L'égalité des sexes, en plus d'être un droit humain fondamental, est essentielle à la mise en place de sociétés pacifiques dotées d'un plein potentiel humain et d'un développement durable. De plus, il a été démontré que l'
Les profits d'une économie globalisée sont distribués plus équitablement dans une société où règne l'égalité, ce qui conduit à une plus grande stabilité sociale et à un plus large soutien public pour la poursuite du développement économique.
La notion d'égalité
L'égalité est un principe à valeur constitutionnelle. L'article 6 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose que "la loi doit être la même pour tous". Les personnes dans la même situation doivent être traitées de manière identique.
Ces inégalités s'expliquent principalement par la place des femmes dans le marché de l'emploi : les femmes sont concentrées dans 12 familles professionnelles, dévalorisées financièrement et socialement, où les qualifications et la pénibilité ne sont pas reconnues.
L'égalité entre les femmes et les hommes est un principe constitutionnel précisé dans l'article 3 du Préambule de la Constitution de 1946, qui indique que « la loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l'homme ».
1622 : Marie de Gournay, nièce de Montaigne, publie le traité de l'Égalité des hommes et des femmes. 1673-1674 : François Poullain de la Barre, De l'Égalité des sexes et De l'Éducation des dames. 1789 : La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen proclame le principe d'égalité entre tous les êtres humains.
Malgré quelques avancées, l'égalité femmes-hommes n'est pas encore acquise. La situation des femmes n'est pas encore égale à celle des hommes, notamment en entreprise. Aujourd'hui encore être une femme conditionne à la fois le métier, la rémunération, le type de contrat ou encore la durée du travail.
Une multitude de facteurs – stagnation des salaires et baisse de la part des revenus du travail, déclin progressif de l'État-providence dans les pays développés, protection sociale insuffisante dans les pays en développement, changements dans la fiscalité, déréglementation des marchés financiers, évolutions ...
Les différences d'âge, de profession, de situation matrimoniale, d'apparence physique, de niveau d'études, etc. deviennent donc de fait des inégalités dès que la société leur confère une importance et valorise certaines caractéristiques par rapport à d'autres.
Mettre fin à toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes et des filles n'est pas seulement un droit humain fondamental, mais également essentiel pour accélérer le développement durable.
Absence de toute discrimination entre les êtres humains, sur le plan de leurs droits : Égalité politique, civile, sociale. 3. Qualité de ce qui est égal, constant ; uniformité, régularité : L'égalité du pouls. 4.
En soutenant les droits de toutes les femmes et leur accès aux mêmes ressources et opportunités que les hommes, nous changeons leur vie, mais aussi celle de leur communauté ! L'égalité est l'une des clés pour encourager le développement de tout un pays.
L'égalité peut être un moteur de l'efficacité économique, entraînant une meilleure perception de la justice, une vraie confiance sociale dans des sociétés plus saines et cohésives. Elle peut aussi contribuer au ralentissement de la dégradation de la nature et avoir un impact positif pour les institutions politiques.
Elle favorise l'autonomisation des femmes, y compris le contrôle partagé des ressources et de la prise de décision. Elle atténue les inégalités sociales, en offrant un espace d'apprentissage aux femmes, aux hommes et aux personnes non binaires.
Au fil du temps, les sociétés ont progressivement enrichi la notion d'égalité. C'est ainsi qu'on a pu parler d'égalité en droit ou d'égalité politique, puis d'égalité sociale (que l'on comprendra comme égalité des situations), et enfin plus récemment d'égalité des chances.
L'origine sociale reste en effet le principal facteur déterminant le niveau de revenus des individus pendant la première partie de leur vie active, loin devant le sexe qui demeure, selon l'organisme rattaché à Matignon, le deuxième vecteur d'inégalités malgré l'amélioration de la situation des femmes ces dernières ...
Autrement dit, une inégalité économique ou sociale serait justifiée dès lors qu'elle profiterait à ceux-là mêmes qui la subissent ; si bien que le sort des moins bien lotis pourrait être meilleur dans une société inégalitaire que dans une société égalitaire.
Les chiffres clés
244 millions d'enfants âgés de 6 à 18 ans dans le monde ne sont pas scolarisés dont 118,5 millions de filles. Chaque année, 12 millions de filles sont mariées avant l'âge de 18 ans. En temps de crise, les filles ont 2,5 fois plus de risques d'être déscolarisées que les garçons.
1938 : Suppression de l'incapacité civile des femmes. 1944 : Ordonnance accordant le droit de vote et d'éligibilité aux femmes. 1946 : Le principe de l'égalité entre les femmes et les hommes dans tous les domaines est désormais inscrit dans le préambule de la Constitution.
Les limites de l'indicateur Un demi-siècle après la promulgation de la loi, les disparités salariales persistent. Une étude de l'INSEE réalisée en 2020 révèle que les femmes salariées du secteur privé gagnaient en moyenne 16,8 % de moins que leurs homologues masculins dans des fonctions identiques en 2017.
En France, la réponse est oui ! Car aujourd'hui, la loi accorde les mêmes droits aux femmes et aux hommes.
En 1975, grâce à la loi sur le divorce, la femme n'est plus obligée de vivre au domicile de son mari. Enfin, l'égalité des époux est finalement reconnue en 1984. En 2002 a lieu la création du congé de paternité, la loi reconnaît l'autorité parentale conjointe, la garde alternée ainsi que la coparentalité.