L'imprimerie permet une forte et rapide diffusion des idées
L'humanisme est un mouvement littéraire et artistique né en Italie au XVIe siècle avec le poète Pétrarque. Il se propage ensuite à l'ensemble de l'Europe, notamment grâce à l'invention de l'imprimerie par Gutenberg en 1448.
Sa diffusion. L'humanisme naît en Italie et gagne une grande partie de l'Europe. Ses représentants, lettrés et savants, voyagent beaucoup, se rencontrent et correspondent entre eux pour échanger des idées. L'humanisme se propage également grâce au développement des universités et à celui de l'imprimerie.
Les philosophes disent que l'humanisme est une philosophie de l'homme dont les valeurs humaines sont au-dessus de tout. L'homme représente la valeur suprême et encore une fin, nullement un moyen.
Au milieu du XVe siècle, l'allemand Johannes Gutenberg invente le procédé de l'imprimerie dans son atelier de Mayence. Très vite, de grands centres d'imprimerie sont fondés en Europe. L'imprimerie permet la diffusion de l'humanisme, et la redécouverte de la culture grecque et latine.
Au 16e, les voyages, les échanges, la diffusion des livres, et des manuels d'enseignement achèvent de répandre l'humanisme en Europe. Les travaux de traduction et d'édition de textes antiques se développent. Les foyers humanistes sont multiples, Lyon (France), Padoue (Italie), Bologne (Italie), Bâle (Suisse).
(Doc. 1 et 2) Les humanistes communiquent entre eux à travers toute l'Europe, d'abord en se retrouvant dans des villes qui sont à la fois des centres intellectuels avec des universités (Cambridge, Mayence ou encore Paris) et des lieux de développement de l'imprimerie. L'humanisme est un mouvement intellectuel urbain.
Buts des humanistes
Les humanistes de la Renaissance souhaitaient éduquer l'homme pour le grandir et bâtir une société meilleure, plus morale, fondée sur le respect de l'être humain.
L'humanisme met alors en valeur la pensée, la culture et l'art. Pour se développer, il faut donc en apprendre le plus possible sur ces 3 sphères. Toute cette étude doit aussi se faire en se basant sur les textes antiques.
1. Philosophie qui place l'homme et les valeurs humaines au-dessus de toutes les autres valeurs.
La diffusion des idées humanistes : le rôle des éditeurs
Dans ce contexte, la mise au point de l'imprimerie par Gutenberg, au milieu du xve siècle, a permis la diffusion des connaissances techniques et du savoir dans toute l'Europe.
Les humanistes ont en commun de manifester un appétit de savoir visant l'épanouissement de l'Homme, rendu plus humain par la culture. Ils partagent l'idée, exprimée avec force par Érasme, que l'humanité se dégage peu à peu de l'état de nature, et qu'en conséquence, le milieu humain n'est pas la nature, mais la culture.
La diffusion des idées. Les idées des lumières ont été diffusées dans toute l'Europe, grâce aux rencontres avec les philosophes dans les salons littéraires, les cafés (alors interdits aux femmes) et aussi par les livres et les journaux vendus un peu partout par des colporteurs.
L'humanisme est une pensée philosophique née au XVème siècle, durant la période de la Renaissance en Europe. À cette époque, le mouvement humaniste se veut la jonction de valeurs humaines liées aux origines judéo-chrétiennes et à l'Antiquité gréco-romaine. Ce mouvement est empreint d'une profonde laïcité.
L'humanisme donne en effet une place centrale à l'homme, ce qui remet en cause totalement la pensée de l'Eglise. Selon les humanistes, l'homme n'est plus un pécheur humilié devant Dieu et déchu par le péché originel.
Pour faire simple, l'humanisme est un mouvement culturel et artistique européen de la Renaissance qui se caractérise par la foi en l'homme, par l'intérêt pour toutes les formes de la connaissance et par la redécouverte de la littérature de l'Antiquité.
La culture humaniste engage fortement une certaine conception de la littérature. Définie sous l'angle du patrimoine à transmettre, elle est signifiée essentiellement à travers les valeurs humanistes dont elle est porteuse ou comme un lieu privilégié de leur élaboration et de leur partage.
Non seulement peintre virtuose, auteur des plus grands chefs-d'œuvre de l'Histoire, il fut aussi un inventeur visionnaire, un architecte et un théoricien. Il incarne incontestablement le génie universel et humaniste de la Renaissance.
Rabelais est donc bien un humaniste. En effet, comme les hommes de ce courant, il croit que l'Homme peut être bon, et que l'Homme doit pouvoir choisir sa propre vie. Il a foi en l'humanité, il la croit capable de faire ce qu'il faut pour être heureuse, trouver le bonheur, et le conserver.
L'humanisme associe les connaissances et l'évolution de la société. Le partage des connaissances est donc extrêmement important dans la philosophie humaniste. C'est pourquoi le rapport à l'éducation va se modifier avec les humanistes.
Le terme signifie « instruit, cultivé » et désigne donc des intellectuels : des lettrés, savants. Les humanistes veulent rompre avec le Moyen-Âge considéré comme une période de ténèbres et reviennent aux textes de l'Antiquité grecque et latine.
Les humanistes de la Renaissance sont des érudits qui ont soif de savoir. Ils affirment leur foi dans l'être humain qu'ils mettent au centre de leurs préoccupations et dont ils recherchent l'épanouissement. L'humanisme propose de nouvelles valeurs fondées sur la raison et le libre arbitre.
Le mot humaniste apparaît en Europe occidentale au XVIe siècle, vers 1539. Il désigne les érudits qui ne se contentent plus de la connaissance du latin, la langue commune à toutes les personnes instruites de leur époque, mais étudient aussi les autres langues prestigieuses de l'Antiquité, le grec et l'hébreu.
Aux XVe et XVIe siècles, les intellectuels humanistes rompent avec le Moyen Âge. Prenant l'Antiquité pour modèle, ils font renaître l'état d'esprit antique grâce aux sources grecques et latines sur lesquelles ils travaillent.