Le rendement des fonds en euros est en baisse constante depuis plusieurs années. La baisse des rendements obligataires, et notamment du taux moyen des emprunts d'Etat (TME), en est la principale raison.
L'allocation des fonds en euros classiques est en moyenne :
de 76,5 % sur des obligations fin 2022 (versus 77,63 % fin 2021) ; de 9,2 % sur des actions fin 2022 (versus 9,36 % fin 2021) ; de 7,1 % sur de l'immobilier fin 2022 (versus 6,75 % fin 2021) ; de 2,8 % sur du monétaire fin 2022 (versus 2,96 % fin 2021).
La principale raison qui pousse les épargnants à clôturer leurs contrats d'assurance-vie en fonds en euros est la faiblesse de la rémunération de leur épargne. Avec à peine plus de 1 % par an, ce placement a perdu de son lustre.
Le fonds en euros est un fonds dont le capital est garanti : vous n'assumez aucun risque de perte et vous percevez des intérêts annuels sur les sommes placées. En plus de sa garantie, le fonds en euros possède un “effet cliquet” : chaque année, les intérêts perçus s'ajoutent au capital garanti.
Pour la 2ème année consécutive, le fonds euros de l'assurance-vie va remonter pour 2023. Et la tendance devrait se poursuivre en 2024 puisque la hausse des taux directeurs des banques centrales entraîne une augmentation du rendement des obligations souveraines et corporate.
En 2024, le rendement moyen devrait atteindre les 2,5 %, mais la situation varie en fonction des compagnies d'assurances et des contrats souscrits. Voici la réponse à cette question. Incontournable, l'assurance-vie a néanmoins été peu rémunératrice au cours des dernières années.
Les projections pour 2024 anticipent une augmentation notable, avec un taux moyen prévu de 3%. Cependant, il convient de noter que ces taux ne seront pas uniformes pour tous les contrats. En effet, des disparités importantes sont prévues, avec des taux pouvant varier de 1,80% à 4,50% selon les contrats d'assurance-vie.
Problème, les fonds en euros suscitent aujourd'hui de nombreuses inquiétudes. Accès de plus en plus réduit ou conditionné par les compagnies, garantie revue à la baisse sur un plan contractuel, intervention des autorités publiques, les clignotants sont au rouge. Faut-il s'en détourner pour autant ? Pas si vite.
Chaque fonds euros propose un rendement relativement similaire puisque leur stratégie d'investissement est généralement la même. Ainsi, en 2023, une assurance vie en fonds euros peut vous rapporter entre 2 et 3 % par an.
En pratique, le risque de perte est égal à 100 %. Certes, la probabilité de la survenance d'une telle situation – synonyme de faillite – est faible, mais le risque est bien de tout perdre. En revanche, impossible de perdre plus que sa mise si votre investissement s'est effectué au comptant.
Si vous souhaitez effectuer un rachat ou un retrait partiel, le montant minimum pour garder votre compte ouvert dépend de l'enveloppe d'investissement : Assurance-vie : le minimum à conserver sur votre contrat est 100 €
soit en pourcentage : la fourchette est comprise entre 0,5% et 1% et les frais s'appliquent sur le montant de l'épargne transférée, soit forfaitairement : ils sont prélevés à chaque opération de transfert, quel que soit le montant, et peuvent varier d'une dizaine d'euros à près d'une centaine d'euros.
L'assurance-vie est généralement un produit d'épargne “vie entière” qu'il est possible d'arrêter à tout moment, sans condition d'ancienneté du contrat (pas de nécessité d'attendre l'échéance ou sa date anniversaire).
Voici tout de même 3 contrats vie en fonds euro qui récoltent souvent les honneurs ces dernières années : – Fortuneo vie avec un taux de rendement net de 1,80 % en 2021. – Garance Épargne avec un taux 2021 de 2,75 %. – Monceau Assurances avec un taux de 1,90 % pour son contrat Dynavie en 2021.
Il existe aujourd'hui plusieurs explications à la remontée des fonds en euros. Parmi les raisons qui ont contribué à relever les taux des fonds euros, on distingue la hausse des taux directeurs, la réserve des investisseurs et la hausse de la concurrence.
Le fameux cap des 8 ans de détention permet en effet de bénéficier d'abattements avant imposition pour tout retrait (ou rachat dans le jargon de l'assurance vie). L'abattement atteint 4 600 euros pour une personne seule et 9 200 euros pour un couple soumis à imposition commune.
Optimiser la fiscalité lors de la succession en cas de décès
Ouvrir plusieurs contrats d'assurance vie s'avère un avantage certain pour optimiser la fiscalité de vos héritiers en cas de décès. La loi française prévoit un abattement fiscal de 152 500 euros par bénéficiaire d'un contrat d'assurance vie.
Les deux livrets réglementés jouissent des mêmes avantages (épargne garantie et toujours disponible, liberté de versements et des retraits, intérêts défiscalisés, etc.) mais le LEP est deux fois plus rentable que le Livret A. Actuellement, ce dernier affiche un taux d'intérêt à 3%, quand il est à 6% pour le LEP.
Qu'est-ce que le fonds en euros ? Un fonds en euros est un support d'investissement spécifique aux contrats d'assurance-vie et de capitalisation. Chaque année, les intérêts sont définitivement acquis et s'ajoutent au capital garanti.
Les 3 possibilités sont : la réduction du nominal des titres, la réduction du nombre de titres, le rachat de certains titres par la société. La distribution de dividendes : les dividendes étant une distribution des bénéfices, la distribution vient donc baisser le montant des capitaux propres.
L'argent investi par le fonds de Private Equity permet le plus souvent d'accélérer le développement de l'entreprise. Il permet de recruter, ce qui a un impact positif sur l'emploi dans la région.
Quelle somme peut-on mettre sur une assurance-vie après 70 ans ? La loi française ne définit aucun plafond de versement à respecter pour une assurance-vie. En d'autres termes, vous êtes libre de placer tout l'argent que vous souhaitez sur votre compte.
Dans le détail, côté Crédit agricole, le rendement de base servi se hisse à 2,40% sur le contrat Predissime 9 série 2, à 2,80% pour Floriane 2 et enfin 2,95% pour Anaé. Des taux qui peuvent grimper bien plus haut en fonction du pourcentage d'unités de compte (UC) détenues par l'épargnant.