Une séance de sport intensif améliore la mémoire grâce à l'action des endocannabinoïdes, selon une étude de l'Université de Genève (UNIGE) publiée dans Scientific Reports. Ces petites molécules, produites par l'organisme lors d'un effort physique, sont connues pour augmenter la plasticité synaptique.
En explorant les bénéfices du sport sur la mémoire et l'apprentissage moteur, des scientifiques de l'Université de Genève (UNIGE) démontrent qu'une séance d'exercice physique intensif aussi brève que 15 minutes de vélo améliore la mémoire, notamment l'acquisition de nouvelles compétences motrices.
En oxygénant le cerveau, l'activité physique permet de le stimuler, renforçant ainsi la mémoire, mais aussi d'entretenir nos fonctions cognitives, c'est-à-dire notre capacité à nous concentrer, à acquérir des connaissances, à raisonner, à utiliser nos facultés de coordination…
L'exercice physique stimule la production d'une protéine nourricière, le BDNF, qui favorise la croissance et la survie des neurones. Une activité physique exigeante sur le plan mental pourrait renforcer ce processus.
Le sport augmenterait l'activité de neurotransmetteurs dans des zones cérébrales contrôlant les émotions et impliquées dans la survenue des maladies mentales. «Lorsqu'on entraîne son corps, on stimule son cerveau: on en a aujourd'hui la preuve grâce à la neuro-imagerie», souligne le psychiatre Boris Cyrulnik.
La santé du cerveau passe aussi par l'activité physique
En quelques mots, le sport augmente la plasticité cérébrale, renforce les connexions synaptiques, développe la neurogenèse et améliore le métabolisme du cerveau ainsi que la fonction vasculaire cérébrale.
Durant un exercice physique, des hormones du bien-être, les endorphines, sont libérées. Vous vous sentez mieux, votre degré d'anxiété s'en trouve diminué et votre sommeil apaisé. Le sport permet aussi au cerveau de libérer de la dopamine, un neurotransmetteur qui intervient dans les mécanismes de la récompense.
Les sports de précision : le tir à l'arc ou le tir de fléchettes qui font travailler la concentration. Les sports qui permettent d'apaiser l'activité cérébrale : le yoga et la danse qui permet d'entretenir l'intellect et la vivacité.
L'endorphine permet de contrôler la réponse de douleur et de plaisir. Elle peut rehausser l'humeur et la concentration et potentiellement mener à un sentiment d'euphorie. La dopamine va activer le système de récompense et peut stimuler la motivation.
1- Football américain
Le football, c'est le sport cliché des commotions. Près de la moitié des commotions rapportées dans le sport de niveau secondaire proviennent du football. Il a aussi le plus haut taux de commotions, avec 70,4.
Les muscles ont donc une mémoire de leur condition physique et de leur force antérieures, codée dans leurs gènes (ADN).
Une augmentation du volume des ventricules (ensemble de cavités à l'intérieur du cerveau où circule le liquide céphalorachidien), et une diminution du nombre de neurones dans différentes zones, notamment l'hippocampe (important pour la mémoire, l'orientation dans l'espace, etc.).
Elle confirme qu'une seule séance d'activité physique (marche, course, vélo), de deux minutes à une heure, d'intensité modérée à élevée, suivie d'une brève récupération, a des effets positifs sur l'apprentissage, la mémoire, les fonctions cognitives liées à la concentration et l'attention des jeunes adultes de 18 à 35 ...
Il a en effet été observé que l'activité physique permet de maintenir ou d'améliorer la santé mentale et de réduire le risque de troubles mentaux en agissant sur des facteurs psychologiques tels que le renforcement de l'estime de soi, le sentiment d'auto-efficacité et de contrôle de soi(6, 12).
Cardio-respiratoire, musculaire, d'assouplissement et d'équilibre : les activités physiques et sportives se répartissent en quatre catégories, selon les fonctions physiologiques qu'elles sollicitent. Si toutes apportent un bénéfice, elles ont cependant des effets différents sur la santé.
L'inactivité physique est aussi associée à un risque accru de développer ou d'aggraver des maladies chroniques telles que l'insuffisance cardiaque, les maladies cardiovasculaires, l'accident vasculaire cérébral, le diabète de type 2, l'hypertension, certains cancers et l'ostéoporose.
Le running, le meilleur sport pour améliorer ses capacités cérébrales. Si l'activité physique ne génère pas de connaissance propre, elle prépare donc le cerveau à l'apprentissage.
Le sport modifie les sécrétions de dopamine, d'adrénaline et d'endorphine. Ces substances agissent au niveau cérébral et apportent une sensation de bien-être. Le sport améliore aussi les interactions sociales, diminue l'irritabilité, le stress, la fatigue, améliore le sommeil et dope la confiance en soi.
Courir, nager, faire du vélo… Une activité physique régulière diminue les symptômes des personnes dépressives. Pour beaucoup de patients, ce serait même le traitement le plus efficace et le plus sain.
La méthode reine de l'entrainement mental, c'est la visualisation. La visualisation consiste à s'imaginer mentalement réussir une action ou même un match tout entier. Le fait de se visualiser réussir nous familiarise avec cette idée et nous permet de mieux prendre conscience que nous en sommes capables.
En quoi le sport peut-il aider ? Il relâche des neurotransmetteurs qui régulent l'humeur et des hormones comme la dopamine, la sérotonine et les endorphines qui peuvent aider les personnes qui souffrent d'anxiété.
Saverio Tomasella ajoute que, quoi qu'il en soit, une pratique sportive régulière, la marche dans la nature, la randonnée en montagne ou une activité dans les domaines de la danse, du chant, du théâtre, permettent aux jeunes hypersensibles de mieux se sentir dans leurs corps et de s'affirmer plus facilement.
Faire du sport sans être sportive, c'est possible !
La marche. La natation. Le yoga. La danse.