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Les personnes avec TSA disent souvent avoir une perception très intense du monde. Elles présentent à la fois une hypersensibilité à certains éléments et une hyposensibilité à d'autres : ainsi une personne pourra être fortement gênée par le grésillement d'un néon et très attirée par une lumière vive.
C'est une question qui revient souvent, car c'est l'un des signes d'autisme que l'on repère le plus facilement. Se balancer est une forme d'autostimulation qui permet à la personne de s'autoréguler.
Un enfant autiste peut adopter un comportement et des mouvements inadaptés avec, par exemple, une gestuelle stéréotypée (battement de bras « flapping », sautillement, balancement…). Au moment de jouer, il préfère souvent aligner ses jouets plutôt que de participer à des jeux de rôle ou d'imitation de son âge.
Les promoteurs de ce concept bataillent pour que l'autisme ne soit plus défini par rapport au fonctionnement cognitif de la majorité - ces individus dits « normaux », qu'eux préfèrent appeler les « neurotypiques ».
En effet, pour qu'une personne obtienne un diagnostic d'Autisme de Haut Niveau ou de syndrome d'Asperger, il faut, en plus des critères habituellement identifiés pour un diagnostic d'autisme, que son quotient intellectuel (Q. I.) soit supérieur à 70.
Selon les études, la proportion de personnes autistes présentant une déficience intellectuelle varie de 13 % à 84 %. Autant dire qu'il n'existe pas de consensus sur cette question au sein de la communauté scientifique.
Il s'agit donc de ne pas laisser l'autiste dans son « autisme » — ici la musique qu'il passe et repasse sans cesse (ou même qu'il joue ou chante, comme le font certains enfants de Kanner : on a le sentiment alors que c'est une récitation mécanique, encouragée par des parents fiers de ces « exploits »).
Difficulté à établir des relations avec les autres et à interagir avec leur milieu. Les jeunes qui ont un autisme léger peuvent s'intéresser aux autres, mais ne savent pas comment leur parler ou jouer avec eux. Il leur est très difficile d'engager une conversation et de l'entretenir.
Certaines personnes autistes trouvent difficile de regarder dans les yeux pour des raisons sensorielles, de concentration, parce qu'elles sont anxieuses ou mal à l'aise. Bien qu'il soit possible de travailler le contact visuel, il est important de ne pas le forcer.
Le cerveau féminin serait plus résistant que celui des hommes pour contrer les mutations génétiques. Retard mental, épilepsie, hyperactivité ou autisme: ces troubles du développement cérébral ont en commun de toucher plus de garçons que de filles.
Il ne sourit pas, ou très peu (3 mois). Il semble avoir le regard vague ou fuyant, qui ne suit pas ni ne fixe. Il semble avoir un défaut de la posture (bébé trop mou ou trop raide) et vocalise peu.
1 personne autiste sur 3 (sans déficience intellectuelle) est titulaire d'un permis de conduire avant l'âge de 21 ans. 90 % des adolescents autistes qui pratiquent la conduite accompagnée obtiennent leur permis de conduire en 2 ans.
Les personnes autistes se spécialisent aussi dans l'ingénierie, dans les métiers d'analyse de données (data scientist) ou dans la planification (planificateur de tâches ou de ressources).
L'espérance de vie des personnes autistes est aujourd'hui de 54 ans en France. Pourquoi cet écart avec l'espérance de vie moyenne de 80 ans de la population générale ?
Le pronostic dépend du retard mental, de la présence d'une épilepsie associée, et de l'apparition du langage avant l'âge de 6 ans. Pendant la puberté, une aggravation peut apparaître pendant quelques années, avec un retour à l'état antérieur dans la plupart des cas.
La situation des adultes autistes est en constante évolution ; elle peut s'améliorer ou s'aggraver au cours de la vie.
Difficultés relationnelles
Les enfants autistes ont ainsi du mal à interagir et à jouer avec leurs camarades. Ils ne comprennent et ne réagissent pas, ou peu, aux sollicitations et aux émotions des personnes qui les entourent. Cette situation crée donc souvent un isolement et engendre des difficultés de socialisation.
La principale cause de mortalité des personnes autistes est d'ordre médical, liée aux comorbidités des troubles du spectre de l'autisme : en effet, des désordres génétiques susceptible de se combiner avec l'autisme sont responsables d'une vulnérabilité physique.
Il n'existe pas de traitement spécifique de l'autisme, mais une prise en charge précoce et adaptée à l'enfant permet d'améliorer ses capacités à interagir avec le monde qui l'entoure et à s'y adapter. Cette prise en charge est pluridisciplinaire et individualisée.
Les personnes avec un trouble du spectre de l'autisme sont souvent sujettes aux crises d'angoisse, crises pouvant aller jusqu'à l'effondrement ou au repli autistique. Celles-ci se traduisent par un mal-être, une peur ou une perte de contrôle face à une situation qui se produit ou va se produire.
> L'autisme est une maladie
L'autisme n'est pas une maladie mentale. C'est un trouble du neurodéveloppement : c'est-à-dire des altérations du cerveau qui se mettent en place avant la naissance et sont impliqués dans le langage, la motricité, la perception, les émotions, les interactions sociales…
Pour résumer, on peut dire que dans l'autisme, la principale difficulté est dans le développement du langage, tandis que dans le syndrome d'Asperger, la principale difficulté est dans la socialisation, où ils ont de graves problèmes pour être adéquats, car à de nombreuses occasions les enfants avec Asperger souffrent d ...