Le PIB n'est pas une mesure exacte de l'activité économique. Certaines activités économiques créent des dommages non intégrés dans le calcul du PIB. Par exemple, les émissions de carbone ont un coût pour les générations futures : elles modifient l'équilibre climatique, elles dégradent l'environnement.
Il ne renseigne pas davantage sur la qualité de vie, la situation de l'emploi, la sécurité, et encore moins sur l'ampleur de l'impact environnemental des activités économiques. De même, il fait totalement abstraction des activités productives non rémunérées.
le PIB repose sur une valeur de marché ou sur un coût de production. Le PIB exclut ainsi toute appréciation sur base de la valeur d'utilité, c'est-à-dire l'importance qu'accordent les agents économiques aux biens et aux services produits, importance qui varie selon la situation financière de ces mêmes agents.
Le PIB est un bon indicateur des échanges monétaires. Mais il ne prend pas en compte les autres enjeux sociaux, ceux liés aux revenus et invisibilise complètement les enjeux environnementaux.
les dégâts causés à l'environnement, les richesses naturelles ou leur épuisement, l'impact d'une catastrophe naturelle, d'une guerre... les créances douteuses (crédit dont on sait que l'emprunteur ne pourra pas le rembourser)
Un des grands reproches adressé au PIB est qu'il ne prend pas en compte les aspects qualitatifs de la croissance. Par exemple : - Il ne met pas en évidence la structure de la production. Ainsi, il va comptabiliser de manière positive la création d'armes comme celle de médicaments.
Le PIB n'est pas une mesure exacte de l'activité économique. Certaines activités économiques créent des dommages non intégrés dans le calcul du PIB. Par exemple, les émissions de carbone ont un coût pour les générations futures : elles modifient l'équilibre climatique, elles dégradent l'environnement.
Depuis le milieu du XXème siècle, le principal indicateur utilisé est le produit intérieur brut (PIB), qui représente la somme des valeurs ajoutées dégagées par les différents secteurs économiques sur un territoire.
Cet indicateur provient de l'estimation de l'ensemble des activités sur un territoire donné pendant une période donnée. Lorsque le PIB est en croissance, l'économie est réputée comme en bonne situation; à l'inverse lorsque celui-ci régresse, alors l'économie est considérée comme en mauvaise posture.
Le produit intérieur brut (PIB) est souvent le premier et parfois le seul agrégat qui vienne à l'esprit. Le PIB mesure la valeur monétaire des biens et services produits par un pays.
Si le solde des échanges extérieurs est négatif (on importe plus qu'on n'exporte), le PIB diminue et inversement si le solde des échanges extérieurs est positif (on exporte plus qu'on importe).
Le PIB surestime toutes les activités marchandes puisqu'elles sont évaluées à partir de leur prix de vente (plus un produit est cher, plus il fait augmenté la richesse nationale) et il sous-estime toutes les activités non-marchandes qui ne sont évaluées qu'à partir de leur coût, alors même qu'elles peuvent être ( ...
Quantitatif car le PIB mesure des quantités, c'est-à-dire la somme des valeurs ajoutés. Mais il possède des implications qualitatives car c'est bien l'augmentation des richesses dans un pays (notion quantitative) qui permet une amélioration qualitative.
Trois aspects critiqués
Le premier est que le PIB ne mesure pas les activités non marchandes (comme le travail à la maison) et mesure mal la valeur des services publics. Une autre question concerne la consommation gratuite sur internet, pour des services comme Facebook qui sont compensés par l'incontournable publicité.
L'IDH est l'un des indicateurs parmi les plus connus et les plus discutés. Même s'il a été conçu pour contrer l'hégémonie du PIB, celui-ci reste intégré dans son calcul. Depuis quelques années, l'IDHI (Indicateur de Développement Humain ajusté aux Inégalités) permet d'ajuster et de compléter l'IDH.
La mesure du PIB a plusieurs avantages : Elle permet de mesurer les richesses produites globalement sur le territoire, donc sa capacité globale à satisfaire des besoins, son . Elle permet de mesurer l'évolution de cette production, ce que l'on appelle l'activité économique.
C'est la valeur du PIB divisée par le nombre d'habitants d'un pays. Il est plus efficace que le PIB pour mesurer le développement d'un pays, cependant, il n'est qu'une moyenne donc il ne permet pas de rendre compte des inégalités de revenu et de richesse au sein d'une population.
Un PIB égal à 1 000 milliards d'euros n'est pas équivalent s'il est réparti entre 10 ou 100 millions de personnes. Le PIB par habitant permet alors de comparer les niveaux de vie entre les pays. En France, le PIB par habitant vaut environ 30 000 euros.
Le produit intérieur brut aux prix du marché vise à mesurer la richesse créée par tous les agents, privés et publics, sur un territoire national pendant une période donnée. Agrégat clé de la comptabilité nationale, il représente le résultat final de l'activité de production des unités productrices résidentes.
Ces 10 indicateurs complètent le produit intérieur brut (PIB) dans trois domaines : social, économique et environnemental.
Cet indicateur mesure le rapport entre la rémunération totale des 20% des ménages les plus aisés, et celle des 20% des ménages les plus modestes. Ce rapport représente l'« écart de revenus ». Les revenus prennent en compte l'ensemble des revenus d'activité et de remplacement, ainsi que les prestations sociales.
Ces indicateurs concernent la sphère économique (taux d'emploi, effort de recherche, endettement), la sphère sociale (inégalités de revenus, pauvreté, espérance de vie, sorties précoces du système scolaire), mais aussi les dimensions psychologique (satisfaction de la vie) et environnementale (empreinte carbone et ...
Ainsi, le PIB est par construction un indicateur qui pose problème : on peut lui reprocher de ne pas mesurer le troc, le travail bénévole, ou plus généralement, de ne pas être le reflet de l'état des liens sociaux et de celui de notre environnement.
1er : Burundi, 307 dollars de PIB par habitant.
Cette baisse s'explique par le ralentissement des prix des services et de l'énergie sur un an. La consommation des ménages en biens se replie en octobre (−0,9 % après +0,0 %), toujours inférieure à son niveau d'avant-crise (−4,9 %).