En hiver les abeilles ne consomment pas de pollen. Les réserves qu'elles ont dans les corps gras (réserves que font en automne les abeilles de fin de saison) suffisent à couvrir leurs besoins.
Lorsque l'activité de la ruche est suffisante pour ne pas l'affaiblir, la récolte du pollen peut commencer. L'apiculteur profite alors du retour des abeilles, lorsqu'elles reviennent se délester, pour récupérer le pollen. Il installe à l'entrée de la ruche une trappe à pollen.
Si elle ne montent pas dans la hausse, c'est sûrement que c'est trop difficile pour elles d'y stocker du miel. Faites donc en sorte de leur faciliter l'accès et le stockage, et elles monteront dans la hausse par elles-mêmes.
«Si les abeilles ne reviennent pas à la ruche, cela veut dire qu'elles ont rencontré en cours de route quelque chose qui les a tuées», explique-t-il.
Vous mettez les pelotes de pollen agglomérées par le sirop dans un récipient pour le transport au rucher. Il doit permettre une prise facile de son contenu avec une spatule. Au rucher, le mélange est pris à la spatule. Ici c'est le lève-cadre qui sert de spatule.
Absence de nectar et de pollen dans les cadres. Le couvain n'est plus entouré par la couronne pollen-miel. Ils sont « secs » et légers. Les cadres de rive sont vides.
Du 15 juillet au 30 août, c'est le moment le plus difficile à traverser pour les abeilles des apiculteurs de loisir car c'est là qu'hélas se prépare leur mortalité hivernale. En effet, le fléchissement des rentrées alimentaires va provoquer une baisse tout comme à l'opposé, un surcroît des réserves.
Le faux bourdon (abeille mâle) est incapable de se nourrir seul ; il doit donc quémander sa nourriture aux ouvrières (abeilles femelles). En cas de problème alimentaire dans la colonie, les faux bourdons sont les premiers sacrifiés.
Cherchez les signes de la présence d'une reine. Dans la zone du couvain, si vous voyez des œufs – un par cellule, collé au fond de la cellule – une reine a été présente au cours des 3 derniers jours. Si vous voyez également d'autres stades de couvain dans la ruche, il est fort probable que votre reine soit présente.
Dès que les hausses sont pleines (lorsque les cadres sont quasiment pleins et operculés), il faut en ajouter une nouvelle. Les abeilles « font la barbe », c'est à dire qu'elles s'accrochent les unes aux autres à l'entrée de la ruche.
En avril si les colonies sont au taquet et les floraisons surabondantes c'est le moment de poser les hausses. Ces hausses accueillent l'excédent de miel produit par une surabondance de butineuses.
Réduire les entrées
En été et au printemps, les entrées doivent être béantes pour faciliter les allés et retours des abeilles. Cependant, cela doit être le contraire en automne où l'on prépare l'arrivée de la saison froide. Il est donc nécessaire de réduire les entrées de la ruche.
Une belle journée sans vent avec une température de 20° bien établie sera parfaite pour commencer la visite de printemps au plus chaud de la journée entre 11 et 15 H de préférence.
La nutrition des abeilles est influencée par divers facteurs. Comme nous le savons tous, les abeilles sont essentiellement des animaux herbivores puisque ces insectes se nourrissent de nectar et de pollen de plantes et de fleurs.
Ce sont les protéines de pollen qui représentent les principaux allergènes impliqués dans l'allergie au miel. Selon son origine, dix grammes de miel renferment entre 0,26 et 1,3 mg de pollens, ce qui représente environ 20.000 à 100.000 grains.
C'est souvent à cette période de l'année que certaines abeilles meurent de faim (car elles n'ont pas stocké suffisamment de miel en automne). S'il fait assez beau et que les abeilles sortent faire un tour, vous pouvez jeter un coup d'œil à l'intérieur de la ruche.
Le plus simple pour trouver la reine est de regarder les cadres et plus attentivement ceux avec de la ponte. Il ne faut pas utiliser trop de fumée. C'est très rapide quand on a l'habitude et encore plus quand la reine est marquée. Plus nous avons une image mentale des reines plus la recherche sera rapide.
Il existe des signes annonciateurs d'un essaimage éventuel à venir. Parmi ces indices : Le ralentissement de l'activité d'une colonie forte au demeurant, ou un manque de dynamisme général. Un groupement d'abeilles, formant une grappe immobile au niveau de la planche d'envol sera également un signe annonciateur.
Manipulation de colonies agressives :
Si une colonie est nerveuse et piqueuse, la première chose à faire est de contrôler les réserves de nourriture. S'il n'y a pas de manque de nourriture et si la colonie est en bonne santé, la cause de l'agressivité est probablement génétique.
La fin d'une reine
À partir d'un certain âge, la reine perd le liquide séminal qu'elle avait en réserve. Elle cesse alors de pondre et devient bourdonneuse. Ne pouvant survivre sans une reine féconde, les abeilles se débarrassent d'elle, en cessant de la nourrir, et s'attèlent à choisir une nouvelle reine.
La guêpe est plus agressive que l'abeille et peut piquer plusieurs fois à intervalles rapprochées. Son dard est rétractable et lisse, il ne s'accroche pas quand il pénètre dans la peau, il n'y a donc aucun risque de mort après la piqûre. Seule la femelle pique car son dard fait partie de son appareil de reproduction.
Ainsi, les bourdons ne produisent pas de miel à proprement parler. Mais ils stockent dans des alvéoles un nectar sous une forme concentrée. Les besoins énergétiques de la colonie sont alors couverts à brève échéance et ce liquide sucré ne se conserve pas longtemps. Vous ne trouverez donc pas de miel de bourdons.
Cela arrive souvent sur les faibles ou les malades. Il ne faut pas mettre non plus le sirop trop tôt car s'il fait trop froid les abeilles peuvent s'engourdir et rester dedans mais c'est surtout sur les faibles, les fortes dégagent suffisamment de chaleur.
Enfin, ne pas oublier que tout ce qui est ajouté aux sucres (comme dans la confiture) se retrouvera en majorité dans l'ampoule rectale de l'abeille. S'il y en a trop, ou trop vite, cela forcera l'abeille à sortir et, par grand froid, à ne pas pouvoir revenir à la ruche.
Pour renforcer les réserves, l'apiculteur nourrit les abeilles en utilisant un sirop à forte concentration en sucre, ou des plaques de Candi durant l'hiver. Les abeilles stockent le sirop et reconstituent les réserves dont elles auront besoin pour passer l'hiver.