Après certains verbes : le subjonctif s'emploie dans la subordonnée si le verbe de la principale exprime le doute, l'improbabilité, la volonté, le désir, la défense, la nécessité, la possibilité, l'impossibilité ou un sentiment. Je doute que vous arriviez à temps.
Le subjonctif s'emploie quand la réalisation de l'action exprimée par le verbe est mise en doute (est incertaine) ou rejetée. J'espère que tu comprends. Je voudrais que tu comprennes.
Valeur du subjonctif
C'est le mode du doute, de l'indécision, de la crainte et de la volonté : Je veux que tu viennes. Il se peut qu'il vienne. Contrairement à l'indicatif, qui exprime une action qui existe réellement, le subjonctif exprime une action envisagée dans sa virtualité par le locuteur.
Il y a quatre temps au subjonctif : le présent, le passé, l'imparfait et le plus que parfait. Seuls les deux premier sont couramment utilisés.
Exemples – Verbe aimer
Subjonctif présent : que j'aime. Subjonctif imparfait : que j'aimasse. Subjonctif passé : que j'aie aimé. Subjonctif plus-que-parfait : que j'eusse aimé.
La conjonction "après que" est suivie d'un indicatif et non pas d'un subjonctif : Le médecin est reparti après qu'il a examiné le patient. Les verbes "décider" et "espérer" sont suivis d'un indicatif même s'ils expriment une opinion.
Le subjonctif s'emploie quand la réalisation de l'action exprimée par le verbe est mise en doute, est incertaine ou rejetée. L'indicatif exprime la réalité, la certitude. - Moi, que j'aille travailler ! Il est exclu que je le fasse.
On met toujours au subjonctif une proposition sujet introduite par "que". Qu'il ait réussi me réjouit beaucoup. A) Dans les propositions indépendantes ou principales, il est alors le mode de l'affectivité et permet, avec l'aide de la ponctuation, l'expression de nombreux sentiments.
La construction du subjonctif se fait en général grâce aux conjonctions de subordination « que » ou « qu' » qu'on place devant le pronom personnel qui précède le verbe conjugué. Par exemples : que nous fassions, que tu dises, qu'il sache, qu'ils chantent.
Le gérondif est la forme adverbiale du verbe, qui indique les circonstances de l'action exprimée par le verbe de la phrase auquel il se rapporte. C'est un mode impersonnel, car il n'a pas de désignation spéciale de la personne grammaticale, mais il a pour sujet le même que celui du verbe principal.
Verbes de doute/incertitude (douter, ne pas → être sûr , ne pas être certain ...)
Le subjonctif est utilisé quand l'action est supposée, douteuse, désirée ou dépend d'un sentiment, d'un ordre aussi. Remarquons la conjonction que qui introduit le subjonctif dans les 3 phrases. Le conditionnel est utilisé quand l'action est soumise à une condition, à une hypothèse.
Il est possible que + subjonctif : Il est possible qu'il vienne demain.
Après « je pense que » à la forme affirmative, on emploie l'indicatif. Ce choix entre indicatif et subjonctif après des verbes exprimant la subjectivité est parfois difficile à justifier. Mais : j'ai peur qu'il vienne – je veux qu'il vienne – je souhaite qu'il vienne.
Les valeurs du subjonctif présent
Il s'agit d'une action non-réalisée au moment où on s'exprime. La plupart du temps, ces verbes se retrouvent dans une proposition subordonnée introduite par la conjonction que ou quoi.
Attention : les verbes tels que penser que et croire que à la forme négative sont suivis du subjonctif : Je ne pense pas qu'il soit si vieux. Elle ne croit pas que je puisse arrêter de fumer.
● «Si j'aurais su»
C'est même tout le contraire! Rappelons la règle: lorsqu'on emploie la conjonction «si», qui traduit de fait une condition, il est inutile d'y ajouter un verbe conjugué au conditionnel. Ainsi, il faut écrire: «Si j'avais su, je ne serais pas venu.»
Retenons d'abord que les deux sont corrects mais qu'ils ne signifient pas la même chose. Voyons la conjugaison complète : au futur simple : j'aurai, tu auras, il aura, nous aurons, vous aurez, ils auront. au conditionnel présent : j'aurais, tu aurais, il aurait, nous aurions, vous auriez, ils auraient.
Les terminaisons du subjonctif sont les suivantes : -e, -es, -e, -ions, -iez, -ent (sauf pour avoir et être). Elles s'ajoutent, en général, au radical du participe présent.
Certainement, probablement, sans doute, ceci est discutable, il est probable que, il est possible que, il me semble que, il me paraît que ........
La certitude est l'état de l'esprit qui sait posséder la vérité: c'est donc l'effet de la vérité sur le moi. La certitude ne s'oppose pas à l'ignorance, dont le contraire est la science, mais au doute. Le doute, c'est l'état de l'esprit qui ne se sent pas en possession de la vérité.
conditionnel
1. Mode du verbe qui sert à présenter l'action comme une éventualité ou comme la conséquence d'un fait supposé, d'une condition. (Le français possède un conditionnel présent [j'aimerais] et un conditionnel passé [j'aurais aimé] dont il existe une variante littéraire [j'eusse aimé].)
Le mode participe est impersonnel c'est-à-dire qu'il n'est pas précédé des pronoms je, tu, il, nous, vous et ils. L'usage le plus courant du participe est de pouvoir désigner le verbe comme un adjectif tout en gardant ses propriétés de verbe.