Nous l'avons déjà évoqué, un excès d'hormones du stress, particulièrement du cortisol, freinent les apprentissages. L'interaction se fait au niveau cérébral : l'hippocampe, essentielle pour permettre la mémorisation à long terme , se voit totalement paralysée par l'excès de cortisol.
Selon la demande et ses capacités à la satisfaire l'enfant va se sentir « capable » ou « incapable ». Le stress génère un niveau d'activité émotionnelle incompatible avec le travail scolaire. En état de stress élevé, les émotions envahissent la pensée de l'enfant et le submergent.
Difficultés durables, troubles des apprentissages, estime de soi et confiance en soi fragile, défaut de motivation, difficultés familiales. Autant de facteurs qui jettent parfois un peu d'ombre au tableau des résultats des élèves et peuvent rendre le parcours scolaire chaotique.
Le stress à l'école peut également provenir d'une mauvaise expérience, une relation tendue avec un enseignant jugé trop sévère, des difficultés à s'intégrer dans la classe, la peur d'être interrogé, de mal faire… L'école en elle-même peut aussi être perçue comme source de stress.
Certains chercheurs définissent le stress scolaire comme « un état de stress chronique chez des élèves s'étant fixés des buts inatteignables ou dont la perception des attentes que leur entourage peut avoir d'eux dépasse leurs capacités » (Zakari et al, 2008).
Selon l'APA, 59 % des ados se disent stressés par la difficile conciliation entre leurs nombreuses activités (scolaires, sportives, familiales). L'anxiété des jeunes est étroitement liée aux transformations physiques, mentales, aux bouleversements hormonaux qui interviennent lors de cette période charnière.
Encouragez-le à faire des jeux vigoureux, afin qu'il évacue ses tensions, son agressivité. Cherchez avec lui les jeux qu'il pourrait faire à l'intérieur de la maison. Incitez-le à communiquer avec ses amis, par téléphone, par Internet.
Les conséquences d'une telle dévalorisation sont nettes au niveau affectif : cela provoque des sentiments de menace et d'insécurité. L'échec est également source de comportements significatifs. Il favorise les comportements de tricherie, ou antisocial.
L'échec scolaire se manifeste sous deux aspects : le retard scolaire (l'incapacité temporaire de faire face aux activités scolaires et l'incapacité ou le refus d'apprendre) et l'abandon ou le redoublement de classe.
La vie universitaire constitue un contexte unique qui peut favoriser le stress. La présence d'un climat de compétition dans certains programmes, l'accent souvent mis sur les notes et sur la performance, en plus du rythme élevé de l'apprentissage universitaire peuvent générer une pression constante.
La définition exacte du stress est une réaction d'adaptation naturelle face à un évènement. On parle le plus souvent du stress inadapté : en anglais le « distress » (ou « détresse ») avec son cortège de symptômes physiques et sur notre santé, nos émotions, notre mental... et nos comportements.
Une bonne préparation passe aussi par une bonne hygiène de vie : une activité physique régulière — le sport sécrète des endorphines agissant directement sur le niveau de stress — une alimentation équilibrée, sans oublier un sommeil réparateur. « Évitez de réviser toute la nuit.
Mais, qu'est-ce qui peut stresser votre enfant ? Il n'a ni souci de travail, de logement, d'argent… Toutefois, l'école, les relations familiales, avec l'enseignant ou avec les amis, l'organisation, un environnement instable, un événement inhabituel ou des changements de repères (maison, école, déménagement, naissance…)
Les principales sources de stress chez l'enfant
Les causes principales : la plus importante source de stress est la séparation d'avec les parents. "Même une semaine de séparation, le temps de vacances chez les grands-parents peut être source d'angoisse pour l'enfant", explique Véronique Lemoine Cordier.
Toutefois, la seule chose qui ne change pas avec le stress, ce sont ses causes : la nouveauté, l'imprévisibilité, et l'absence de contrôle. Travailler sur ces trois composantes, c'est assurer à soi-même et à sa famille une saine harmonie.
Leurs capacités cognitives peuvent alors se retrouver limitées, ou à l'inverse « boostées » suivant la nature des stresseurs en jeu. Un état de stress trop important pourrait par exemple freiner les élèves dans leurs apprentissages, contrecarrant ainsi l'objectif même de leur formation.
une pression routinière, au travail, à l'école, dans la famille ou encore pour tout autre responsabilité ; un stress provoqué par un changement soudain et imprévu, tel qu'un divorce, un changement de travail ou encore l'apparition d'une maladie ; un épisode traumatique : une catastrophe naturelle, un attentat, etc.
Les moins de 35 ans (59 %) ; • Les femmes (45 %) ; • Les employés (58 %) ; • Les ouvriers (57 %). Les chiffres parlent d'eux-mêmes, le quotidien de nos compatriotes est plus anxiogène que les crises mondiales ! Les sources de stress du quotidien ont été citées en première position par 56 % des Français.