La deuxième raison est la participation croissante des femmes au marché du travail avec une baisse du nombre de femmes au foyer et une augmentation de l'emploi salarié des femmes. Le nombre de mères de jeunes enfants exerçant une activité a fortement progressé au cours des dernières décennies.
La féminisation comme objet. La féminisation d'un métier ou d'une profession désigne généralement la croissance du nombre de femmes dans une activité identifiée comme masculine, au vu de l'hégémonie des personnels masculins en son sein et/ou des « qualités » socialement jugées nécessaires pour l'exercer.
En quarante ans, la participation des femmes sur le marché du travail a fortement augmenté, se rapprochant de celle des hommes : en 2018, 68 % des femmes de 15 à 64 ans sont actives, qu'elles soient en emploi ou au chômage, soit 8 points de moins que les hommes ; cet écart était de 31 points en 1975.
Le développement de l'emploi féminin est perçu comme une protection nécessaire face au risque de pauvreté, lié à une absence prolongée d'emploi ; ce risque est accru pour les femmes et les enfants en raison des instabilités de la vie conjugale et familiale (Esping-Andersen et alii, 2001).
Cette baisse s'explique à la fois par le rebond du chômage après la crise et par la montée du taux de temps partiel, de 1,5 point, entre 2003 et 2011. Pour les hommes âgés de 40 à 49 ans, le taux de temps partiel stagne et le repli du taux d'emploi en ETP est moindre (− 1 point).
En effet, dans une enquête emploi de l'INSEE de 2015, 41,7% des femmes déclaraient que la principale raison pour laquelle elles travaillaient à temps partiel était l'impossibilité « de travailler davantage avec [leur] emploi actuel » .
Le taux d'activité moyen entre 25 et 59 ans des femmes nées en 1945 est estimé à 65 %. Champ : femmes des générations 1935 à 1970 âgées de 25 à 59 ans. Source : enquêtes annuelles Emploi , 1982 à 2002, Insee.
Elle est le premier facteur du développement économique et humain. Elle est plus large que l'instruction. Ainsi, une entreprise, une communauté et un pays progressent et se développent proportionnellement à l'effort durable qu'ils consentent en faveur de l'éducation et de la recherche.
Une inégalité d'ordre mondial
Le taux global de participation au marché du travail chez les femmes est actuellement proche de 49 %, tandis que celui des hommes est de 75 %. Soit une différence de près de 26 points de pourcentage, qui atteint même 50 points de pourcentage dans certaines régions.
L'essor des grands magasins et l'apparition de nouveaux métiers à la fin du XIX e siècle (institutrice, infirmière, médecin) offrent aux femmes des emplois salariés. En 1906, elles représentent 38 % de la population active. Cependant, leurs salaires sont inférieurs à ceux des hommes qui occupent les mêmes postes.
Les femmes subissent un risque de bas salaire plus élevé en moyenne que les hommes, car elles occupent relativement plus souvent des emplois non qualifiés, dont les taux de rémunération horaire sont faibles, et qui sont en outre plus souvent offerts à temps partiel.
Plus de femmes qui travaillent, c'est plus de croissance, si l'on en croit une récente étude de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur les « gains économiques liés à l'égalité des sexes dans les pays nordiques ».
La loi du 13 juillet 1965 a autorisé les femmes mariées à travailler sans l'autorisation de leur époux et à ouvrir un compte en banque en leur nom propre. Retour sur une révolution rendue possible grâce à un vote presque "en catimini".
D'une manière générale, le féminisme peut être considéré comme un mouvement visant à mettre fin au sexisme, à l'exploitation et à l'oppression sexistes et à réaliser la pleine égalité de genre en droit et en pratique.
Ainsi, en 1963, sur 100 actifs en emploi, 34 en moyenne sont des femmes, alors qu'en 2014, sur 100 actifs en emplois, 48,2 en moyenne sont des femmes. Les taux d'activité féminins eux aussi s'élèvent. En 1962, seulement 40 à 45 % des femmes ayant entre 30 et 50 ans étaient déclarées actives.
La raison ? Elles sont trop faibles physiquement et elles doivent s'occuper des enfants ! C'est ainsi que, peu à peu, les femmes sont exclues du travail. Bien sûr, il y a toujours des femmes qui ont une activité.
En 2019, le revenu salarial des femmes reste inférieur en moyenne de 22 % à celui des hommes (28 % en 2000). Un peu moins d'un tiers de cet écart s'explique par des différences de durée de travail.
Le principal obstacle aux postes de direction chez les femmes interrogées est la difficulté à concilier vie professionnelle et vie personnelle. Mais les femmes soulignent aussi, davantage que les hommes, leur manque de confiance en elles (20 % contre 13 %).
Aujourd'hui encore, les femmes s'acquittent de la majorité des tâches ménagères et des soins des enfants et des parents âgés ; après un divorce ou une séparation, les femmes qui assument plus souvent la garde des enfants, plongent fréquemment dans des situations d'une grande précarité ; dans le monde professionnel, ...
Une femme moderne est une femme libre de ses choix. Certes, la liberté absolue n'existe pas, cependant, une femme moderne doit pouvoir, à l'instar de l'homme et à contraintes égales, prendre les décisions qu'elle estime lui convenir à elle et aux personnes qu'elle souhaite intégrer dans sa réflexion.
1965 - Les femmes sont enfin considérées comme des travailleuses à part entière : elles peuvent exercer une profession sans l'autorisation de leur mari, gérer leurs biens personnels elles-mêmes et toucher une allocation de chômage dont le droit leur était jusque là refusé car elles étaient considérées à la charge de ...
Pour conclure, le choix du « foyer » est plutôt un retour en arrière. Toutefois, le quotidien domestique d'une femme au travail n'est pas du tout simple. Une femme au travail, pour vraiment réussir et sa vie professionnelle et sa vie familiale, doit être bien organisée et avoir une bonne mémoire.
En 2020, le taux de chômage est de 6,9 % pour les actifs ayant déjà travaillé. Il est plus faible pour les agriculteurs (0,6 %), les artisans, commerçants et chefs d'entreprise (3,6 %), les cadres (3,7 %), ainsi que pour les professions intermédiaires (4,8 %) et les employés qualifiés (6,5 %) (figure 1).