Une anecdote attribue au sénateur romain Appius Claudius la suppression dans l'alphabet latin du Z, 6e lettre de l'alphabet grec, car il la trouvait maléfique !
La lettre W est la dernière lettre conventionnellement entrée dans l'alphabet français. Le Grand Robert la reconnaît comme 23e lettre de l'alphabet en 1964, tandis que le Petit Larousse l'avait intégrée depuis 1948.
Ces lettres représenteraient les districts militaires d'où proviennent les unités militaires : « Z » pour le district militaire ouest (Западный, Zapadny), « V » pour le district militaire est (Восточный, Vostotchny) et « O » pour le district militaire central (Центральный, Tsentral'ny).
Dans l'alphabet, quelles sont les lettres les plus vieilles ? A et G (âgé) !
Jusqu'à la fin du XIXe siècle, une 27e lettre figurait dans notre alphabet, après le Z. Il s'agissait du signe typographique &, que l'on appelle aujourd'hui esperluette ou « et commercial ». Dans le langage courant, le & était désigné comme le « ète ».
Inversement, les îles Salomon utilisent l'alphabet le plus court du monde, avec seulement 11 lettres. En français, notre système d'écriture compte 26 lettres "fondamentales" mais utilise aussi des signes diacritiques comme les accents ou la cédille.
Les lettres les plus utilisées en anglais
Évidemment, des lettres comme le w et le k occupent un rang supérieur en anglais qu'en français. En français, ces consonnes sont, avec le z, le q, le x et le j, les moins utilisées.
Les origines de l'alphabet
Ce sont les phéniciens installés dans l'actuel Liban qui ont conçu les lettres du premier alphabet, au XIIIe siècle av. J. -C. Il comprenait 22 consonnes.
Ce sont les phéniciens qui sont à l'origine de l'alphabet que nous utilisons en français. Notre alphabet est l'alphabet latin qui est un mélange des écritures sémite, grecque et étrusque. Les premiers textes en écriture latine datent du VIe siècle av.
L'invention de l'alphabet
Si les Phéniciens n'ont pas inventé le principe de l'alphabet, on peut dire cependant que l'alphabet phénicien, inventé il y a 3000 ans, est l'ancêtre de presque tous les systèmes alphabétiques du monde. Les premières traces d'une écriture alphabétique remontent au milieu du IIème millénaire.
Lors de sa prise de parole, Vladimir Poutine a loué l'héroïsme des soldats russes engagés en Ukraine. Derrière lui, on pouvait lire sur différentes banderoles «Pour le monde sans nazisme» et «Pour la Russie», des phrases accompagnées donc de ce fameux signe «Z».
L'antique machin a été conçu en 1961. Il semble que l'action des forces ukrainiennes contre les chars russes depuis le début de l'invasion, le 24 février, porte ses fruits, appuyée notamment par l'arrivée massive d'armes occidentales.
Ce "Z" pourrait signifier "Zapad" qui veut dire "Ouest". Ainsi, cela pourrait distinguer les premiers véhicules mobilisés sur l'opération ukrainienne, situé à l'ouest de la Russie.
D'ailleurs, c'est souvent ce qui différencie la prononciation du w. Lorsqu'il se dit comme un [v] («wisigoth», «wagnérien»), c'est, la plupart du temps, parce que le mot vient de l'allemand, et quand il sonne plutôt comme un [ou] («week-end», «western», «whisky»), c'est que l'origine est anglaise.
Néanmoins, plus tardivement, au Ier siècle avant Jésus-Christ, les Romains, après avoir conquis la Grèce, eurent besoin d'écrire des mots empruntés au grec. C'est la raison pour laquelle ils ont réintroduit la lettre Z et l'ont reléguée à la fin de l'alphabet.
La lettre j n'existait pas non plus, le u et le v étaient une seule et même lettre.
Elles ont été inventées en France sous le règne de Charlemagne (742-814). A cette époque, les moines chargés des archives, qui écrivaient en capitales jusque-là, ont dû trouver le moyen d'écrire de façon plus ramassée et mirent alors au point des lettres plus petites.
Le symbole graphique « A » représenterait une tête de taureau (museau et cornes) stylisée et inversée. Le son du début du mot « taureau », « aleph » dans la langue des cananéens/phéniciens, aurait été attribué au signe graphique « A ».
C'est au grammairien lyonnais Meigret, qui publia en 1542 un Traité de l'écriture française, et qui avait en vue une notation phonétique plus exacte, qu'on attribue la distinction de l'i et du j.
L'alphabet phénicien (appelé par convention alphabet protocananéen pour les inscriptions antérieures à 1200 av. J. -C.) est un ancien abjad, un alphabet consonantique non pictographique.
Pour bien différencier leslettres, ils ont donc décidé d'ajouter au i un signe distinctif. Au départ, ils coiffaient le bâtonnet d'un trait. Mais avec le temps, pour simplifier et rendre la retranscription plus rapide, ils ont transformé le trait en point.
Le "z" dans ce cas est une ligature qui note le "ts". Ce digramme intervient à l'évidence dans la conjugaison française héritée du latin, à la 2e personne du pluriel, ou dans quelques mots comme "assez", etc.
Deux mots ont la lettre « q » à la fin et n'ont pas besoin d'un « u ». Il s'agit de coq et de cinq. Le pluriel de coq est avec un « s » : des coqs. Quant aux mots dérivés, ils reprennent un « u » lorsque le « q » n'est plus la lettre finale.