La TVA est un impôt indirect sur la consommation dont le taux normal est de 20 %. C'est le consommateur final qui paye cette taxe lorsqu'il achète un bien ou service. Les entreprises ne sont pas soumises à cette taxe, mais servent d'intermédiaire entre l'État et le client.
Les professionnels ne « paient » donc que s'ils gagnent de l'argent. En effet, la TVA n'est pas une réelle charge pour l'entreprise car ils ne font que reverser de l'argent qui ne leur appartient pas.
Il a été mis en place en 1954. L'intérêt principal qui a été retenu ici était par rapport aux entreprises. En effet, elle permet d'alléger leurs charges et de favoriser l'investissement. Néanmoins, elle est également très critiquée, car elle pèse sur les ménages plus modestes.
Il n'y a donc pas d'impact pour l'entreprise : la TVA est neutre. Par contre, elle peut engendrer des décalages de trésorerie.
La TVA doit être payée par 2 acomptes semestriels. Ils sont calculés à partir de la TVA due l'année précédente : 55 % en juillet, à indiquer sur la ligne n° 57 (dernière page du formulaire 3517-S-SD, rubrique "Base de calcul des acomptes dus au titre de l'exercice suivant"), 40 % en décembre.
Les entreprises qui peuvent choisir le régime de franchise en base de TVA sont : Les entreprises individuelles (EI, EIRL) ; Les sociétés commerciales comme les EURL, les SASU, les SARL, les SAS… ; Toutes les entreprises ayant opté pour le régime du micro-entrepreneur (ex auto-entrepreneur).
Elle concerne tous les biens et services consommés ou utilisés en France. En principe, le consommateur final s'acquitte la charge de la TVA mais en tant qu'entreprise, il vous revient d'assurer la collecte de cette taxe pour la reverser au trésor public.
C'est donc le vendeur du produit ou du service qui collecte la TVA auprès de ses clients et qui est ensuite chargé de la reverser à l'État.
L'avantage, c'est que la TVA n'impactera pas votre rentabilité lorsque vous vous développerez. Face à ces avantages, il existe aussi des inconvénients. 1er inconvénient de la TVA : elle augmente vos prix. Si vos clients sont des particuliers et que vous leur facturez la TVA, vos prix vont augmenter.
Le prix HT est utilisé pour les négociations entre professionnels et c'est notamment sur ce prix que l'entreprise calcule sa marge. Le prix de vente TTC est notamment utilisé dans les relations commerciales avec les particuliers, qui ne sont pas intéressés par les prix HT étant donné qu'ils ne récupèrent pas la TVA.
C'est un impôt institué dans son principe en France par la loi du 10 avril 1954 à l'instigation de Maurice Lauré, haut fonctionnaire de la direction générale des Impôts : celui-ci propose d'éliminer les inconvénients liés aux divers impôts sur la consommation.
La TVA est souvent considérée comme un impôt injuste, car supporté de la même manière par tous les consommateurs, quel que soit leur revenu (or, la part du revenu consommé est plus importante pour les ménages les plus modestes). Son rendement est important : la TVA est le premier impôt français en termes de rendement.
Lorsque la TVA à déduire est supérieure à celle perçue, l'entreprise bénéficie d'un crédit de TVA. Quel que soit votre régime d'imposition, votre entreprise assujettie à la TVA peut obtenir, à votre demande, le remboursement du crédit de TVA dont elle dispose.
Il n'y a pas de limite en nombre de produits achetés pour bénéficier de la détaxe. Le montant des achats TTC doit être supérieur à 100 € et ils doivent avoir été effectués dans un même magasin, le même jour. Certaines marchandises, en raison de leurs caractéristiques, ne peuvent bénéficier de la détaxe.
Dans certains cas bien précis, vous pouvez être exonéré de TVA, c'est-à-dire que vous n'avez pas à la collecter ni à la payer à l'Etat français. Lorsque vous émettez une facture, tous vos prix sont nécessairement hors taxes. Vous devez y faire figurer des informations obligatoires, différentes selon votre situation.
La nature, marque, et référence des produits doivent être mentionnés ainsi que les matériaux fournis et la main d'œuvre pour les prestations. De même, la dénomination précise, la quantité, le prix unitaire hors taxes et le taux de TVA ajoutée, ainsi que les éventuelles remises et autres rabais doivent apparaître.
La TVA, taxe sur la valeur ajoutée, est un impôt indirect qui est payé par les consommateurs et collecté par les entreprises. Elle représente la différence entre un prix hors taxe (HT) et un prix toutes taxes comprises (TTC).
La demande de remboursement doit être justifiée par la facture d'achat originale sur laquelle doit apparaître le montant de la TVA ; Les dépenses à rembourser doivent servir l'activité de l'entreprise ; Les factures doivent contenir impérativement le nom de l'entreprise ; La TVA doit être exigible chez le vendeur.
Le Luxembourg est le pays de l'UE avec le taux normal de TVA le plus bas, qui est passé de 17 à 16 % le 1er janvier 2023, et ce jusqu'au 31 décembre 2023. A l'inverse, la Hongrie a le taux normal le plus élevé, à 27 %.
En principe, en relevant de la micro-entreprise, vous ne facturez pas la TVA puisque vous bénéficiez du dispositif de "franchise en base de TVA". Vous ne déduisez donc pas de TVA. Vous devez alors mentionner sur vos factures : "TVA non applicable, art. 293 B du CGI".
La TVA, taxe sur la valeur ajoutée, est un impôt indirect récupéré par l'Etat par le biais des professionnels assujettis. C'est-à-dire que ce sont les entreprises qui collectent cet impôt, à charge de le reverser à l'administration fiscale.
La Taxe sur la valeur ajoutée constitue quant à elle le principal impôt indirect. La TVA a été mise au point en 1954 par Maurice Lauré, inspecteur des finances alors directeur adjoint de la Direction générale des Impôts.
Ne sont pas assujetties à la TVA les personnes qui n'exercent pas une activité sous leur propre responsabilité et ne jouissent pas d'une totale liberté dans l'organisation et l'exécution des travaux qu'elle comporte.
Vous devez facturer la TVA en micro-entreprise dès que vous dépassez les seuils légaux de 101 000 € de chiffre d'affaires pour l'achat vente ou de 39 100 € de chiffre d'affaires pour les prestations de services. Vous pouvez aussi demander volontairement aux impôts à être redevable de la TVA.
Pour rappel, le micro-entrepreneur ne facture pas de TVA jusqu'à certains niveaux de chiffre d'affaires : 91 900 € (seuil limite) et 101 000 € (seuil majoré) de chiffre d'affaires pour les ventes de marchandises ; 36 800 € (seuil limite) et 39 100 € (seuil majoré) de chiffre d'affaires pour les prestations de services.