Pourquoi les data centers polluent ? La pollution des data centers provient essentiellement de leur besoin en électricité continu puisqu'ils fonctionnent 24h/24 et 7j/7 et des systèmes de refroidissement dont ils ont besoin.
En plus de leur consommation d'énergie, très polluante, ces centres de données nécessitent une grande quantité d'eau pour rester à la bonne température et sont responsables d'émissions de gaz à effet de serre.
Ces hôtels à data sont particulièrement polluants à cause de l'électricité consommée pour en alimenter les serveurs (ou ordinateurs) et de l'eau utilisée pour les refroidir – un centre de taille moyenne engloutit 600.000 mètres cubes par an, soit l'équivalent de 6,5 piscines olympiques chaque jour.
Quels sont les impacts du numérique ? Le constat est sans appel : le numérique représente 4% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Et ce chiffre risque de doubler d'ici à 2025. En France, le secteur du numérique représente 2% des émissions de gaz à effet de serre et pourrait atteindre les 7% d'ici 2040.
Une consommation électrique à la mesure du réseau
La moitié de la consommation électrique d'un data center est dûe au seul refroidissement des dispositifs informatiques, particulièrement celui des serveurs.
Ainsi, les Data Centers représentent aujourd'hui environ 1,5% de la consommation électrique mondiale, l'équivalent d'environ 40 centrales nucléaires. Plus problématique encore, les Data Centers représentent aujourd'hui plus de 2% des émissions de gaz à effet de serre sur la planète.
Enfin, le développement exponentiel du cloud computing génère un impact énorme sur la consommation mondiale d'électricité et génère lui aussi du dioxyde de carbone : ce secteur pourrait, d'ici 2025, consommer 20% de l'électricité mondiale et émettre 5% de CO2 selon une récente étude suédoise.
Fabrication VS utilisation
On parle aussi de poids carbone. Fabriquer nos outils numériques, c'est utiliser des procédés comme l'extraction et le raffinage des métaux, source de pollution. Le transport des appareils génère aussi des émissions de gaz à effet de serre ; avion et bateau en premier lieu.
La pollution numérique est la conséquence directe de l'utilisation que nous faisons des nouvelles technologies. Il s'avère que vos appareils connectés ne rejettent pas de pollution visible pendant leur fabrication, leur utilisation et leur fin de vie, mais ils émettent d'importantes émissions de CO2.
Utilisation de solutions de refroidissement par évaporation en contrôlant en permanence les températures des équipements informatiques et de l'éclairage. Construction de serveurs pour qu'ils consomment moins en supprimant un maximum la carcasse (Google a réduit de 50% son énergie consommée).
L'impact environnemental du numérique en quelques chiffres :
Pas moins de 70 matériaux différents, dont 50 métaux sont nécessaires pour fabriquer un smartphone. Le flux de déchets d'équipements électriques et électroniques augmente de 2% par an en Europe. Moins de 40% de ces déchets sont recyclés en Europe.
Dans une démarche pour un développement à grande échelle, la mise en place de data centers contribuerait rapidement au réchauffement climatique. Représentant 2 % des émissions de gaz à effet de serre totales, l'empreinte carbone des centres de données est comparable à celle du transport aérien.
L'intensité énergétique de l'industrie numérique augmente en moyenne de 4% par an.
D'après le recensement de la plateforme Cloudscene, sur plus de 8 100 centres de données répertoriés dans le monde au mois d'octobre 2021, environ le tiers sont installés aux Etats-Unis (2 705).
La définition d'un datacenter, aussi appelé centre de données, peut se résumer à un bâtiment et/ou une infrastructure qui accueille de nombreux ordinateurs. Leur but peut être par exemple de stocker les données du système d'information d'une entreprise.
Ainsi, en 2020, la Chine arrive en tête d'un tel classement avec des émissions de CO2 représentant 9 899 millions de tonnes, soit plus de 30 % des émissions mondiales. Les États-Unis sont à la deuxième place avec 4 457 millions de tonnes de CO2 émis (13,8 % du total mondial).
Les transports, première source de gaz à effet de serre
Selon cet inventaire, les transports sont la première source de gaz à effet de serre en France métropolitaine (29,7 % des émissions en équivalent CO2 en 2017), devant l'industrie et le secteur tertiaire (25,8 %) ou l'agriculture (18,9 %).
On croit que le numérique n'a aucun impact matériel sur la planète, mais c'est faux. La pollution digitale est considérable, c'est bien pire que le trafic aérien… "La pollution de nos données et de toutes nos interactions numériques, c'est 4% des émissions de gaz à effet de serre, un peu moins.
Les data centers font partie des principaux acteurs de cette pollution numérique, mais ils ne sont pas les seuls. Les fabricants d'appareils numériques (ordinateurs, tablettes, téléphones) qui utilisent des métaux rares et polluants contribuent également à cette pollution digitale.
La pollution numérique désigne toutes les formes de pollution engendrées par le secteur informatique : émissions de gaz à effet de serre, contamination chimique, érosion de la biodiversité, production de déchets électroniques.
Mais quel est leur impact environnemental ? L'impact écologique des Data Centers, qui était encore minime il y a 15 ans, est maintenant énorme puisque leur utilisation représente 4 % de la consommation d'électricité mondiale !
Les e-mails génèrent 410 millions de tonnes de CO2 par an
Au total, 281 milliards d'emails ont été envoyés dans le monde, chaque jour, en 2018, d'après le cabinet d'études Radicati Group. En prenant cette moyenne de 4 g de CO2 par e-mail, c'est donc 410 millions de tonnes de CO2 par an qui sont générés.
Il s'agit du risque lié à une intrusion physique sur le lieu : vol de matériel contenant des données, incendies criminels, ou encore casse des serveurs. Pour répondre à ce risque, des systèmes de vidéosurveillance mais aussi de détection volumétrique de mouvements au sein du périmètre de sécurité sont mis en place.
Mais en plus de la consommation électrique qui demande beaucoup d'énergie et donc pollue énormément, les data centers sont responsables d'une autre pollution. Comme l'explique le dernier rapport de l'institut de surveillance des data centers, ces derniers consomment beaucoup d'eau afin de rester à la bonne température.