Dans les années 1950, la Bretagne est ainsi la région où le taux de mortalité par alcoolisme est le plus fort en France. « On fabriquait alors beaucoup d'alcools comme l'eau-de-vie ou le cidre dans la région et toute la production était bue sur place », indique Thierry Fillaut.
Les consommations sont inscrites dans un contexte sociétal et culturel particulier, comme en témoigne le niveau d'expérimentation des jeunes bretons, l'un des plus haut de ceux observés en France : 93,7 % des bretons ont déjà expérimenté l'alcool à 17 ans.
Et notamment la Bretagne, où le taux des "alcoolisations ponctuelles importantes" (six verres d'alcool ou plus lors d'une unique occasion) est le plus élevé de France : plus de 20 % des adultes boivent ainsi de manière excessive tous les mois, contre 16,2 % dans l'ensemble de la France.
Les raisons de boire sont multiples, elles dépendent à la fois des individus (caractéristiques individuelles, personnalité ou disposition génétique), de la substance consommée (prix, effet produit) et du contexte de boisson (pression des pairs, valeurs véhiculées par la société, la situation familiale et ...
L'aspect physique peut aussi vous apporter des indications supplémentaires. Une érythrose faciale (gonflement et rougeur du visage), parfois de la couperose témoignent d'une consommation d'alcool excessive. Si c'est une personne plus proche de vous, comme votre conjoint, observez-le intimement.
Certaines personnes ne tiennent pas l'alcool. Cela ne dépend pas forcément de la quantité bue. C'est peut-être le signe d'une allergie, communément appelée "intolérance à l'alcool".
"Mais la couronne de la consommation d'alcool par habitant revient aux îles Cook, qui sont en tête du classement mondial avec une consommation annuelle par habitant de 13 litres d'alcool.", explique Visual Capitalist.
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
Le grand écart Occitanie/Ile-de-France.
L'Occitanie se place ainsi sur la première marche du « podium », avec 12,6 % des adultes qui boivent tous les jours, contre une moyenne nationale de 10 %. Et ce, malgré sa forte baisse de consommation (- 15,6 %!)
Dans les années 1950, la Bretagne est ainsi la région où le taux de mortalité par alcoolisme est le plus fort en France. « On fabriquait alors beaucoup d'alcools comme l'eau-de-vie ou le cidre dans la région et toute la production était bue sur place », indique Thierry Fillaut.
Le chouchen est une boisson alcoolisée titrant généralement entre 12 % et 15 % vol. Comme tous les hydromels, il est fabriqué à partir d'eau et de miel fermenté auxquels on ajoute parfois du jus de pomme ou du cidre.
Mais il en favorise l'apparition… L'alcool est en effet un puissant vasodilatateur qui agit très rapidement sur les petits vaisseaux du visage. C'est donc l'une des raisons pour lesquelles le rhinophyma est majoritaire (95%) chez les hommes de plus de 50 ans - les hommes consomment plus d'alcool que les femmes.
Un ventre qui dégonfle
Le manque d'eau occasionné par la consommation d'alcool cause une rétention d'eau par l'organisme ce qui fait gonfler.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
Bretagne, Bourgogne, Grand Nord, les régions de France se battent la palme des plus grands buveurs de l'Hexagone !
La plus forte consommation s'observe en automne dans le Sud-Ouest, mais au global c'est bien dans le Sud-Est que l'on boit le plus de Ricard.
INFOGRAPHIE Avec 148,6 litres par personne, la République Tchèque est le pays qui consomme le plus de bière au monde.
Entre 24 et 72 heures sans alcool
Votre corps se met en mode détox intensive et essaie d'évacuer tout l'alcool qu'il a absorbé. En plus des frissons et des nausées, vous ressentez une fatigue profonde et avez l'impression que plus jamais vous ne vous sentirez bien.
Oui. Pour une même quantité d'alcool consommée, le taux d'alcool dans le sang sera généralement plus élevé chez une femme que chez un homme. D'abord parce que les femmes sont plus petites et moins corpulentes que les hommes.
Une déficience génétique
Il s'agit en fait d'une mutation génétique qui touche jusqu'à 1/3 de certaines populations asiatiques, chez qui le gène permettant de métaboliser l'alcool est déficient. « Au départ, on a tous un gène qui permet de se débarrasser de l'alcool, qu'on appelle déshydrogénase (ADH).
l'alcool : considéré comme un élément toxique par l'organisme, qui va l'éliminer au plus vite, notamment à travers les pores de la peau.
L'alcoolorexie n'étant pas médicalement reconnue, les symptômes de cette pathologie ne sont pas clairement définis. Elle se manifeste donc par le fait de sauter des repas pour pouvoir boire de l'alcool et réduire ainsi le nombre de calories ingérées.