Bien que le corse ait subi une forte influence du toscan, il est apparu dans l'histoire avant la naissance de l'italien standard, ce qui en fait une langue bien distincte, et ce, d'autant plus que son vocabulaire comporte une part non négligeable de mots d'origine ligure, mais il a aussi emprunté au génois, au toscan ...
L'île était historiquement et culturellement liée à la péninsule italienne du Moyen Âge jusqu'au XIX e siècle, et installée dans un système diglossique où le corse et le toscan étaient perçus comme deux niveaux sociolinguistiques d'une même langue.
Le corse est une langue romane à part entière et non un dialecte italien.
Géographiquement, la Corse fait partie de l'espace italique et se situe à 82 km des côtes de la péninsule italienne ; historiquement, elle a toujours fait partie de ( Gênes ) divers États italiens jusqu'à ce qu'elle soit cédée au royaume de France par la république de Gênes, dans la seconde moitié du XVIII e siècle.
On le sait, c'est en 1768 que la Corse est cédée par traité à la France. Mais, en 1789, quand éclate la Révolution, c'est bien le peuple corse qui a choisi de faire partie de l'« empire français ».
La Corse, l'Île de Beauté qui porte bien son surnom.
La tête de Maure proviendrait de l'époque aragonaise. En effet, en ces temps, le royaume Aragonais dominait les îles méditerranéennes dont la Corse durant une très courte période. Cela serait donc de cette façon que la tête de Maure serait apparue sur le drapeau corse.
1768 : Gênes cède la Corse à la France - L'Éléphant revue.
Le 15 mai 1768, à l'initiative du ministre Choiseul, le roi Louis XV achète la Corse à la République de Gênes.
Leurs premiers ancêtres furent les anciens corses, aussi implantés dans l'extrême nord de la Sardaigne. Ils sont apparentés aux Sardes, aux populations d'Italie centrale aux Grecs et à d'autres anciennes populations originaires d'Anatolie (Étrusques, Pélasges).
Vous devinerez assez vite : les Corses ne prononcent pas la fin des mots. C'est comme si, cette nonchalance sereine qui émane de leur personne les habitait jusque dans ce souffle qui va sortir de leur bouche pour s'exprimer.
En Corse, pinzutu désigne celui qui vient de France continentale, autrement dit : « du continent ». Il y a ceux, aussi, qui sont montés à la capitale et qui, redescendant sur l'île de Beauté pour les vacances, se font magagner copieusement par leurs patriotes restés sur l'île.
Bonghjornu: Bonjour. Bona Notte : Bonne nuit si c'est le soir. Avvedeci : Aurevoir quand vous le quittez. Grazie : merci comme en Italien.
Le chiffre de 60 % de locuteurs semble donc très au-dessus de la réalité. Cela dit, des études réalisées au début du XXe siècle révélaient que près de 100 % de la population corse parlait alors le corse.
Oui, la dernière voyelle est généralement avalée, bon appetitu s'énonce bon appetit'. Mais attention, il faut raison garder, Porto Vek fait mal aux oreilles, ainsi que Bonifatch, qui s'appelle Bonifacio ou Bunifazziu.
Des légendes racontent que les Corses décapitaient leurs ennemis et arboraient leurs têtes sur des piques, d'où l'origine du célèbre drapeau corse et sa tête de Maure. A partir de 1077, l'île de beauté passe entre les mains des Pisans. De cette période en découle la construction de nombreux couvents et églises pisans.
Bien que Nice n'ait jamais été italienne – elle appartenait au Royaume de Piémont-Sardaigne jusqu'à ce qu'elle devienne française en 1860 –, les relations avec l'Italie, nées en 1861, ont toujours été importantes.
Corse {nom propre}
Corsica {n.pr.}
Le 15 mai 1768, sous le règne de Louis XV. Le jour où la Corse est devenue française. A cette époque, l'île de Beauté est possession de la République de Gênes.
BASTIA, CORTE ET AJACCIO.
Issu du latin comme les autres langues romanes, le corse est apparenté aux langues du groupe italo-roman tels que le toscan (aujourd'hui l'italien), le piémontais, le génois, le lombard, l'émilien-romagnol, le vénitien, l'istrien, le sicilien, le calabrien, le lucanien, l'abruzzien, etc.
Ce n'est pas tant l'étendue de la dette qui pousse Gênes à céder cet exercice de la souveraineté sur la Corse à la France mais parce que les dépenses colossales pour conserver l'île révoltée étaient inutiles : l'île n'était plus rentable. La population hostile n'aurait jamais accepté de retourner sous le joug ligure.
Légende à l'origine du drapeau corse
Au XIIIe siècle, une jeune corse du nom de Diana aurait été enlevée par des Maures. Ces marchands d'esclaves adeptes des razzias auraient eu l'intention de la vendre au roi de Grenade, Mohammed. Son fiancé, Pablo, la délivra et ils rentrèrent sur l'île, dans leur ville, à Aléria.
Le drapeau corse avec sa tête de Maure ou « Testa Mora » fait en effet partie de l'identité insulaire dont les habitants sont d'ailleurs très fiers.
La tête de Maure : une histoire incertaine
Sur ce drapeau blanc est représenté la tête d'un jeune homme avec un bandeau blanc. Au départ, cette tête comportait des boucles et avait un bandana sur les yeux, mais le général Paoli l'a fait relever afin de symboliser la nouvelle liberté du peuple corse.