Le vin rosé est en fait un vin comme les autres. Il est issu d'un ou de plusieurs cépages, et subit une macération plus courte que le vin rouge, d'où sa couleur autrement plus claire, et si caractéristique. Il est donc impossible de réaliser un vin rosé issu exclusivement de raisins blancs.
C'est faux ! Le rosé c'est plusieurs vins, plusieurs styles, cela dépend d'où il provient. Il y a des rosés légers, fruités, très fins qu'on boit très jeunes et plutôt à l'apéritif, et puis des rosés un peu plus structurés qui peuvent être servis en repas.
Méthode #1 pour faire du rosé : le Blanc avec le Rouge
Mais il est en effet possible de mélanger du vin rouge et du vin blanc pour faire du vin rosé. Mais en France, en vin AOP, seule l'AOP Champagne l'autorise. Cependant, tous les Champagnes rosés n'utilisent pas cette méthode, mais plutôt d'autres comme la saignée.
La pulpe du raisin, blanche ou rouge, va bien sûr influencer la couleur du vin mais c'est surtout la peau du raisin qui joue un rôle primordial. Lorsqu'elles sont rouges ou noires, elles vont colorer le jus par simple contact avec lui, pouvant aller du très clair au très foncé.
Le vin rouge a des vertus santé que le blanc ou le rosé n'ont pas. On parle souvent des antioxydants qui contribuent à la prévention de certaines maladies cardio-vasculaires.
Le raisin blanc se caractérise par ses grains qui vont du vert pâle au jaune doré. A l'intérieur, la chair est juteuse, d'un jaune très clair, transparente et elle renferme des pépins. Il existe de nombreuses variétés de ce fruit issu de la vigne.
Le cépage correspond au type de raisin utilisé pour faire le vin, le type de plant. Ainsi, chaque variété de cépage est différente au niveau du feuillage et de ses grains. Ces derniers peuvent avoir des tailles, des couleurs spécifiques et bien sûr des arômes qui leur sont propres.
Les sulfites sont essentiellement ajoutés au vin pour leurs qualités d'antioxydants et d'antiseptiques ! Le « soufre » agit comme antioxydant : il rend le vin plus résistant à l'altération causée par l'oxygène de l'air. Pour forcer le trait et caricaturer, il évite au vin de tourner vinaigre !
Le vin rosé de saignée
Le rosé de saigné est obtenu à partir d'une vendange mise en cuve, comme pour le rosé de macération, mais destinée à produire du vin rouge. Après quelques heures de macération, on libère une partie du jus contenu dans la cuve et qui a déjà pris une teinte rosée, pour le vinifier à part.
Cité pour la première fois vers 1300 par l'Irlandais Jofroi de Waterford dans son œuvre Segré de segrez, puis en 1373 par l'Italien Pietro de' Crescenzi dans le livre IV de son Rustican, le mot est oublié, puis réapparaît trois siècles plus tard, en 1680, dans le Dictionnaire français de Pierre Richelet.
Prix et âge
La bonne nouvelle, c'est que les rosés ne prennent pas des années à faire, donc le prix est moins élevé. En fait, ils ne vieillissent pas bien, comme certains vins rouges. Ces types de vins sont meilleurs jeunes. Les rosés de bonne qualité ne sont pas chers, et il est bon de les boire le plus tôt possible.
Le Cinsault, la Syrah, le Grenache, le Pinot noir, le Gamay, sont entre autres, les cépages incontournables pour la fabrication des vins rosés.
La différence entre vin rouge et vin rosé
Il faut savoir que c'est la couleur du raisin qui détermine la teinte qu'aura le vin. On utilise le même procédé pour le vin rouge et le vin rosé, sauf qu'on sépare plutôt la pulpe et la peau dès qu'on obtient la bonne robe pour le rosé.
La plupart des vins rosés de Provence sont issus de cépages Grenache, Cinsault et Syrah, mais certains sont fabriqués à partir de Mourvèdre et de Cabernet Sauvignon. Un raisin moins connu nomme le Tibouren est également utilisé dans certaines zones de Provence.
Le vin blanc : du raisin blanc ou noir pressuré
Sauf exception, tous les cépages (variétés de raisin) destinés à produire du vin ont une pulpe, donc un jus, blanc. Ainsi, si on presse des baies de raisin et qu'on sépare immédiatement le jus des peaux, on obtient, après fermentation, un vin blanc.
Boire du vin sans sulfite permet de profiter d'un vin pas ou peu dénaturé, car le sulfite transforme forcément le goût intrinsèque du raisin. Il peut également lui donner une mauvaise odeur d'œuf pourri ou de chou.
La sensibilité aux sulfites cause, selon les individus, des troubles souvent mineurs mais parfois très graves : difficultés respiratoires ressemblant à de l'asthme, rougeurs cutanées, troubles digestifs, voire, dans de très rares cas, un choc anaphylactique.
À cause des tanins
Les vins rouges ont un caractère plus tannique et ceci a tendance à assécher le palais. Les tanins augmentent aussi la production de sérotonine par le corps. Ce dernier est un neurotransmetteur qui pourrait entraîner des maux de tête chez certaines personnes.
La culture de ces six cépages a été interdite, officiellement pour des raisons sanitaires. En effet, le taux de méthanol (toxique du nerf optique) du vin issu de ces cépages est plus élevé que dans celui issu de Vitis vinifera.
Vignoble et encépagement
Les cépages principaux sont le merlot mais aussi le cabernet franc et le cabernet sauvignon. On peut également trouver du carmenère, du malbec ou du petit verdot.
Mesure d'intensité des tannins indiquant un léger déséquilibre actuel mais permettant au vin de bien vieillir.
Manger du raisin le soir est une astuce pour avoir des calories sans grossir. Sur 100 grammes de raisin consommé, 70 calories intègrent le corps. C'est plus que la pomme et la figue, moins que la banane cependant.
Plus fragile qu'un raisin muscat ou italia, le raisin Chasselas de Moissac AOP est aussi plus sucré.
Citons : Le Muscat de Hambourg, considéré comme l'un des meilleurs raisins de table : grains noir bleuté, très parfumés, légèrement musqués, bien sucrés, portés par de grosses grappes, mais qui se conserve mal. Maturité à partir de fin août dans les meilleures conditions.