L'élevage est un moteur clé du développement durable de l'agriculture. Il contribue à la sécurité alimentaire, à la nutrition, à la réduction de la pauvreté et à la croissance économique.
Il y a 20 000 ans, les hommes ont commencé à domestiquer les animaux et bénéficier de leurs multiples fonctions : ils ont ainsi pu diversifier leur alimentation, accroître leur mobilité ou encore se vêtir. Aujourd'hui, l'élevage représente 40 % de la production agricole mondiale.
L'intégration de l'agriculture et de l'élevage permet une intensification simultanée et synergique des productions végétales et animales répondant aux objectifs d'accroissement des productions, des revenus des ménages agricoles et d'usage plus efficace des ressources.
L'impact environnemental de l'élevage, intensif ou extensif, inclut la consommation d'eau et d'énergie, un risque de pollution de l'eau, et une substitution des forêts par des prairies destinées à l'élevage du bétail, ou des prairies par des cultures annuelles destinées à l'alimentation animale.
L'élevage intensif produit des gaz à effet de serre tout au long de la « chaîne de fabrication » ; en plus de la digestion des aliments, qui produit évidemment des gaz, le défrichement des forêts pour les cultures et pour élever les animaux réduit les puits de carbone vitaux et libèrent les gaz précédemment stockés ...
En effet, la production de viande et d'œufs nécessite des quantités d'eau plus importantes que celle de céréales et de légumineuses. De plus, cet élevage industriel pollue les eaux car il rejette dans l'environnement des quantités importantes de nitrates, du phosphore mais aussi des antibiotiques et autres polluants.
L'élevage intensif est enfin très néfaste pour la planète : il constitue la plus grosse source d'émission des gaz à effets de serre, devant le secteur des transports. Il engendre de la déforestation, pollue l'eau et les nappes phréatiques, et nécessite cinq fois plus d'eau que l'élevage traditionnel en pâture.
Et sur cette part, les bovins sont responsables des deux tiers (4). C'est l'alimentation des bêtes qui émet le plus de GES (5), suivie par la « fermentation entérique » des ruminants (bovins, ovins, caprins, équins), c'est-à-dire leurs rots et flatulences.
Les éleveurs utilisent les déjections animales comme engrais naturel : épandues sur les cultures à la bonne dose et au bon moment pour préserver la qualité de l'eau, ce recyclage permet d'économiser des engrais minéraux et des gaz à effet de serre.
Dans un rapport appelé « Regards d'avenir sur l'élevage en France », dévoilé jeudi 16 novembre 2023, Chambres d'agriculture France dresse le constat d'un élevage en perte de vitesse et esquisse des scénarios de sortie de crise, dans un contexte de fortes attentes sociétales en matière d'environnement et de bien-être ...
Les systèmes traditionnels de production avicole à petite échelle en milieu rural continuent à jouer un rôle important dans le développement du secteur. Cette activité génère des revenus, permettant ainsi aux producteurs de subvenir aux besoins de leurs familles.
L'usage d'intrants dans les cultures et les élevages pour obtenir une forte productivité n'affecte pas seulement les écosystèmes terrestres où ils sont épandus. Lessivés par les pluies, ils s'infiltrent dans le sol jusqu'aux nappes d'eau souterraine et menacent les ressources d'eau saine.
10 000 ans av.
Il y a environ 10.000 ans, un changement est survenu : nous nous avons cessé de chasser et de cueillir, et nous avons commencé à cultiver la terre et élever des animaux.
Il est donc acceptable, selon ce point de vue, d'utiliser les animaux à nos propres fins, comme nous le faisons lorsque nous nous en servons pour mener des expériences. Mais il ne serait pas acceptable de faire de même avec des êtres humains.
L'élevage bovin est destiné à fournir de nombreux produits aux humains. Article détaillé : Viande bovine. Les humains ont commencé à consommer de la viande de bovins avant sa domestication. Des animaux destinés à cet usage ont été sélectionnés sur leur rentabilité à produire vite une viande de qualité.
Un très jeune enfant est particulièrement attiré par les animaux à fourrure qui sont souvent rassurants. Il peut s'identifier à eux car la plupart du temps, dans ces fictions, ils sont largement humanisés et vivent comme lui.
Il existe des alternatives à l'élevage intensif où les animaux ont accès à l'extérieur une partie de leur vie : viande bio ou label rouge, oeufs « plein air », label rouge (code « 1 » sur l'œuf) ou bio (code « 0 » sur l'oeuf).
Ces émissions sont notamment conditionnées par l'espèce animale (les bovins sont les plus émetteurs avec en moyenne 62 kg de CH4/an./tête) et l'alimentation des animaux. La gestion (en fumier ou en lisier) des déjections des animaux, riches en matières organiques, émet également du CH4 lors de leur fermentation.
Sous l'effet du réchauffement climatique, les espèces animales migrent en latitude et/ou altitude/profondeur pour trouver des environnements plus cléments.
Les boeufs émettent une grande quantité de méthane, un gaz à effet de serre beaucoup plus puissant que le dioxyde de carbone. Leur système digestif leur fait produire beaucoup plus de méthane que les cochons, les poules ou les dindes.
C'est le cas du bœuf ou de l'agneau, les viandes dont la production est la plus émettrice de gaz à effet de serre. Un kilogramme de viande bovine équivaut à une émission de 27 kg de gaz à effet de serre (GES, en équivalent CO2), tandis que produire la même quantité de viande d'agneau émet au total 39 kg de GES.
La viande provenant de petits animaux non ruminants, comme le poulet, la dinde, le lapin et le canard, a une empreinte GES beaucoup plus faible que le bœuf et l'agneau. Le poulet, par exemple, a une empreinte GES près de neuf fois inférieure à celle du bœuf - il génère 5,7 kg de CO2e pour 100 g de protéines.
L'élevage traditionnel est basé sur la quantité et non sur la qualité. Description2: Dans l'élevage traditionnel, les vaches étaient de race locale, alors que pour le moment, les vaches sont de race moderne. Or, les vaches locales sont de petite taille.
La croissance et la transformation continues du secteur de l'élevage offrent de nombreuses opportunités pour le développement agricole, la réduction de la pauvreté et de l'insécurité alimentaire et l'amélioration de la nutrition humaine.