Description. Un trou noir est une région de l'espace dont le champ gravitationnel est si intense qu'il empêche toute forme de matière ou de rayonnement de s'en échapper. Un trou noir est créé après la mort d'une étoile très massive.
Au centre d'un trou noir se situe une région dans laquelle le champ gravitationnel et certaines distorsions de l'espace-temps (on parle plutôt de courbure de l'espace-temps) divergent à l'infini, quel que soit le changement de coordonnées. Cette région s'appelle une singularité gravitationnelle.
À l'intérieur des trous noirs et autour d'eux, le champ gravitationnel est tellement puissant que rien ne parvient à s'échapper, ni même la lumière. Cela signifie que les trous noirs n'émettent aucune onde lumineuse et n'ont donc aucune couleur.
Les trous noirs jouent aujourd'hui un rôle crucial non seulement en astrophysique mais aussi en physique des particules, et en particulier dans les théories essayant d'unifier la relativité générale et la physique quantique.
Généralement, un trou noir absorbe toute la matière qui s'approche "trop près" de lui. A l'heure actuelle, plusieurs théories sont proposées pour expliquer ce que devient cette matière: → Certains scientifiques émettent l'hypothèse que toute la matière absorbée passe dans un autre univers que le nôtre.
Un quasar est composé de trois grandes parties principales : le trou noir supermassif ,comportant la quasi-totalité de la masse du quasar (de quelques millions à quelques dizaines de milliards de fois la masse du Soleil).
Les trous noirs sont très froids : leur température s'approche du zéro absolu (0 kelvin ou -273,15 degrés Celsius). Plus un trou noir est massif, plus il est froid.
Un trou blanc, aussi appelé fontaine blanche, est un objet théorique susceptible d'exister au sens où il peut être décrit par les lois de la relativité générale, mais dont l'existence dans l'Univers est considérée comme hautement spéculative.
Selon la théorie de la gravité quantique à boucles, les trous blancs seraient le destin ultime des trous noirs. La matière qui s'est effondrée dans un trou noir ressort alors de l'astre lorsque celui-ci se transforme en trou blanc.
Le terme « trou noir » a été inventé par le physicien américain John Wheeler, en 1967, pour décrire une concentration de masse-énergie qui s'est effondrée gravitationnellement sous sa propre force d'attraction et qui est devenue si compacte que même les photons ne peuvent se soustraire à cette force gravitationnelle.
Un choix simple mais efficace: l'histoire des trous noirs est passionnante. C'est un astrophysicien allemand, Karl Schwarzschild, qui prédit leur existence en 1915 (sans leur donner ce nom).
Baptisé "NGC 1277", le trou noir serait - heureusement - situé à 220 millions d'années-lumière de nous, dans une galaxie dix fois plus petite que notre Voie Lactée. Sa gueule, disproportionnée, serait onze fois plus large que l'orbite de la planète Neptune autour du Soleil.
Alors qu'en 1905 il avait démontré qu'une horloge embarquée dans un véhicule en mouvement « retardera » par rapport à celle restée immobile, en 1915, il prédisait que, tout comme la vitesse, le champ gravitationnel généré par un corps massif ralentissait les horloges ; et cela d'autant plus que l'horloge était proche ...
La découverte de ce trou noir avait suscité un grand intérêt chez scientifiques et les médias. L'objet, situé à 1000 années-lumière du Système solaire, était considéré comme le trou noir le plus proche de la Terre. Cette place reste donc à celui de V616 de la Licorne, distant de 3300 années-lumière.
Ils aspirent tout sur leur passage. Rien ne leur résiste, pas même la lumière. Selon la NASA, il pourrait y en avoir plus d'un milliard dans l'espace.
Un trou blanc, que l'on appelle aussi fontaine blanche, serait, en quelque sorte, le contraire d'un trou noir : si un trou noir est un endroit de l'espace où la matière est attirée, et disparaît, un trou blanc, serait, au contraire, un endroit où la matière « apparaîtrait », et d'où elle jaillirait, un peu à la manière ...
L'évaporation des trous noirs, qui se traduit par le rayonnement de Hawking (dit aussi de Bekenstein-Hawking), est le phénomène selon lequel un observateur regardant un trou noir peut détecter un infime rayonnement de corps noir, évaporation des trous noirs, émanant de la zone proche de son horizon des événements.
Un trou noir comporte deux parties. Au centre se trouve la singularité, c'est-à-dire le point infinitésimal où est concentrée toute la matière de l'étoile. Autour de la singularité se trouve une région de l'espace où rien ne peut échapper à sa gravité, pas même la lumière.
On estime ainsi que les trous noirs résidus d'étoiles disparaîtront d'ici 1065 ans (le chiffre 1 suivi de 65 zéros), les trous noirs supermassifs dans 1090 ans et les plus massifs dans 10100 ans.
Autre information de taille : le trou noir lui-même mesure 38 milliards de kilomètres, soit 250 unités-astronomiques, la distance entre le Soleil et la Terre. Le disque de gaz qui l'entoure est environ 100 fois plus grand. Des chiffres vertigineux, devant une image difficile à décrypter pour les impies.
Il faudrait comprimer le Soleil jusqu'à un rayon de trois kilomètres pour qu'il devienne un trou noir, et descendre jusqu'à neuf millimètres pour que la Terre subisse le même sort. De fait, plus un trou noir est petit, plus la compression nécessaire à sa création est importante.
On appelle « horizon cosmologique » la première lumière émise par le Big Bang il y a 13,82 milliards d'années.
Le moustique : incontestablement le plus dangereux
Le moustique est véritablement l'ennemi numéro 1 de l'homme car il tue à lui seul près de 750 000 personnes dans le monde chaque année. Ce n'est pas tant l'animal en soi qui tue que les virus qu'il transmet en piquant ses victimes.
Un article paru en janvier 2011 dans la revue Physical Review arrive à la conclusion que le temps va s'arrêter d'ici 5 milliards d'années. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont étudié les implications de la théorie de l'inflation éternelle et l'existence de multivers associée à cette théorie.