Les modélisations révèlent ainsi que les filles évoquent plus souvent la difficulté du travail scolaire et les problèmes personnels ou de santé 5, alors que les garçons avancent plus volon- tiers la quête de l'argent, une mésentente avec les enseignants ou l'exclusion de la formation.
Les comportements (souvent indicateurs de problèmes psychologiques) comme la criminalité la consommation d'alcool et/ou de drogues entraînent le décrochage. Des problèmes de santé poussent aussi au décrochage.
Les motifs qui déclenchent le décrochage scolaire sont souvent récurrents et multiples. Certains, internes à la scolarité des jeunes, peuvent être déterminants, comme une orientation subie, l'absence d'affectation après la 3e, la déception vis-à-vis de la forma- tion, l'échec au baccalauréat.
Les raisons de décrocher à l'école sont très variables d'un jeune à l'autre : problèmes familiaux, difficultés d'apprentissage, maladie et absence prolongée, orientation choisie par défaut, phobie scolaire, précocité scolaire, fragilité psychologique, harcèlement scolaire et autres maltraitances psychologiques ...
Difficultés durables, troubles des apprentissages, estime de soi et confiance en soi fragile, défaut de motivation, difficultés familiales. Autant de facteurs qui jettent parfois un peu d'ombre au tableau des résultats des élèves et peuvent rendre le parcours scolaire chaotique.
L'échec est parfois lié à la passivité : c'est un échec à court terme, qui fait était d'un manque de persévérance. Ce manque peut s'exprimer de différentes manières : L'abandon anticipé L'incapacité à relever des défis de long terme.
Parmi les causes d'ordre scolaire de l'échec de l'enfant, on cite : la surcharge des classes, une orientation inexistante ou inadéquate, l'obligation faite aux élèves de travailler au même rythme, l'insuffisante formation psycho-pédagogique des enseignants, les méthodes didactiques et les programmes encyclopédiques, ...
Pour aider votre enfant à surmonter ses difficultés, il peut être judicieux de l'inscrire à des cours de soutien scolaire à distance. Lui permettre de profiter d'un suivi personnalisé représente en effet une solution contre le décrochage scolaire.
L'intimidation, qu'elle soit verbale, physique ou psychologique, peut gravement affecter l'estime de soi de la personne et sa motivation à venir à l'école. Les difficultés personnelles ou familiales peuvent aussi être à l'origine de la démotivation.
L'échec scolaire a des conséquences sur l'équilibre de l'enfant, il peut entraîner une dépression avec une impuissance à exister dans l'environnement familial et une impossibilité à affronter les exigences de la vie sociale et scolaire ou à supporter les frustrations, peu de participation dans la vie quotidienne.
Le fait que les humains ne sont pas doués pour penser est l'une des principales raisons pour lesquelles les élèves n'aiment pas l'école. La deuxième raison de leur aversion pour l'école est la fragile curiosité des humains. Nous sommes nés curieux, avec le désir d'explorer un monde inconnu.
Parlez en à votre chef d'établissement ! L'accompagnement scolaire : dans votre établissement, avec une association ou une MJC. Cela peut vous donner un coup de pouce et vous aider à remettre le pied à l'étrier dans certaines matières.
En résumé, les principaux facteurs de risque de décrochage scolaire liés à l'élève lui-même sont : le fait d'être un garçon, les difficultés scolaires (le rendement dans les matières de base), les problèmes de comportement extériorisés et intériorisés; liés à la famille : la situation socioéconomique (défavorisation), ...
En effet, les répercussions de leur abandon scolaire semblent davantage se faire ressentir dans le long terme et se traduisent, entre autres, par la difficulté à trouver un emploi, par le cantonnement dans la sphère domestique, par la dépression, par la dépendance économique et psychologique au conjoint.
Votre enfant demeure démotivé? Si, malgré vos efforts, votre enfant continue de manquer de motivation, posez-lui des questions pour tenter de trouver la source du problème. Demandez-lui par exemple : « Est-ce que tout va bien à l'école? » ou « Comment ça se passe avec tes amis? ».
Afin de garder l'élève concentré, il faut se montrer bienveillant en lui faisant des feedbacks positifs pour qu'il ait l'envie de continuer et de réussir. Cette forme de motivation extrinsèque passe également par la dédramatisation des erreurs afin d'éviter la démotivation de l'apprenant.
Un numéro vert 0 800 122 500 est disponible pour aider les jeunes de 16-18 ans sans école, ni formation, ni emploi et leurs parents à trouver des solutions pour renouer avec les études, apprendre autrement ou préparer un projet vers l'emploi.
Selon Ajuriaguerra, en 1974, dans le refus scolaire anxieux, « il s'agit d'enfants ou d'adolescents qui, pour des raisons irrationnelles, refusent d'aller à l'école et résistent avec des réactions d'anxiété très vives ou de panique quand on essaie de les y forcer ».
La lutte contre le décrochage scolaire est une priorité nationale et un enjeu dans le cadre de la "Stratégie Europe 2020". Elle articule prévention et remédiation autour d'un objectif central : faire que chaque jeune puisse construire son avenir professionnel et réussir sa vie en société.
Les conséquences d'une telle dévalorisation sont nettes au niveau affectif : cela provoque des sentiments de menace et d'insécurité. L'échec est également source de comportements significatifs. Il favorise les comportements de tricherie, ou antisocial.
On peut parler d'échec scolaire quand les performances scolaires d'un élève s'écartent de façon trop importante en moins de ce qu'on pouvait attendre au vu du niveau intellectuel (le « trop importante » pourrait être opérationnalisée par exemple sur la base des corrélations entre Ql et réussite scolaire).
Le caractère de l'élève joue un rôle important dans les décisions et les comportements des élèves dans leur apprentissage. Par exemple, l'introversion et la timidité sont parfois à l'origine de ce refus. Ces élèves sont alors plus susceptibles de rester silencieux dans vos classes.