D'autant qu'avec leurs œuvres, ils permettent au public de s'ouvrir à l'Art Urbain, provoquent des discussions, créent du lien… En somme, ils rappellent que l'espace public appartient à tous, et ça c'est fantastique ! ».
Ils ont des motivations artistiques (faire connaître leur art) mais souvent aussi politiques ou sociales (faire passer un message). Bien que le Street Art ne soit pas toujours légal, sa valeur artistique est incontestable.
Quel est le but du street art
Il permet de faire passer un message direct à un public sans que celui-ci ne l'ait forcément souhaité. En se répandant dans la rue, les œuvres d'arts s'ouvrent à un large public qui n'est pas forcément le même que celui des musées ou des galeries.
Ces graffeurs se font connaître en apposant leur signature, communément appelée « blaze », ou celle du collectif (généralement appelé « posse », « crew » ou « squad ») auquel ils appartiennent sous leurs œuvres, les murs, les métros ou encore les camions.
L'appropriation par le street-art d'un lieu public « est né à la conjonction de mouvements esthétiques et d'un contexte socioculturel et économique propre au New York des années 1970. Cependant, les premiers tags, signés Cornbread (en) et Cool Earl, apparaissent à Philadelphie à la fin des années 1960.
L'art urbain est de plus en plus plébiscité par les citadins car il a cette force de créer de la surprise. Il donne envie aux habitants, ou aux visiteurs de passage, de découvrir ou redécouvrir la ville sous un œil nouveau.
A l'origine, le street art est un art transgressif qui repose sur un acte illicite puisqu'un artiste réalise une œuvre sans l'autorisation du propriétaire du support matériel. En ce sens, parce qu'il porte atteinte à la propriété d'autrui, personne privée ou personne publique, le street art est pénalement sanctionné.
Revenons à notre question initiale : art ou vandalisme? Les graffitis sont considérés comme du vandalisme lorsqu'ils sont réalisés sans consentement ou autorisation légale sur un lieu public ou privé.
Ernest Pignon-Ernest
Considéré comme le pionnier du street art avant l'heure, Ernest Pignon-Ernest s'illustre par ses « affichages sauvages » dans les rues de Paris.
La plupart du temps, le street art est un art réalisé par des artistes inconnus qui veulent faire passer un message politique fort ou dénoncer la société. Réalisés illégalement sur des biens privés ou publics, les graffitis sont interdits. Mais avec des autorisations, ils sont considérés comme un art public.
L'approche de l'œuvre
L'approche du spectateur face à l'œuvre d'art met en avant deux processus : l'appel aux sens, l'acte sensoriel, c'est-à-dire voir, entendre, etc., ainsi que l'attention délibérée face à l'œuvre, l'ensemble devant amener à la réflexion.
Ce mouvement a permis de souder certaines communautés comme les Afro-américains qui avaient mauvaise réputations pour les émeutes qu'ils provoquaient dans les rues. Ils ont tous œuvré dans ce projet dans la création de fresques. Aujourd'hui ce programme MAP compte plus de 3000 graffiti à leurs créations.
Cette popularité permet aussi d'attirer de nouveaux artistes. Les plus jeunes ou les plus timides se lancent plus facilement qu'avant et cela permet de ne pas voir tout le temps les mêmes signatures.
Aucun cadre juridique ne lui est spécifiquement dédié. Pas même la règlementation sur l'affichage urbain et son célèbre « défense d'afficher, loi du 29 juillet 1881 ». Protégé par la liberté d'expression ou la propriété intellectuelle, cet art au sens « street » est pourtant pénalement répréhensible.
Les graffitis peuvent être perçus comme une dégradation de la communauté, une pollution visuelle ou une preuve de la rupture sociale.
Le graffiti est un art de rue, associé le plus souvent au vandalisme. C'est un art, pour notre part, qui ne pourrait être dissocié de son étiquette d'art illégal. En effet, l'art de rue est lourdement sanctionné par les lois. Le fait même de produire des oeuvres dans des lieux publics est reconnu comme un acte illégal.
Avec deux f et un seul t. - Plur. : des graffitis (avec s, pluriel français) ou des graffiti (sans s, pluriel à l'italienne). recommandation : Préférer le pluriel français des graffitis, avec s.
En Russie, les fresques propagandistes envahissent les murs et signent l'arrivée d'une nouvelle ère artistique liée à la rébellion et aux contestations, qu'elles soient politiques, sociales ou économiques. Toutefois, on s'accorde à dire que le street art nait véritablement dans les années 1960 aux États-Unis.
Or l'article 322-1 du Code pénal proscrit « le fait de tracer des inscriptions, des signes ou des dessins, sans autorisation préalable, sur les façades, les véhicules, les voies publiques ou le mobilier urbain ».
La pratique du tag et du graffiti dans les lieux publics est en effet interdite. Des articles de lois définissent précisément les peines encourues par les pratiques inhérentes à la détérioration d'un objet destiné à l'utilité publique.
Quand l'art s'invite en ville, c'est toute une nouvelle dynamique urbaine qui émerge. Moins conventionnels qu'une visite au musée ou qu'une salle de spectacle, les festivals de rue, qui proposent de nombreuses prestations gratuites et ouvertes à tous, se multiplient sur le territoire français.
En effet, le street art désigne toutes les formes d'art de la rue. De nombreux types de techniques ont été repérés : l'installation de rue, le pochoir, le yarn bombing, le sticker, le graffiti, la mosaïque, la projection vidéo, le flash mobbing ou encore le tape art.
Le « Street art » est l'art, développé sous une multitude de formes, dans des endroits publiques ou dans la rue. Le terme englobe la pratique du graffiti, du graffiti au pochoir, de la projection vidéo, de la création d'affiche, du pastel sur rues et trottoirs.