La pollution de l'air et la redescente des particules polluantes via la pluie dans les nappes phréatiques. Les marées noires d'hydrocarbures qui rendent impropres à la consommation l'eau contaminée. La contamination des nappes phréatiques par l'utilisation de produits chimiques pour un usage agricole.
Mais alors, pourquoi l'eau est-elle en danger ? Si l'eau recouvre une grande quantité de la Terre, 97 % est salée et se situe dans l'océan. L'eau douce, elle, représente moins de 3 %. La pollution, le gaspillage, le changement climatique la rendent rare et donc précieuse.
Dans certains pays du Sud, la désertification des terres, les sècheresses à répétition, le manque d'investissement des États font que, d'après un rapport de l'OMS de 2015, 663 millions d'êtres humains n'ont pas accès à un point d'eau potable.
L'urbanisation rapide, le développement des activités agricoles, l'utilisation d'engrais et de pesticides, la dégradation du sol, les fortes densités de population et les mauvaises conditions d'élimination des déchets portent atteinte aux sources d'eau douce disponibles. Le traitement de l'eau peut être coûteux.
Pollution plastique, surpêche, acidification, zones mortes… Les mers souffrent des conséquences de l'activité humaine.
L'eau est inégalement répartie entre les pays et les continents, car les ressources en eau dépendent en grande partie des précipitations : 10 pays disposent de 60% de l'eau douce de la planète, grâce à leur climat tempéré ou tropical humide (Brésil, Russie, Canada, Chine, États-Unis).
Où trouve-t-on de l'eau douce ? L'eau douce utilisable par l'homme regroupe les eaux de surface (baies côtières, lacs, fleuves, cours d'eau) et les eaux souterraines (aquifères). 1 % de l'eau douce est stockée sous forme d'eau de surface liquide dans les cours d'eau, les rivières, les fleuves, les lacs, etc.
L'eau douce est une eau dont la salinité est faible, par opposition à l'eau de mer et à l'eau saumâtre. C'est l'eau de pluie, l'eau des rivières, des lacs, des nappes phréatiques, des glaciers, des tourbières, etc. Sa faible salinité permet sa consommation.
Selon le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), le passage d'une eau salée à une eau douce s'établit généralement selon deux procédés de dessalement couramment utilisés : la distillation et l'osmose inverse.
D'ici 2020, la consommation d'eau devrait augmenter de 40 % et la moitié de la planète manquera d'eau potable. Aujourd'hui, pas moins de 900 millions d'individus n'ont pas d'accès à l'eau potable, 2,5 milliards ont peu d'accès à l'assainissement et 1,2 milliard n'ont aucun accès à l'assainissement.
Les facteurs de risque de l'eau comprennent le stress hydrique (lorsque la demande locale en eau dépasse la disponibilité d'eau douce dans la région), la sécheresse, les précipitations insuffisantes, les inondations et la pollution.
Le réchauffement climatique – principalement dû aux émissions polluantes émises par les activités humaines – est l'une des conséquences qui mène à la raréfaction des ressources d'eau potable et du stress hydrique des régions les plus arides.
Les principaux risques naturels liés à l'eau sont les inondations et les submersions marines, mais également l'érosion et ses manifestations violentes (mouvements de terrain), ainsi que la sécheresse (en savoir plus sur l'érosion, la sécheresse ou les inondations).
Selon les données d'Index Mundi [archive], le Groenland se classe au premier rang et l'Islande au deuxième rang pour les ressources renouvelables internes en eau douce par habitant avec respectivement 10 662 190 mètres cubes et 519 264,7 mètres cubes .
Le champion de la consommation est les Etats-Unis, qui importe 234 milliards de m3 chaque année. Suivent le Japon, qui importe 127 milliards de m3, l'Allemagne (125), la Chine (121), l'Italie (101), le Mexique (92) et la France (78).
La réserve totale en eau de la planète est de 1.400.000.000 km3 (1 m3 d'eau représente 1.000 litres). Tous les ans, 119.000 km3 d'eau tombent sur les terres par le biais des précipitations et 74.200 km3 d'eau s'évaporent dans l'atmosphère, par l'évapotranspiration des sols et de la végétation.
Le lac Supérieur
Il se situe entre le Canada et les États-Unis dans la région des Grands Lacs. Il est le plus grand lac d'eau douce au monde avec une superficie de 82 414 km2.
L'eau salée a une moins grande capacité de dissolution du dioxygène (O2) que l'eau douce. L'eau salée est plus dense que l'eau douce, c'est-à-dire que sa masse volumique est plus grande que celle de l'eau douce.
Eau et santé
L'eau contaminée et le manque d'assainissement entraînent la transmission de maladies comme le choléra, la diarrhée, la dysenterie, l'hépatite A, la fièvre typhoïde et la poliomyélite.
L'augmentation des besoins en eau douce, la croissance des populations, les sécheresses périodiques et la variabilité toujours plus grande des précipitations suite au changement climatique sont autant de facteurs qui créent des conditions de stress et de manque d'eau dans de nombreuses régions africaines.
Récupérez l'eau de pluie, plantez des arbres, évitez de cimenter les surfaces qui peuvent rester en terre, installez un toit vert pour réduire le ruissellement. Nagez-y, pêchez-y, buvez son eau. Montrez que la rivière est utile, cela incite à la protéger. Cesser de l'exploiter ouvre la porte à tous les laisser-aller.