Mais les enfants de 2 ans traversent également une infernale crise intérieure: puisqu'ils viennent juste d'apprendre à marcher et à utiliser des outils, ils veulent explorer le monde; en même temps, ils sont terrifiés par ce que ce monde contient et angoissés en permanence que leurs parents, qu'ils aiment et en qui ils ...
En effet, un enfant peut être troublé par un environnement avec beaucoup de règles à respecter et avec des conséquences qui ne sont pas en lien avec la faute commise. Il ne comprend alors tout simplement pas ce qu'on attend de lui. Rendez les routines aussi prévisibles que possible.
L'enfant ne rejette pas son parent. Au contraire, les crises sont destinées pour le parent en qui l'enfant a confiance. L'enfant ne sait pas toujours utiliser les mots pour exprimer ces ressentis. Il éprouve seulement un mal être profond et tente de s'en libérer.
C'est normal, les enfants n'ont pas fini d'apprendre les règles de vie en société : ils sont moins polis, pas altruistes et souvent sans-gêne. Interagir avec eux demande du recul.
L'état émotionnel de l'enfant cause souvent une incapacité à écouter. S'il est en état de stress, c'est l'amygdale du cerveau qui est aux commandes. La partie préfrontale étant déconnectée, l'enfant ne pas nous entendre.
Avant de penser qu'un enfant n'écoute pas, il faut se demander s'il a compris la consigne et si les règles à suivre sont adaptées à son âge. Il est aussi normal de devoir répéter plusieurs fois la même consigne avant que l'enfant comprenne et obéisse.
Quand il s'endort seul, il ressent une anxiété à l'idée d'être seul. Quand il ne peut plus la gérer, il se lève de son lit et se balade dans le salon." L'astuce toute simple : raccompagnez le aussi souvent qu'il le faut, rassurez-le, dites-lui que vous êtes là pour lui et que tout va bien.
Comptez jusqu'à 10, respirez profondément ou buvez un verre d'eau. Rappelez-vous un moment de bonheur ou de tendresse vécu avec votre enfant. Ce souvenir libère dans votre cerveau de la dopamine et de l'ocytocine, des hormones de bien-être qui vous calmeront. Donner un câlin à votre tout-petit produit le même effet.
Selon la discipline positive, il faut entrer en lien avec l'enfant avant de le corriger. Cela nécessite d'avoir une écoute de qualité, de valider ce qu'il ressent, mais aussi parfois, de prendre soi-même le temps de gérer ses émotions.
Chacun peut imaginer qu'à la question : "Peut-on pleurer devant ses enfants ?", la réponse est oui. En soi personne ne l'interdit ; au contraire, cette expression de sentiment est même conseillée.
L'agressivité envers sa famille vient signaler que la relation entre la personne agressive et sa famille mérite d'être traitée autrement que par l'indifférence, coup de gueules ou carrément des passage à l'acte : un père qui frappe sa femme, la fille qui tape son père ou le fils qui agresse sa mère.
Par ailleurs, les mères apportent à leurs fils la sensibilité, le sens de l'écoute et du dialogue, des valeurs féminines de plus en plus appréciées par notre société contemporaine. Elles leur apprennent également à exprimer leurs émotions, ce que font rarement les pères.
Selon les différents ouvrages publiés sur la question, la période de l'adolescence commencerait entre 9 et 16 ans et finirait vers 22 ans. Mais pour certains scientifiques, cette période tendrait à se rallonger jusqu'à 24 ans en moyenne.
Un enfant caractériel lutte pour le respect. Si vous le lui offrez, il n'a pas besoin de se battre pour protéger sa position. Cela l'aide de se sentir compris. Si vous voyez les choses de son point de vue et pensez qu'il a tort, vous pouvez toujours lui offrir votre empathie et essayer de faire un compromis.
Règles de vie et routines
De même, mettre en place des routines et des gestes qui seront répétés quotidiennement va non seulement l'aider à combler une partie de ses besoins essentiels, comme son sommeil, son hygiène, ou ses repas, mais elles participeront également à son apprentissage de l'indépendance.
Crier sur ses enfants peut causer des dommages permanents trop souvent sous-estimés. L'éducation de ses enfants peut être une source importante de frustrations et de colère. Même le plus calme des parents peut sortir de ses gonds et crier lorsqu'il se sent à bout émotionnellement.
Être un bon parent, c'est la capacité de se remettre en question, de remettre en question nos interventions. De s'adapter aux nouvelles situations en allant chercher de l'information, en demandant conseil à nos parents, à nos amis, de faire tout ce qu'on peut pour être simplement meilleur la prochaine fois.
La colère peut arriver seule, à la suite de la présence d'un irritant, d'un besoin non satisfait, ou d'un désir non respecté. Mais elle peut aussi être un moyen de libérer d'autres émotions enfouies telles que la peur, l'angoisse, la tristesse…
Miser sur des activités apaisantes, que nous pouvons partager : massage, pâte à modeler, histoire avant de les coucher, musique douce...
Pourquoi fait-il ça ? Il arrive à l'âge où il prend conscience de son individualité, il sait qu'il ne pense pas toujours comme ses parents ou comme les autres adultes, il cherche à former sa propre personnalité en vous montrant qu'il ne suit pas vos règles.
Ils font partie de son développement psychologique. Ils représentent la possibilité de tester, avec l'emploi de mots interdits, les limites de ses parents. S'il est inutile de dramatiser, il est indispensable de lui dire que cela ne se fait pas, qu'il est nécessaire de s'excuser.