L'interdiction de consommer de la viande de porc remonte aux textes bibliques fondateurs, communs aux trois grandes religions du Livre ; elle est explicite dans le Pentateuque, que les Juifs nomment la Torah (rédigée entre le IXe et le ivc siècle avant J. -C), et plus précisément dans le Lévitique et le Deutéro-nome.
Lévitique 11:7-8 « Vous ne mangerez pas le porc, qui a la corne fendue et le pied fourchu, mais qui ne rumine pas : vous le regarderez comme impur. Vous ne mangerez pas de leur chair, et vous ne toucherez pas leurs corps morts : vous les regarderez comme impurs. »
Des théologiens répondent à ces interrogations et notamment à cette question relative à la consommation de porc proscrite dans l'Ancien testament. Voici leur réponse publiée le 13 décembre 2018 : « Les interdits alimentaires font partie des dispositions de l'alliance que Dieu a conclue avec Israël. Le Lévitique au ch.
En théorie, aucun aliment n'est interdit dans l'absolu au fidèle : les tabous concernant le porc ou d'autres espèces animales que définissait l'Ancien Testament ont été abolis depuis longtemps et la papauté a fini par abandonner aussi la prohibition du sang et des viandes dans lesquelles le sang est resté.
La première maladie connue, liée au cochon, est une parasitose, la « trichinose », qui survient lors de la consommation de viande crue ou mal cuite. Les porcs nourris de déchets, particulièrement dangereux, ont probablement été à la source de l'exclusion du porc des religions juives et musulmanes.
7 Vous ne mangerez pas le porc, qui a des sabots fendus mais qui ne rumine pas : vous le considérerez comme impur. 8 Vous ne mangerez pas de leur chair et vous ne toucherez pas leur cadavre : vous les considérerez comme impurs.
En termes de boucherie, seuls les ovins, bovins, caprins et camélidés peuvent être halal, ainsi que les chevaux, les lapins et certaines volailles. Ce n'est pas le cas de la viande de porc.
On peut supposer que Jésus a mangé de l'agneau à Pâque durant sa vie, puisque c'était la pratique habituelle. » M. Tabor voit plutôt la Cène de manière allégorique. « Jésus, en proposant de manger son corps, demande de s'abstenir de manger de la viande, de remplacer l'agneau pascal par l'eucharistie. »
La consommation de viande halal ne contredit en rien les principes des religions chrétiennes, qui n'ont pas de prescription spécifique sur ce domaine pratique.
Les animaux qui ne possèdent pas ces caractéristiques ou qui n'en possèdent qu'une : ainsi, le chameau qui est ruminant mais qui n'a pas de sabot fendu, le porc qui n'est pas ruminant mais qui a un sabot fendu, le lièvre qui rumine mais qui n'a pas de sabot, sont-ils interdits.
Purification spirituelle : La consommation de porc est considérée comme impure du point de vue rituel. Éviter la consommation de porc est considéré comme une mesure de purification spirituelle pour les croyants.
Les animaux impurs
Correspondent à ces critères le porc, le chameau, le lion, l'ours, l'éléphant, le singe, la chauve-souris, le hérisson, le lièvre et reptiles de type lézard et tortue.
Pour certains croyants musulmans ou chrétiens, l'Halloween est une fête païenne. Certains l'associent même au satanisme. En raison de leur conviction, ils s'opposent à ces célébrations et évitent de laisser leurs enfants faire du porte-à-porte.
Autrement dit, la mise à mort d'un animal domestique n'était licite que sous la forme d'un sacrifice. Et, dans ce contexte, l'abolition des sacrifices sanglants dans la religion chrétienne a pu être interprétée logiquement comme une interdiction de consommer de la viande.
Le mot "porc" vient du latin "porcus". En revanche, l'origine du mot "cochon" est incertaine et son utilisation est plus récente. Pour parler de la viande de cet animal, on utilise le mot "porc" ou "viande de porc", mais pas "cochon", qui est réservé à l'animal vivant.
L'Église de Dieu (Septième Jour) respecte l'ensemble des interdictions alimentaires telles que données en Lévitique. Quant à eux, les Adventistes du Septième Jour condamnent la consommation de viande de porc et conseillent même le végétarisme, mais sans l'imposer.
La viande halal est consommée par les musulmans, tandis que la viande casher est consommée par les juifs. Toutefois, tous les animaux ne peuvent pas être mangés. Chez les deux religions, la viande de porc est considérée comme impure.
Ainsi, l'alimentation halal regroupe tout ce qui est autorisé par la Charia, et qui peut être consommé par les fidèles. Cela concerne majoritairement la nourriture d'origine animale. La loi islamique met alors en garde sur les différentes espèces d'animaux, ainsi que leur mode d'abattage.
Aliments haram :
Toute viande d'un animal qui n'est pas abattu selon les préceptes de l'islam. L'alcool et tous les produits préparés avec de l'alcool. La vanille et l'extrait de vanille. Des aliments contenant du sang (ex. : le boudin)
" Jésus se nourrissait de poissons, d'oeufs et de laitages. Il n'a jamais mangé l'agneau pascal ", assure l'abbé Pierre des animaux.
À la suite des proscriptions de la Torah, la viande de porc est interdite pour les juifs et les musulmans, mais aussi des mouvements chrétiens (comme les adventistes).
Ainsi, Jésus est identifié à l'agneau sacrificiel de la tradition juive. Jésus est aussi représenté par un agneau dans l'Apocalypse. L'agneau symbolise également la soumission du chrétien à la volonté de Dieu, ainsi que les vertus d'innocence, de douceur et de bonté.
En effet, certains musulmans ont découvert qu'une partie des poulets abattus en vue de leur exportation ne sont finalement pas envoyés à l'étranger, du fait de petits défauts comme une taille inadéquate, et ne sont pas non plus détruits. Ils sont revendus sur le marché local, sans mentionner leur nature halal.
Le musulman peut consommer la chair de l'outarde, du pigeon, de la perdrix et du passereau(6). – La viande des oiseaux de proie tels que le faucon, l'Orfraie, l'épervier, le gerfaut, l'aigle, le vautour, est illicite(7).
Tous les oiseaux sont licites en Islam, excepté les rapaces munis de serres qui se nourrissent d'autres animaux : par exemple, l'aigle, le faucon, le vautour ou le corbeau. Les animaux de basse-cour (volailles domestiques et lapins), le gibier à plumes et les lièvres sont eux licites.