Depuis les années 1990, le tatouage au Japon étant facilement associé à la mafia du pays, certains lieux et certaines enseignes interdisent leur accès aux personnes tatouées, afin d'empêcher les yakuzas d'y entrer.
Avertissement aux voyageurs tatoués : si la loi anti-tatouage fut abandonnée en 1948 au pays du Soleil-Levant, cette pratique corporelle est encore aujourd'hui volontiers assimilée aux gangs de yakuzas.
L'interdiction des tatouages au Japon est complètement levée en 1948, sous l'occupation américaine d'après-guerre. Néanmoins, la mauvaise image associée à la mafia japonaise reste fermement ancrée dans la société, d'où les nombreux lieux interdisant encore aujourd'hui les personnes tatouées.
Certains expliquent aussi son interdiction par la volonté féroce du gouvernement de créer un Japon uniformisé. Faire disparaitre les tatouages était alors une manière de rejeter la culture des minorités aïnous et okinawaïennes et d'obliger les criminels à entrer dans le rang.
Le tatouage des côtes est connu pour être l'un des endroits les plus douloureux pour se faire tatouer. En effet, les côtes sont très proches de la peau, ce qui signifie qu'il y a très peu de tissu entre l'os et l'aiguille.
Détendez vous, respirez (inspirez/nez – expirez/bouche) et ne vous laissez pas partir dans l'escalade psychologique et la panique. Essayez de ne pas vous focaliser sur la douleur. Vous pouvez par exemple venir avec vos écouteurs et vous passer la musique qui vous apaise ou qui simplement vous plait.
Les parties du corps où il y a du muscle et de la graisse sont ainsi à privilégier pour ne pas avoir trop mal. Les tatouages sur les bras sont souvent les plus réputés pour sauter le pas. Que ce soit l'avant-bras ou le biceps, il s'agit d'une zone avec peu de nerfs et un peu de graisse et de muscles.
Le Japon a une vision bien particulière du tatouage. Si vous êtes tatoué(e) et que vous prévoyez de vous rendre au pays du soleil levant, vous constaterez bien rapidement qu'il s'agit d'un art mal perçu, qui pourrait même vous fermer certaines portes de la vie en société.
Peu à peu, les yakuzas, membres de sociétés du crime issus des bas-fonds, ont fait du tatouage (irezumi) un signe de fierté et de reconnaissance, pour s'opposer aux seigneurs et à leurs samouraïs (qui eux n'étaient jamais tatoués).
Les pigments bleu et vert interdits en 2023
Les tatoueurs espèrent notamment une révision du texte qui prévoit également l'interdiction de pigments bleu et vert en 2023.
Le tatouage traditionnel japonais était utilisé par les premiers habitants du Japon : les Aïnous. Des pêcheurs, artisans et chasseurs, qui se tatouaient afin de se protéger des mauvais esprits, mais aussi pour des raisons esthétiques et sociales. En effet, chaque signe ou forme avait une signification.
le tatouage est bien plus qu'un simple dessin sur la peau. C'est un moyen de s'exprimer, de se guérir, de sortir de ses complexes et d'embellir le corps. Pour de nombreuses personnes, le tatouage est un véritable art de vivre, et il est facile de comprendre pourquoi.
On recense désormais des tatoués dans toutes les classes sociales, toutes générations confondues. Parmi les adeptes du dermographe, les 18-35 ans sont majoritaires. Les femmes se font aussi davantage tatouer que les hommes, aujourd'hui.
L'infection est le plus souvent locale : abcès, pustule , cellulite ou érysipèle. La gravité de ces infections dépend de la dissémination éventuelle mais rare du germe dans le sang et les tissus avoisinants. Cette infection peut entraîner des risques d'endocardite (atteinte de la paroi interne du cœur) par exemple.
Ancrer une émotion par le tatouage
Un tatouage, par définition, restera toute notre vie sur notre peau. On peut alors faire le choix de vouloir ancrer dans notre corps une émotion pour qu'elle reste en nous à jamais. Chacun ou chacune peut graver un souvenir, ou rendre hommage à une personne qui lui est chère.
Le sixième Yamaguchi-gumi (六代目山口組, Rokudaime Yamaguchi-gumi) est la plus grande famille yakuza actuelle. Il porte le nom de son créateur, Harukichi Yamaguchi, qui le créa en 1915 avec une cinquantaine d'autres gangsters. C'est l'une des plus grandes organisations criminelles dans le monde.
De nos jours, au contraire, il s'agit tout simplement d'un élément esthétique, au même titre que le maquillage, ou un bijou en fait. Il permet de se faire plaisir, d'affirmer une personnalité ou un renouveau. Sachez-le, il est résolument accessible à tout âge !
À l'heure actuelle, l'irezumi, et le tatouage en général, est considéré par une majorité de Japonais de manière négative, comme étant une marque d'appartenance aux yakuzas, ou un symbole machiste des classes sociales les plus basses.
Cependant, le « V-sign » était déjà présent dans la culture populaire japonaise. Dans des mangas célèbres, tel que Kyojin no Hoshi (Star of the Giants), où le père d'un héros lui fait ce geste en guise d'encouragement ou encore dans un manga sur le volley-ball, dont le nom est tout simplement Sain wa V!
A l'occasion de l'exposition « Summer of Japan » dans la grande salle de lecture de la Bibliothèque d'étude et du patrimoine de Toulouse, à partir du 16 mai 2023, Rosalis fait un éclairage sur trois symboles japonais : le kimono, la fleur de cerisier et les samouraïs !
Le japon étant le pays du Soleil-Levant, le rouge représente d'une part ce dernier, mais aussi la déesse du soleil Amaterasu Omikami. Le rouge est aussi le miroir de l'éthique shintoîste qui repose sur un coeur pur et juste. Comme pour la majorité des drapeaux, la pureté et l'intégrité sont représentées par le blanc.
Pour les tracés, la douleur est précise, comme si on mettait un coup de scalpel, alors que la couleur demande un mouvement différent, plus long, on repasse plusieurs fois. » L'encre de couleur n'est pas plus douloureuse que l'encre noire, c'est la technique avec laquelle elle est appliquée qui change les sensations.
Les zones musclées ou graisseuses font moins mal tandis que les zones sensibles (entrejambe) ou dures (os) sont plus douloureuses. Mais encore une fois cela dépend des gens, de la durée du tatouage et aussi du tatoueur. La taille du tatouage compte également, plus un tatouage est petit moins il fera mal dans le temps.
Globalement, sachez qu'un tatouage pourra vous coûter entre 80 et 160 euros de l'heure en moyenne. Mais comme pour tout travail artisanal et artistique, plusieurs paramètres sont à prendre en compte et le tarif ne sera pas forcément compris dans cette fourchette de prix selon votre tatoueur.
Attention : avant la séance, évitez de consommer de l'alcool ou de prendre des médicaments qui fluidifient le sang, comme l'aspirine, car ils peuvent ralentir la cicatrisation et augmenter le risque de saignement.