Avec un bond de 12,3% dans les achats des ménages et une hausse de 1,3% au global, le poulet représente 71% des volailles vendues en France. Pourtant, ces derniers mois, son prix a augmenté dans les boucheries de l'Hexagone. En cause, la hausse du prix des céréales pour nourrir les poulets.
La grippe aviaire de plus, qui affecte la production de volailles, s'est répandue en Europe, en Asie, en Amérique du Nord. Elle renforce encore l'augmentation des prix du poulet, qui ont déjà été multipliés par deux en deux ans aux États-Unis.
Plusieurs facteurs sont invoqués. Tout d'abord, l'augmentation du coût des céréales, un poste de dépense majeur pour les éleveurs. On parle ici d'un doublement pur et simple des prix, des dépenses incompressibles puisqu'il est impossible de renier sur l'alimentation des bêtes.
Le prix du poulet et des œufs devrait lui aussi bientôt augmenter. Sans doute au moins +10% d'ici à cet été. C'est la conséquence de la guerre en Ukraine, mais pas seulement, notamment en raison de la grippe aviaire, qui s'étend aux Pays de la Loire, après avoir touchée le Sud-Ouest.
Cela est dû à l'élevage industriel. Ces défauts sont liés aux croisements génétiques entre les poulets. Les volailles les plus grosses sont sélectionnées, et croisées entre elles.
Normalement, la dinde est mieux valorisée en terme de prix pour les éleveurs. Mais en marge nette on est à peu près dans les mêmes eaux, sauf que c'est une production où il y a moins d'investissement qu'en poulet. Ça s'équilibre donc ainsi.
Pour bien choisir votre poulet, optez pour le bio ou le Label rouge fermier (élevage en 81 jours) plutôt que pour un poulet standard (40 jours), ou « certifié » (56 jours)… Sans être chauvins, recommandons les volailles élevées et abattues en France où les normes sanitaires sont généralement correctement respectées.
45 % du poulet mangé en France est importé, en majorité du Brésil et d'Ukraine. Ce taux grimpe à 80 % dans les restaurants et les cantines. Les éleveurs français sont en guerre pour reprendre des parts de marché.
Le prix de revient d'un cochon est en effet de 1,50 euro, soit 20 cents de plus que ce qu'ils reçoivent au bout de neuf mois d'élevage. Pour éviter de se retrouver dans le rouge tous les mois et faire un minimum de bénéfices, les éleveurs réclament par conséquent un cours à 1,60 euro.
Le prix de la viande augmente davantage que le reste des denrées alimentaires. En cause, la hausse du coût des matières premières, du carburant et de l'énergie mais aussi la réduction du nombre de bêtes. La viande, de plus en plus chère dans les rayons.
Le wagyu de haute qualité est recherché dans le monde entier pour son riche goût marbré et beurré. Il peut se vendre jusqu'à 200 $ la livre, et une vache wagyu peut valoir jusqu'à 30 000 $.
Restez informée. 3 bonnes raisons de faire confiance au poulet pour perdre du poids : Il est très peu calorique. Dans 100 grammes de blanc de poulet, il y a 121 Kcal (1,8 grammes de lipides, 26,2 grammes de protéines) : c'est l'équivalent d'un grand verre de jus d'orange ou de 6 petits chamallows !
Le poulet est abattu après 3 à 10 mois de vie. Sa chair est alors tendre et grasse. Et il sera délicieux rôti.
Dans le monde entier, la consommation moyenne de poulet est de 12,8 kg par an et par habitant. Les pays les plus gros consommateurs de poulet sont le Portugal, l'Irlande et l'Espagne avec plus de 30 kg par an.
Elevé en plein air sur un parcours herbeux et ombragé dans le respect d'un cahier des charges exigeant, le poulet fermier Label Rouge Réghalal est nourri avec une alimentation à base de céréales et sans OGM. Produit contrôlé par la mosquée d'Évry Volaille Française Réghalal, le choix 100% halal à partager.
À partir de la mention "Label Rouge" ou au moins "poulet fermier", vous pouvez faire confiance. Un bon poulet est un poulet bien nourri. Un bon poulet se reconnaît à sa chair tendre et savoureuse lorsqu'il est cuit et ferme lorsqu'il est cru.
Prix d'un coq
Comptez environ 30 €. Tout dépend de la variété et de l'endroit où vous achetez votre coq (petites annonces, éleveurs, marchés, expositions...).
Il doit en partie sa couleur à la souche de volaille à laquelle il appartient (la race) mais aussi et surtout à son alimentation, riche en maïs. Sa chair devient en effet d'une belle couleur jaune, presque dorée, en raison des caroténoïdes que contient de dernier.
Le poulet jaune cru est plus gras que le poulet blanc. Cependant, une fois cuit, c'est l'inverse : le poulet jaune contient un peu moins de graisse que le poulet blanc. La couleur de la volaille ne doit donc pas intervenir lors de votre choix.
Les volailles sont des oiseaux que l'on nourrit et élève en basse cour ou dans un élevage industriel pour leur viande et leurs œufs. Elles regroupent des gallinacées (poulet, dinde, coq, pintade, caille) et des palmipèdes (canard, oie). Les volailles sont des viandes pauvres en lipides.
La volaille est la viande à privilégier au quotidien selon le PNNS*. Comme de nombreuses viandes de volaille, le poulet possède de qualités pour le corps… et la santé ! Son premier atout : le poulet est riche en protéines (26g/100g) : un plus pour augmenter la masse musculaire (et donc, la performance des sportifs !).
Aujourd'hui, elle est devenue une viande pour tous les gourmets et se déguste en toutes saisons. Originaire d'Amérique du Nord, la dinde (Meleagris gallopavo) est loin d'être une volaille ordinaire.