Concrètement, un choc à la tête peut entraîner deux types d'atteinte cérébrale: soit le cerveau a heurté la boîte crânienne (la cavité osseuse qui le protège) soit il s'est déplacé à l'intérieur de celle-ci à la suite d'un freinage brutal (phénomène d'accélération-décélération) ou d'une forte secousse (bébé secoué).
Lorsque vous recevez un coup à la tête ou au corps, votre cerveau bouge à l'intérieur de votre crâne. Ce mouvement peut causer des lésions cérébrales, comme une commotion cérébrale. Une commotion cérébrale entraîne des changements dans votre façon de penser et de vous sentir.
Le premier signe à surveiller est la perte de connaissance et la somnolence. La victime ne doit pas entrer dans le coma; c'est pourquoi, on recommande aux proches de le réveiller toutes les 2 à 4 heures, surtout si la victime a eu une perte de connaissance brève après l'accident.
Les troubles de l'attention, la migraine, les pupilles dilatées et des pertes de sang ou de liquide peuvent signaler un risque grave pour la santé. N'importe quelle personne ayant subi un choc au niveau de la tête, suite à un coup ou à un secouement vigoureux, devrait consulter un médecin.
De mauvaises nuits néfastes au nettoyage du cerveau
"Le sommeil jouerait un rôle important dans le nettoyage des déchets dans le cerveau après un traumatisme crânien, si vous ne dormez pas bien, vous ne pourrez pas nettoyer votre cerveau correctement", résume Juan Piantino, auteur principal de cette recherche.
Les symptômes d'un traumatisme crânien sont multiples : maux de tête, nausées et vomissements, et diverses atteintes neurologiques comme des pertes de sensibilité, de la motricité ou une aphasie, une somnolence ou des troubles visuels.
Les symptômes sont notamment un mal de tête persistant, de la somnolence, de la confusion, des troubles de la mémoire, une paralysie du côté opposé du corps, des troubles de la parole ou du langage et d'autres symptômes qui dépendent de la région cérébrale lésée.
Le traumatisme crânien grave constitue de ce fait un handicap invisible, dont la prise de conscience peut être difficile pour l'entourage, mais aussi pour l'enfant lui-même.
Selon l'échelle de Glasgow, nous pouvons classer le traumatisme crânien en trois niveaux : – mineur si GCS ≥ 13 ; – modéré si GCS entre 9 et 12 ; – sévère si GCS ≤ ou égale à 8.
Le réveil du coma s'annonce par des petits signes, comme ouvrir les yeux ou faire une grimace sur commande. Avec le temps, ces réactions deviennent de plus en plus reproductibles, jusqu'à ce qu'une véritable interaction s'installe. Le patient a certes besoin de stimulation, mais aussi de beaucoup de repos.
La fatigue mentale est une plainte majeure retrouvée chez 30 à 70 % des patients traumatisés crâniens [45].
La surveillance de la victime est cependant recommandée. En cas de bosse sans gravité apparente, appliquer une poche de glace pendant une dizaine de minutes sur la zone touchée, puis une pommade si un bleu apparaît.
« Un traumatisme crânien se traduit fréquemment par une commotion cérébrale qui peut entraîner une altération du fonctionnement des neurones », explique le neurologue Jean-François Chermann. « Concrètement, on ne perd pas directement des neurones.
Lorsque les vaisseaux sanguins du cerveau sont faibles, anormaux, ou sous une pression inhabituelle, un accident vasculaire cérébral hémorragique peut se produire. Lors d'un AVC hémorragique, un saignement dans le cerveau peut se produire, appelé hémorragie intracérébrale.
En règle générale, les ecchymoses et les hématomes sont bénins. Ils guérissent spontanément en quelques semaines maximum (les ecchymoses régressent plus vite que les hématomes). La couleur de la peau passe, successivement, du rouge foncé au noir en 48 à 72 heures.
Le traumatisme crânien désigne une blessure ou la lésion du cerveau suite à un coup ou un choc violent à la tête. Une commotion cérébrale est une forme atténuée de traumatisme crânien. Le cerveau est généralement bien protégé à l'intérieur de la boîte crânienne.
Les personnes atteintes de traumatismes crâniens mineurs peuvent souffrir de maux de tête ou d'étourdissements. Les personnes atteintes de traumatismes crâniens plus sévères peuvent perdre connaissance ou présenter des symptômes de dysfonctionnement cérébral.
Les vomissements : attention, ils peuvent être fréquents après un traumatisme crânien. Dans le cerveau, il existe une zone appelée « Trigger zone » ou « zone du vomissement ». Stimulée au moment du choc, cette zone peut faire vomir l'enfant. Un vomissement simple n'est donc pas exceptionnel.
Le choc neurogénique est une complication classique d'un traumatisme médullaire impliquant généralement le rachis cervical. Il est caractérisé par une
Le patient victime d'un TC grave voire modéré est hospitalisé en réanimation. En effet, la phase d'agression aiguë dure quelques jours, voire quelques semaines, après le traumatisme et nécessite une surveillance de tous les instants et des traitements conduits par une équipe de médecins spécialistes en réanimation.
Après un choc à la tête (ou après un processus d'accélération-décélération brutale type « coup du lapin ») on parle de traumatisme crânien léger (TCL) quand certains signes sont en faveur d' un ébranlement discret mais réel du cerveau.
Le record du plus long coma est de 37 ans. Certains en reviennent, d'autres pas, et quelques-uns, de bizarres de façons. Elaine Esposito est restée dans le coma pendant 37 ans. Un record, selon le livre des records Guinness.
Ainsi, si la quiescence cellulaire est réversible et essentielle à la réparation et à la stabilité des tissus, à l'âge avancé, les « arrêts cellulaires » des cellules quiescentes sont fréquents et participent aussi au processus de vieillissement.
« Il faut parler à une personne dans le coma » entend-on dans les films. Tout dépend de ce qu'on appelle coma. Entre l'état végétatif, où le patient peut encore sourire ou sursauter de façon réflexe, et l'