Les crises de colère à coups de hurlements et de cris stridents, on en a tous déjà vu, et en tant que parents, on en a tous déjà connu au moins une fois… Ces crises de colère font partie du développement normal de l'enfant, surtout à l'âge où il commence réellement à développer son autonomie, vers 18 mois.
On a souvent besoin du cri car c'est la seule fréquence que l'on connaisse pour communiquer, le seul moyen dont nous nous voyons agir face aux autres, sans savoir que si l'on crie, il est très probable que l'autre réponde de la même manière, donnant lieu à une dynamique relationnelle désordonnée et coercitive.
Un enfant peut parler subitement plus fort parce qu'il s'entend soudain moins bien. C'est le cas quand ses oreilles sont bouchées par une otite séreuse, qui survient souvent quelques semaines ou quelques mois après une otite aigüe. Mieux vaut donc consulter un ORL.
Ne vous laissez pas emporter et ne cédez pas aux crises de colère. Si votre enfant vous parle avec des cris, faites tout votre possible pour ne pas répondre de la même manière. En fait, si vous baissez le ton de votre voix, il fera de même et il lui sera plus facile de vous entendre.
SALAMI (conjoint impulsif qui crie en cas de désaccord)
Crier plus fort que son enfant pour le faire taire. Voire, la fessée (que nous vous déconseillons ICI). D'autres préféreront céder à ce qu'ils interpréteront comme un caprice en donnant à l'enfant ce qu'il réclame, ou ignorer la situation, pensant qu'il finira par se calmer tout seul.
Plutôt que de l'écouter, regardez le désespoir et la frustration qu'il subit en ce moment. Souvenez-vous que vous ne validez pas les actes de cette personne. Vous sympathisez avec lui afin de voir les parties de sa vie dont vous pouvez prendre pitié lorsque le moment de réagir viendra.
Alors, le magazine Pèlerin nous révèle les neuf règles d'or pour se parler sans crier. C'est ce qu'on appelle la Communication Non Violente. Ne pas chercher à convaincre à tout prix, savoir écouter, ne pas juger, cela parait de bon sens et assez vertueux.
Si un enfant ne parle vraiment pas ou s'arrête de parler, il peut y avoir des raisons médicales. L'enfant peut notamment être sourd, avoir une otite sévère non-douloureuse, un bouchon. Son audition étant affectée, l'apprentissage du langage est nécessairement retardé ou stoppé.
Vous devez lui demander qu'il s'arrête de crier et une fois calmé ( comptez dans votre tête jusqu'à 5 par exemple), demandez lui de reformuler sa demande avant de lui donner ce qu'il veut. Si vous êtes cohérents les cris et geignements cesseront petit à petit.
Ce n'est pas parce qu'il ne veut pas, mais bien parce qu'il n'a pas la capacité d'un adulte. Plutôt que de punir l'enfant en l'obligeant à rester assis ou en le privant de récréation, faites-le bouger! Dites-lui le plus calmement possible : « Tu pourras jouer avec nous lorsque tu cesseras ton comportement.
C'est une façon instinctive et universelle d'exprimer sa colère et son irritation. Et d'après les experts, nous ne sommes pas des monstres si nous crions (parfois) sur nos enfants. En effet, la violence verbale peut être aussi dangereused'un point de vue psychologique que la violence physique.
Pourquoi ? Parce que ce son strident arrive au cerveau par l'amygdale, structure cérébrale impliquée dans la perception des émotions, et notamment de la peur. Ainsi, « les cris ne sont pas seulement considérés comme des sons mais aussi comme des déclencheurs d'une sensibilisation accrue […].
Cela démontre que soit il cherche à vous rabaisser soit il recherche des personnes qu'il peut prendre à témoin. Dans tous les cas, l'idéal serait de comprendre ce qui déclenche de telles disputes et pourquoi cela nécessite la présence de tiers.
Nous avons des émotions bloquées et les voir chez nos enfants nous exaspère/frustre. Nous nous interdisons d'exprimer nos émotions et ne supportons donc pas celles de nos enfants. Nous ressentons une émotion à la place d'une autre : la colère se déclenche pour cacher une ancienne tristesse par exemple.
Un épuisement profond, physique et émotionnel, qui n'est pas ou peu soulagé par un repos. Une distanciation progressive avec les enfants. Le parent ressent de moins en moins d'affect pour ses enfants et agit au quotidien comme un automate.
Crier sur ses enfants peut causer des dommages permanents trop souvent sous-estimés. L'éducation de ses enfants peut être une source importante de frustrations et de colère. Même le plus calme des parents peut sortir de ses gonds et crier lorsqu'il se sent à bout émotionnellement.
Les cris, les insultes et les menaces sont en effet considérés comme une forme de violence verbale et psychologique qui a un effet négatif sur le sentiment de sécurité que l'enfant peut ressentir en présence de ses parents.
"Lorsqu'elle est ressentie fréquemment, violemment et de manière non adaptée, la colère peut développer des hernies, de l'urticaire, du psoriasis, de l'asthme et des douleurs dans le bas du dos", explique Christophe Haag.
Le premier lien d'attachement d'un bébé s'établit généralement avec sa mère, mais le lien qu'il partage avec son père est tout aussi important. Bien que les bébés s'attachent aussi à d'autres adultes qui en prennent soin, les liens avec leurs parents sont les plus importants.
Pour rester ferme dans l'éducation des enfants, il est primordial d'établir des règles. Il s'agit de délimiter clairement les conduites autorisées et celles qui ne le sont pas. Voici quelques conseils : Les règles doivent être peu nombreuses, claires et raisonnables.