La première explication tient à la saturation du marché : désormais, 98% des foyers français sont acheteurs de bio. Ce chiffre n'était que de 93% en 2018, mais il plafonne depuis 2020. Le marché du bio ne recrute donc plus autant qu'avant de nouveaux consommateurs, freinant donc logiquement sa croissance.
Les risques d'ingérer des substances toxiques sont divisés par 20 en moyenne chez les produits biologiques. Du fait de l'absence d'engrais chimiques et de pesticides, le goût des produits issus de l'agriculture biologique est supérieur à celui du reste des produits disponibles sur le marché.
L'absence d'utilisation de produits chimiques de synthèse (engrais azoté, pesticides) réduit le coût de dépollution de l'eau; La qualité sanitaire des produits bio contribue à la santé des consommateurs et n'engendre pas de coût supplémentaire pour la santé publique (cancers liés à l'usage de pesticides).
Une meilleure qualité nutritionnelle de la nourriture bio
Le taux de vitamines C et de caroténoïdes des légumes et fruits bio est également supérieur à celui des légumes et fruits non bio. Le lait bio est plus riche en oméga 3, des acides gras bons pour le cœur.
Les Français mangent moins. Pour ce qui est de trouver la cause du déclin du bio, l'inflation fait figure de coupable idéale. Dans son rapport, l'Agence bio justifie cette réduction de l'achat bio par une baisse de la consommation tout court.
Depuis janvier 2022, cette baisse des ventes semble avoir été accélérée par l'inflation, la hausse des prix ayant poussé les consommateurs, comme la grande distribution, à faire des arbitrages. Au-delà du prix, le rapporte coût/bénéfice du bio est également remis en cause par plusieurs experts.
- Le refus d'utiliser des intrants chimiques préserve les sols et les nappes phréatiques. - L'agriculture biologique consomme moins d'eau et d'énergie que l'agriculture dite "conventionnelle". Inconvénients : - Les rendements de l'agriculture biologique sont moins importants que ceux de l'agriculture conventionnelle.
Oui, les produits BIO peuvent avoir été traités avec des pesticides. Officiellement, l'Agriculture Biologique interdit l'utilisation des produits chimiques de synthèse et privilégie la lutte biologique contre les nuisibles.
Un produit bio comporte au moins 95% d'ingrédients issus de l'agriculture biologique et n'a pas été arrosé par des engrais ou des pesticides synthétiques. Les pesticides naturels sont en revanche autorisés. Or, naturel ne veut pas dire inoffensif.
En quoi l'agriculture biologique contribue-elle à préserver la biodiversité ? Le rapport de l'Itab reconnait que l'agriculture biologique contribue à une diversité et une abondance d'espèces et permet également la préservation des services écosystémiques tels que la pollinisation ou la régulation.
En 2020, le Danemark et la Suisse ont enregistré la plus forte consommation d'aliments biologiques par habitant au monde.
Vers une consommation plus responsable
58 % Français ont modifié leurs habitudes alimentaires au cours des trois dernières années, notamment chez les consommateurs de produits bio (67 %), les femmes (63 %), les 25-34 ans (64 %) et les catégories socioprofessionnelles plus aisées (63 %).
Parmi les aliments que vous devez consommer Bio, on compte le lait, les fruits, les œufs, les légumes, le bœuf et le poulet.
Alors que le marché du Bio a connu une forte croissance ces dernières années, la tendance semble s'être inversée depuis 2 ans. L'Agence Bio a annoncé une baisse du chiffre d'affaires du secteur de 1,3% entre 2021 et 2022 et les premiers chiffres disponibles sur l'année 2022 confirment la tendance.
Les adeptes du bio sont également moins enclins à acheter des produits animaux (viande et produits laitiers). A l'inverse, ils consomment deux fois plus de fruits et légumes, de céréales peu raffinées... On mesure également entre 40 et 80% de réduction d'exposition aux pesticides.
les produits naturels doivent être composés à minima de 95% d'ingrédients d'origine naturelle (végétaux, miel, cire, minéraux) les produits bio doivent être composés d'au minimum 95% d'ingrédients naturels, et parmi les végétaux qui le composent, au moins 95% doivent être issus de l'agriculture biologique.
Si le logo bio européen est affiché sur un produit, il est garanti bio. Le terme « biologique » est protégé par la loi européenne, il ne peut donc être utilisé que par des producteurs ayant reçu une certification officielle selon les normes européennes.
Preuve de cet engouement, le pourcentage de personnes consommant des produits bio au moins une fois par mois a doublé en quinze ans, passant de 37 % à 65 %. Plus de 8 Français sur 10 (82 %) achètent aujourd'hui des aliments bio, dont 55 % de manière régulière (ils n'étaient que 33 % en 2003).
Ce qu'il faut retenir, c'est que, selon les experts, il n'y aurait aucun risque à la consommation d'aliments bios. Une bonne nouvelle en soi, si on prend en considération les nombreux risques liés à d'autres types d'alimentation. Manger bio est sans risque et contribue à faire de la prévention en santé.
1. Le Bio, c'est quoi ? Le terme agriculture biologique est réservé à l'agriculture n'utilisant pas de produits chimiques de synthèse. C'est à dire excluant l'emploi de pesticides, OGM, de l'ionisation, d'additifs chimiques et de médicaments.
L'agriculture biologique respecte, restaure et entretient les équilibres biologiques sans lesquels la vie ne peut se développer et durer. L'agriculture bio ne pollue pas avec les pesticides, fongicides et autres engrais de synthèse.
La Bio participe à une alimentation plus saine
Pratiquer l'agriculture et l'élevage, transformer et produire des aliments relèvent donc d'une réelle responsabilité vis-à-vis des êtres humains, liée à la mission d'offrir une alimentation saine et écologique, et donc de prendre soin des personnes.
Incapacité à nourrir tout le monde et risque de déforestation. L'agriculture biologique produit généralement moins de nourriture par hectare. Ce rendement plus faible implique que nourrir le monde de manière biologique nécessiterait davantage de terres. Mais les bonnes terres agricoles sont limitées.
La fertilisation des sols en agriculture biologique est effectuée grâce aux engrais organiques. L'azote d'origine organique se lie aux argiles du sol et ainsi il est libéré de façon progressive sous forme de nitrates solubles : les risques de lessivage sont donc réduits.