Il existe quantité de gens qui sont en enfer parce qu'ils dépendent du jugement d'autrui ». Si on résume et simplifie, l'enfer c'est les autres parce qu'ils sont des miroirs déformants de nous-mêmes. Déformants car nous avons de mauvais rapports entre nous. Dans la pièce, Estelle vit comme un drame l'absence de miroir.
C'est parce que les autres sont ce qu'il y a de plus important pour nous que ce jugement est lourd à porter. Par le biais d'autrui, nous prenons conscience de notre propre existence. C'est par la médiation de leur regard et du sentiment de honte qui en émerge que nous réalisons les conséquences de nos actes.
Cela veut dire qu'il ne faut pas fuir autrui, mais qu'il faut fuir certaines relations que me pétrifient dans une identité que je n'aime pas et qui me nuit.
Penser l'enfer, c'est donc le définir en tant que lieu effectivement existant : sans quoi, il perd toute consistance propre, se réduisant à n'être qu'une (insipide) contre-utopie. L'enfer n'est plus alors qu'un monde chimérique qui n'a pas d'autre valeur et réalité que fantasmatique.
Sartre donne ainsi cette définition de l'existentialisme au début de son texte : « une doctrine qui rend la vie humaine possible et qui, par ailleurs, déclare que toute vérité et toute action impliquent un milieu et une subjectivité humaine » (p. 23). En effet, il s'agit de « partir de la subjectivité » (p.
Philosophe, auteur et journaliste français. 1905 - 1980
Toute destruction brouillonne, affaiblit les faibles, enrichit les riches, accroît la puissance des puissants." "Quand les riches se font la guerre, ce sont les pauvres qui meurent."
Pas besoin de gril, l'enfer c'est les autres. » L'enfer ne relève pas de la torture physique, mais du fait de ne jamais pouvoir s'extraire du jugement d'autrui.
« L'enfer c'est les autres », écrivait Jean-Paul Sartre. Une campagne récente de la Fondation Abbé Pierre, elle, corrige la citation : « L'enfer c'est soi-même coupé des autres ». Une réplique qui rappelle adressées par Simone de Beauvoir à la conception d'autrui que se fait Sartre.
Comme Zeus gouverne le Ciel et Poséidon la Mer, Hadès règne sous la terre et pour cette raison il est souvent considéré comme le « maître des Enfers ». Il est marié à Perséphone.
Son royaume ne respire pas la joie. Le séjour des morts est pire que la mort elle-même, si l'on en croit le philosophe Sénèque. Comme le dieu ne trouve pas de femme qui veuille bien de lui, il est obligé de ruser, et d'enlever de force Proserpine.
Contraire : bonheur, paradis. – Littéraire : éden.
Autrement dit, autrui est l'autre radicalement différent de moi : « Autrui en effet, c'est l'autre, c'est-à-dire le moi qui n'est pas moi. » Plus loin Sartre écrit : « Autrui, c'est celui qui n'est pas et que je ne suis pas. » 1 Jean-Paul SARTRE, L'être et le néant. Paris : Gallimard, 1976, p.
Origine du nom
L'origine de ce nom ouvre à plusieurs hypothèses. Elle aurait été appelée auparavant via Inferior — nom dénaturé en via Infera, d'où rue d'Enfer —, par opposition à la rue Saint-Jacques, qui elle, était appelée via Superior.
Comme l'a dit Winston Churchill, si vous traversez l'enfer, surtout continuez d'avancer. Et c'est ce que nous avons fait, nous avons continué à marcher, nous avons continué à nous battre, nous avons continué à être ensemble et c'est ce qui a fait la différence.
Astaroth est le grand-duc très-puissant aux enfers. Il a la figure d'un ange fort laid, et se montre chevauchant sur un dragon infernal ; il tient à la main gauche une vipère.
Dans la mythologie grecque, Cerbère (en grec ancien Κέρϐερος / Kérberos) est le chien polycéphale (généralement à trois têtes, ou cinquante selon Hésiode, ou cent chez Horace) gardant l'entrée des Enfers. Il empêche les morts de s'échapper de l'antre d'Hadès et les vivants de venir récupérer certains morts.
Autrui désigne un individu, un autre humain, mais un individu indéterminé. La particularité d'autrui est qu'il désigne l'autre soi-même, l'alter ego : autrui, c'est un autre moi, qui est à la fois mon semblable, et pourtant différent de moi.
Pour Aristote, l'ami incarne la figure privilégiée de cette connaissance de soi par l'autre. En effet, l'ami, comme alter ego, est bienveillant à notre égard : il est celui qui, nous connaissant parfaitement, nous aide à mieux nous connaître nous-mêmes.
Le proverbe « L'enfer est pavé de bonnes intentions » est attribué à Bernard de Clairvaux (moine du XIIe siècle, Docteur de l'Eglise et réformateur de la vie religieuse catholique) par saint François de Sales (théologien et prélat catholique savoyard).
Jean-Paul Sartre publie L'Existentialisme est un Humanisme (1945), soit un condensé de sa philosophie existentialiste et phénoménologique et un manifeste de l'existentialisme. Selon lui, le fondement principal, central, de l'homme est la liberté. Elle le rend pleinement responsable de ses actes.
“Un trésor de belles maximes est préférable à un amas de richesses.”
Ni la naissance ni la mort ne peuvent plus alors constituer des limites externes de l'existence, comme le voulait Sartre qui affirmait que « la mort est un pur fait, comme la naissance ; elle vient à nous du dehors et elle nous transforme en dehors.
Le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de vaincre ce qui fait peur.