Sur les raisons invoquées de décrochage, cette étude met en exergue trois facteurs qui sont liés : le manque de motivation, les mauvais résultats scolaires et la mauvaise estime de soi. Pas moins de 92 % des élèves interrogés estiment avoir manqué de motivation et d'intérêt pour l'école.
Parmi les principales causes ayant retenu notre attention, constatons le problème familial, le statut socioéconomique, le milieu où vivent les enfants, les difficultés scolaires et le redoublement scolaire. Chacune de ces mauvaises situations peut devenir une cause majeure de l'abandon des études.
Pourquoi tant de garçons abandonnent-ils l'école ? Dans de nombreux pays où le PME travaille, un nombre important de garçons abandonnent leurs études plus tôt en raison de la pauvreté et de contraintes professionnelles. Mais, l'école elle-même semble également mettre les garçons à l'écart.
L'adolescent est souvent influencé par les jeunes du même âge (« peers »). Les conflits avec d'autres enfants, les bagarres, violences et le harcèlement engendrent eux aussi de la démotivation et de l'absentéisme. Un autre facteur de risque est le comportement asocial du jeune.
Parce que nos méthodes d'enseignement ne sont pas adaptées au fonctionnement du cerveau et de la mémoire. Pour l'auteur, professeur de psychologie cognitive à l'Université de Virginie, nous pouvons aider les élèves à aimer l'école si nous comprenons comment fonctionne leur intelligence.
- Ils ont le sentiment que l'école ne garanti plus un travail pour l'avenir. - Ils n'ont plus de motivation car ils ne voient pas l'intérêt de ce qu'ils étudient. - Les jeux vidéo, GSM,... et autres distractions, influence l'attention des élèves.
Bien que les raisons soient multiples et souvent liées entre elles, la pauvreté, les rôles assignés aux hommes et aux femmes, les traditions, les mariages précoces, le travail forcé et domestique, la traite des êtres humains et l'hygiène sont quelques-uns des problèmes les plus pressants qui empêchent les filles d' ...
L'agressivité et une opposition systématique à la figure parentale sur les sujets scolaires sont aussi des signes avant-coureurs de problèmes à l'école. Enfin, la prise de drogues ou trop de temps passé devant les jeux vidéo peuvent eux aussi encourager ce type de problèmes.
Le décrochage scolaire : les conséquences
Au niveau individuel, déjà, les élèves en situation de décrochage scolaire sont plus à même de développer des troubles du comportement et notamment des troubles au niveau psychologique et mental. L'isolement social et la dépression se retrouvent ainsi plus souvent ici.
Réorientation vers une autre classe ou un autre établissement. Mise en place d'un projet personnalisé de réussite éducative (PPRE) Intégration dans un dispositif relais de scolarisation temporaire pour resocialiser et réinsérer le jeune dans un parcours de formation.
Leur déficit dans leur capacité relationnelle,sociale diminue leurs aptitudes à interagir. Leurs rapports avec autrui sont souvent tendus caractérisés par l'irritation,l'agressivité,l'hostilité.
On peut par exemple penser que les garçons décrochent plus souvent à l'issue d'un parcours d'opposition à la norme scolaire, notamment à cause des sanctions d'exclusion dont ils peuvent faire l'objet. À l'inverse, on peut considérer que les parcours « discrets » sont plus fréquents chez les filles.
Pour quitter un collège ou un lycée, la famille doit signer une lettre de démission ou déposer une demande de radiation. Mais attention : si l'élève n'a pas déjà une place dans un autre établissement, il risque d'être déscolarisé.
La première cause de démotivation invoquée par les élèves eux-mêmes – qu'ils soient ou non décrocheurs, d'ailleurs –, c'est l'ennui. « Beaucoup d'élèves s'ennuient à l'école, c'est une réalité et elle n'a rien d'étonnant !
Dévalorisation, manque de confiance en soi, dépendance affective... La blessure d'abandon trouve sa source dans l'enfance et peut se manifester par différents comportements, qui peuvent avoir des conséquences néfastes sur les relations amicales, familiales et amoureuses, mais aussi au travail.
Cette partie de la population des « décrocheurs » courre un risque de désocialisation d'autant plus important qu'ils disposent de très faibles ressources familiales. Mais on trouve également parmi ces jeunes la volonté de se réaliser d'une autre manière, en dehors de l'école, et plus particulièrement par le travail.
Définition officielle : Le décrocheur, ou sortant sans diplôme ni qualification, est l'élève inscrit une année donnée et qui n'obtient ni diplôme ni qualification durant l'année considérée et n'est pas inscrit l'année suivante dans une formation général ou professionnelle.
Des retards et absences très fréquents, un refus de participer aux activités scolaires et une attitude agressive, caractérisent cette étape. Ses notes et résultats en prennent naturellement un coup. Des mauvaises notes et un manque de motivation ne doivent pas être pris à la légère.
La scolarisation des jeunes filles est un élément essentiel de leur accès à l'autonomie économique et un enjeu majeur de développement. Par l'éducation, elles gagnent en connaissances, ce qui influe par exemple sur la mortalité infantile car une fois mères, elles auront les bons gestes pour leurs enfants.
Éduquer une fille c'est éduquer une nation, parce que la femme est le fondement de toute société. Nous savons que l'éducation est le plus puissant facteur de réduction de la pauvreté dans le monde, capable de mettre fin aux cycles intergénérationnels de désavantages et de booster des économies entières.
La valeur de l'éducation
Elle améliore la santé et les moyens de subsistance, contribue à la stabilité sociale et stimule la croissance économique à long terme. Elle est aussi essentielle à la réalisation de chacun des 17 objectifs de développement durable.
- A la formation inadaptée des professeurs, qui sont peu préparés à la diversité du niveau, des dons et de la personnalité de leurs élèves. Pour les rendre plus à l'écoute du bien être et des besoins de leurs élèves, il faudrait davantage les former en pédagogie et en psychologie.