteur Parpalaid et sa femme ; leur chauffeur Jean, qui tout au long de l'acte essaye en vain de faire fonctionner l'antique automobile – elle date d'au moins 1900 – des Parpalaid ; et enfin le docteur Knock.
Il s'agit d'une réplique célèbre de la pièce de théâtre de Jules Romain « Knock ou le triomphe de la médecine », réplique magnifiée en 1951 par l'acteur Louis Jouvet.
L'objectif est double : d'une part, convaincre qu'il n'existe "que des gens plus ou moins atteints de maladies plus ou moins nombreuses à évolution plus ou moins rapide" (!), d'autre part à extorquer de l'argent à ceux qui "vivent de leurs rentes ou du revenu de leurs domaines".
Scène unique
Le docteur Parpalaid conduit Knock à Saint-Maurice, village de montagne où il lui a vendu sa charge de médecin. Knock apprend cependant que ce n'est pas une si bonne affaire que cela. Knock est déçu, mais révèle qu'il a déjà su exercer la médecine avec succès et sans études.
Un homme de 51 ans. Il est chargé de transmettre les informations, c'est son métier. Il apparaît assez cultivé et éduqué malgré sa fonction.
Monsieur Purgon, médecin d'Argan. Thomas Diafoirus, fils de Diafoirus et choisi par Argan pour se marier avec Angélique. Monsieur Bonnefoy, notaire.
A l'Athénée. KNOCK, grand manipulateur de l'âme humaine s'est trouvé, pour l'incarner, un comédien à sa mesure. Fabrice Luchini joue, depuis hier au Théâtre de l'Athénée, ce médecin ultra ambitieux né sous la plume de Jules Romains en 1924.
grattouiller v.t. Gratter légèrement, chatouiller.
2 Quel est le but poursuivi par le docteur Parpalaid et sa femme ? Convaincre Knock qu'il a fait le bon choix en décidant de venir s'installer à Saint-Maurice et qu'il fait une affaire.
Au XVIIe siècle, Molière a raison de détester les médecins : lavement et saignée sont les remèdes les plus pratiqués. Un malade déjà affaibli par sa maladie peine à survivre !
Béline : C'est la femme d'Argan et la belle-mère d'Angélique. Elle a épousé Argan pour toucher l'héritage. Elle aime le notaire. Elle est intelligente, arrogante, elle fait sa belle avec son miroir, elle est méprisable.
ACTE III : Monsieur Purgon, le médecin d'Argan déclare qu'il ne veut plus être son médecin, car Argan n'a pas pris un lavement qu'il lui avait prescrit (Béralde, le frère d'Argan, s'y était opposé).
Argan déclare qu'il s'agit de Thomas Diafoirus, neveu du médecin Purgon, fils du médecin Diafoirus, médecin lui-même. Si Angélique refuse ce mari, elle ira au couvent - c'est une solution qui, au dire de Toinette, plairait bien à Béline, seconde femme d'Argan, belle-mère d'Angélique.
Argan reste un malade imaginaire mais pour adoucir sa folie il est consacré médecin pouvant ainsi se soigner lui-même. Il accepte que Cléante épouse sa fille à la condition qu'il devienne médecin.
Le quiproquo entre ces 2 personnes est le suivant: Angélique croit que c'est de Cléante, son amant, dont il est question, or son père parle de Thomas Diafoirus, fils de son médecin M. Diafoirus.
La première source de comique est le caractère d'Argan . Il nous fait rire avec sa peur de la maladie et sa dépendance des médecines et des lavements , avec son marchandage pour économiser et ne pas être dupe de M. Fleurant , son apothicaire .
Béline, la seconde femme d'Argan, fait venir un notaire pour rédiger le testament de son mari. Pour hériter de la fortune d'Argan, elle aimerait voir les filles entrer au couvent. Toinette surprend la manœuvre et décide d'aider Angélique.