Il s'agit d'une forme d'oxydation accélérée qui se produit entre les composants et les sels fondus déposés à sa surface. Le sulfate de sodium (Na2SO4) est généralement le principal dépôt à l'origine de la corrosion thermique.
L'eau peut créer une oxydation de surface. Le sel et les solutions acides, comme le vinaigre, vont attaquer le métal et provoquer d'abord de l'oxydation puis de la corrosion dans le cas du fer et le papier d'aluminium.
Quand des sels, acides ou composés alcalins sont ajoutés à l'eau, la concentration ionique et la conductivité électrique du fluide augmentent. Cela entraîne une accélération du processus de corrosion.
Les mécanismes de la corrosion marine découlent de l'ensemble des interactions physico-chimiques et mécaniques entre les matériaux et cet environnement particulier qu'est le milieu marin. La forte conductivité électrique de l'eau de mer favorise les couplages galvaniques et les piles de corrosion.
La corrosion est le phénomène suivant lequel les métaux et les alliages métalliques subissent de la part de leur environnement, quel qu'il soit, une attaque dont la conséquence est de les faire retourner vers leur forme d'origine, de minerais.
Les causes de la corrosion
La corrosion est principalement due à l'humidité et aux réactions électrochimiques qui arrivent entre une fixation et ses composants accouplés. Quand une goutte d'eau se dépose sur une surface plane en fer et que cette surface est exposée à l'air, la surface se remplit en oxygène.
Les exemples les plus connus sont la dégradation des métaux à l'air, à l'eau ou à l'humidité ce qui entraine la formation de produits de corrosion comme la rouille sur le fer et l'acier ou la formation de patine sur le cuivre et ses alliages (bronze, laiton).
L'eau, le sel et le dioxygène sont des agents favorisant la corrosion du fer. En particulier, l'action simultanée du dioxygène de l'air et de l'eau favorise la corrosion du fer. Quant au milieu salin, il accélère le phénomène de corrosion.
Les termes de rouille et de corrosion sont souvent utilisés pour désigner la même chose, bien que la notion de corrosion soit plus vaste que la notion de rouille.
Il existe une différence entre l'oxydation et la corrosion. En effet, l'oxydation est l'attaque du dioxygène – généralement de l'air ou de l'eau – sur un matériau, tandis que la corrosion est le résultat de cette attaque : la détérioration.
L'air, si le taux d'humidité est faible, n'a pas d'effet. L'eau peut créer une oxydation de surface. Le sel et les solutions acides, comme le vinaigre, vont attaquer le métal et provoquer d'abord de l'oxydation puis de la corrosion dans le cas du fer et le papier d'aluminium.
La corrosion est accélérée en milieu marin, en effet les ions hydroxydes et le métal se rencontrent plus facilement car l'eau salée est beaucoup plus conductrice que l'eau douce. Plusieurs solutions s'offrent à vous, pour traiter ce problème de rouille.
Le sel d'épandage ne fait pas qu'accélérer la corrosion. Il agit aussi sur les pièces en caoutchouc et en plastique.
La formation de la rouille
La rouille se forme lorsqu'une réaction d'oxydoréduction se déclenche entre du fer, ou un alliage à base de fer, de l'oxygène et de l'eau. La partie du fer en contact avec l'eau joue le rôle de l'anode et l'autre partie celui de la cathode.
Cette corrosion se compose principalement de lépidocrocite, un oxyhydroxyde de fer dont la formule chimique est γ-FeO(OH), également appelé « oxyhydroxyde de fer(III) » ou « oxohydroxyde de fer(III) » (Selwyn, 2004).
Quels sont les symptômes de l'oxydation ? Un agent oxydant (le plus connu étant l'oxygène) va capter des électrons provenant d'un agent (votre smartphone) et empêcher toute transmission d'électricité. Cela se traduit par un téléphone portable (ou tout objet électronique) complètement inutilisable.
L'or est un des rares métaux à ne subir aucune corrosion. Il est insensible aux attaques de l'air et de ses constituants et conserve ainsi son éclat et sa couleur malgré une exposition prolongée à l'air libre. On dit que l'or est inaltérable et c'est ce qui en fit certainement, avec sa couleur, un métal précieux.
Lorsque deux métaux sont en contact, c'est le métal le plus actif qui est le plus sujet à la corrosion galvanique. À titre d'exemple, si du zinc est en contact avec de l'acier doux, le zinc peut être touché par la corrosion galvanique, car c'est le métal le plus actif.
L'attaque de l'oxygène commence bien à leur surface mais peu à peu cette oxydation forme une fine pellicule imperméable à l'air. L'oxygène de l'air ne peut donc plus les atteindre. L'oxydation du cuivre et du zinc est stoppée. Ces métaux ne seront donc pas détruits par la rouille.
L'acier se corrode (ou rouille) quand il est exposé à l'oxygène ou à l'air. De plus, la présence d'autres agents atmosphériques tels que l'eau (pluie, humidité de l'air) et le sel (embruns) a pour effet d'accélérer le processus de corrosion.
Cette réaction est due au phénomène d'oxydation des composants du fer en présence de dioxygène (O2) et d'eau. Dès lors qu'ils sont réunis, une réaction chimique se produit : la corrosion. Une couche d'oxyde ferrique, de couleur brunâtre, se forme progressivement à la surface.
Plomb et zinc s'oxydent avec une patine gris clair (souvent appelée rouille blanche), alors que le cuivre passe rapidement d'une couleur orangée non oxydée à une couleur verte caractéristique (souvent appelée rouille verte).
La résistance à la corrosion et la ductilité d'un acier inoxydable dépendent de deux éléments essentiels : le chrome et le nickel. L'ajout de chrome (plus de 10 %) transforme un acier en acier inoxydable grâce à la formation d'une couche d'oxyde riche en chrome adhérente et invisible.
La protection anodique: cela consiste en recouvrir l'équipement d'une matière comme l'étain, chargée de protéger le métal et de le rendre moins sensible à la corrosion. La surface métallique à protéger devient une anode. La protection cathodique: la surface traitée s'oxyde et empêche la corrosion.