L'un des principaux avantages de la procréation assistée, c'est de permettre aux couples ayant des difficultés à concevoir naturellement un enfant d'obtenir une grossesse. On considère qu'un couple est infertile si aucune grossesse ne survient après un an de relations sexuelles régulières.
Les bébés conçus par procréation médicalement assistée (PMA) présenteraient un risque plus élevé que les autres de mort néonatale, d'être morts-nés, de naître prématurément ou de souffrir d'une insuffisance de poids à la naissance.
On parle aussi de PMA ou Procréation Médicalement Assistée. Elle permet d'aider, comme son nom l'indique, certains couples hétérosexuels en âge de procréer qui présentent une infertilité ou une stérilité, c'est à dire soit des difficultés soit une impossibilité à concevoir un enfant de manière naturelle.
Elle accroît la précision de l'estimation de la valeur génétique des femelles et des autres mâles utilisés en saillie naturelle. Utilisée plus largement I'ia permet d'améliorer l'efficacité du testage en ferme sur descendance, par une meilleure prise en compte de l'effet élevage.
Il existe plusieurs techniques de procréation médicalement assistée (PMA) aussi appelée assistance médicale à la procréation (AMP) : insémination artificielle, fécondation in vitro ou accueil d'embryon.
Si l'insémination artificielle ne marche pas, on recommandera au couple de se tourner vers la FIV. Les AMP qui ont le plus de chances de succès sont les FIV-ICSI : 22 % de chance. Les chances de succès sont de 20 % pour la FIV classique, 10 % pour l'insémination artificielle et 14 % pour le transfert d'embryon congelé.
Cette consultation doit avoir lieu entre le 1er et le 3ème jour de vos règles. Le but est de délivrer le traitement de stimulation ovarienne et de vous en expliquer le fonctionnement. Vous pourrez alors commencer sur ce cycle votre traitement de stimulation.
Insémination artificielle conyugal (IAC) entre 700 et 1.100 euros. Insémination artificielle de donante (IAD) entre 1.000 et 1.700 euros.
Quelle est la différence entre une FIV et une IAC ? Alors que l'insémination artificielle (IA) consiste à injecter un échantillon de sperme dans l'utérus de la patiente, la fécondation in vitro (FIV) revient au contraire à mettre en contact l'ovocyte et le spermatozoïde hors de l'utérus.
Le taux de malformations lors de grossesses spontanées est d'environ 3 à 6% des naissances globales. En cas de FIV/ICSI, il est d'environ 8%. Ce risque est donc légèrement accru. D'éventuelles anomalies chromosomiques peuvent être détectées précocement par un diagnostic préimplantatoire ou prénatal.
Après une stimulation hormonale et le déclenchement de l'ovulation, plusieurs follicules sont ponctionnés. Les ovocytes et les spermatozoïdes sont ensuite préparés en laboratoire puis mis en fécondation dans une boite de culture. En cas de succès, un à deux embryons sont ensuite transférés dans l'utérus.
Parmi elles : pas de prise en charge par la sécurité sociale de la PMA pour les couples de femmes et les femmes seules ou encore un critère médical - d'infertilité médicalement diagnostiqué ou de non-transmission d'une maladie d'une particulière gravité - pour les couples hétérosexuels.
L'insémination artificielle
C'est la technique d'AMP la plus simple et la moins coûteuse. Elle consiste à recueillir et préparer le sperme du conjoint ou d'un donneur pour l'injecter directement dans l'utérus de la femme de façon synchronisée avec l'ovulation.
Au cours de cette première consultation d'infertilité, votre gynécologue interrogera les deux conjoints sur la durée d'infertilité, les antécédents médicaux, chirurgicaux, gynécologiques et obstétriques ainsi que les antécédents familiaux. Il procédera également à un examen gynécologique.
Lors de la stimulation et après, l'ovaire augmente de volume et peut se tordre autour de son pédicule. La torsion d'ovaire survient surtout après la ponction et particulièrement en cas de grossesse débutante.
La stimulation ovarienne simple est proposée en cas de troubles ou déficit d'ovulation en lien avec un dysfonctionnement hormonal. L'enjeu est d'aider à réguler le cycle de la femme pour permettre une ovulation normale.
Les principales raisons de ces échecs peuvent être regroupées en trois catégories: une pathologie utérine ou des trompes (polype ou fibrome utérin, endomètre inadéquat, hydrosalpinx, endométriose) une mauvaise qualité des embryons conséquence d'une mauvaise qualité des ovocytes et/ou du sperme.
Il se situe en moyenne entre 1200 et 1400€ par cycle de stimulation. Les coûts sont donnés à titre indicatif. Chaque prise en charge étant personnalisée, les prix peuvent varier d'un patient à un autre, et pour un même patient, d'une tentative à une autre.
L'insémination artificielle consiste à introduire les spermatozoïdes du conjoint directement dans l'utérus de la future maman. Avec cette méthode assez efficace, les risques augmentent proportionnellement : on obtient des jumeaux dans environ 15% des cas et des triplés à hauteur de 3%.
Prise en charge financière
Les actes d' AMP : AMP : Assistance médicale à la procréation sont pris en charge à 100 % par l'Assurance maladie, après accord préalable de la caisse, jusqu'au 43e anniversaire de la mère, pour au maximum : 6 inséminations artificielles.
L'accès à l'AMP (ou PMA) est possible aux personnes suivantes (en tenant compte de leur état civil à la date de demande d'AMP) : couple hétérosexuel, dans le cadre de la prise en charge de l'infertilité ; couple homosexuel (formé de 2 femmes) ; femme non mariée (célibataire).
Les deux membres du couple ou la femme célibataire souhaitant réaliser une PMA en France devront donner leur consentement devant un notaire, préalablement à l'insémination artificielle ou au transfert des embryons.
Un homme de 18 à 44 ans, ayant eu ou non des enfants, peut donner ses spermatozoïdes à des couples composés d'un homme et d'une femme ou de 2 femmes. Il peut aussi les donner à des femmes non mariées. Le don est réalisé dans un établissement hospitalier.
Bilan d'infertilité : attendre un an avant de consulter
Généralement, on envoie les deux membres du couple consulter un spécialiste de l'infertilité : au bout d'un an de relations sexuelles régulières ; au bout de six mois si vous avez plus de 35 ans.
Quand faut-il s'inquiéter et quand consulter ? En général, au bout de neuf mois d'essais infructueux avec cycle régulier, sans aucun test de grossesse positif, il faut consulter. Il faut aussi consulter en l'absence de règles tous les mois et enfin dans le cas de deux à trois fausses couches d'affilée.