La reconnaissance est indispensable à notre survie, sans elle nous flétrissons, nous déprimons. On le voit dans l'exemple de l'instituteur, la reconnaissance nous confirme notre valeur, notre appartenance au groupe, nous nous sentons digne d'intérêt, cela influe sur la confiance en soi.
Le besoin d'attention (ou recherche d'attention) est un comportement vis-à-vis d'autrui. Si rechercher l'attention est socialement acceptable dans certaines situations, lorsqu'un tel comportement devient inapproprié ou excessif cela peut conduire à des difficultés et mettre en évidence un problème pathologique.
Un besoin d'attention exagéré
Cette émotivité excessive et ce besoin d'attention exagéré se produisent dans divers contextes : La personne ne se sent pas à l'aise lors de situations où elle ne devient pas le centre de l'attention.
Facebook est un réseau social où chaque inscrit possède une page personnelle, qui parle de lui-même, et de façon parfois très personnelle. Pourquoi ce besoin d'exposition ? La particularité de Facebook, c'est que les internautes divulguent leur véritable identité, voire leur ville et leur parcours scolaire.
Plus une personne a une faible estime de soi, plus elle est susceptible de concentrer ses messages sur son partenaire amoureux. Les narcissiques sont motivés par le besoin de validation et publient plus fréquemment leurs réalisations, leur régime alimentaire et les exercices qu'ils font.
De nos jours, le succès d'applications comme Facebook et Instagram nous incite plus que jamais à comparer notre niveau de sociabilité et notre nombre « d'amis » à ceux des autres. Nous nous retrouvons à percevoir leur vie comme bien plus positive que la notre.
L'égocentrique est une personne qui ramène tout à elle. Tout ce qu'elle dit, ce qu'elle fait, ce qu'elle pense, ce qu'elle entreprend a plus de valeur que ce que font les autres. Il peut nous arriver à tous d'avoir parfois des comportements égocentriques.
Le trouble dissociatif de l'identité (TDI, anciennement appelé le trouble de la personnalité multiple selon la CIM-10) est un trouble mental défini en 1994 dans le DSM par un ensemble de critères diagnostiques comme un type particulier de trouble dissociatif.
On dit qu'une personne est lunatique lorsqu'elle change brusquement et fréquemment d'humeur et de caractère. Il faut néanmoins distinguer ce comportement en dents de scie (sautes d'humeur) des véritables troubles bipolaires (ex-troubles maniaco-dépressifs) qui sont des troubles psychiatriques reconnus.
Lorsque la carence affective se prolonge ou se répète, des signes plus spécifiques apparaissent. Balancements, stéréotypies, automutilations, tous ces comportements ont pour objectif une autostimulation de l'enfant qui cherche ainsi à se sentir vivant.
Le manque d'affection est un des signes de la dépendance affective qui n'est autre qu'un trouble de la personnalité. Ce trouble provoque des dysfonctionnements relationnels dans toutes les sphères de la vie d'une personne : familiale, amoureuse, amicale et professionnelle.
C'est une peur dont souffrent de nombreuses personnes; c'est simplement la peur du jugement des autres, pouvant se traduire par la peur d'être observé, de l'image que l'on envoie ou encore la peur du regard des autres, une peur qui fait que l'on essaie de plaire à tout le monde.
« Vouloir être aimé de tout le monde peut également se lire comme une manifestation d'altruisme. Que l'opinion des autres nous importe démontre que nous nous intéressons à eux, que nous sommes à l'écoute de leur ressenti. » Katia Denard souligne que ce besoin d'amour témoigne d'un manque.
altruiste. Dévouement, se consacrer à autrui de façon désintéressée, sans rien attendre en retour.
sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire, d'irritabilité excessive; hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur.
Parler est une bonne chose, car cela fait du bien. « Mais encore faut-il trouver le bon interlocuteur, explique la psychiatre. Car s'il est facile de parler et de faire parler, il est très compliqué d'écouter, et surtout d'entendre. »
Maniaques du contrôle selon leur entourage, parfois appelées control freaks, elles sont décrites par des termes comme « rigidité, froideur, intransigeance, critique inlassable ». Avec elles, il est souvent difficile de garder patience au fil des ans.
Toujours est-il que globalement, « Instagram et Snapchat se classent parmi les pires réseaux sociaux en termes de santé mentale et de bien-être. Les deux plateformes sont très centrées sur l'image et peuvent susciter un sentiment d'infériorité et d'anxiété chez les plus jeunes », précisent les auteures.
Avoir une vie privée vous permet de vous libérer de la pression du monde extérieur et d'être véritablement vous-même. Chacun d'entre nous a besoin d'avoir une vie privée, pour se retrouver, se protéger des autres et se développer.
Car forcément, nous en venons presque tous à comparer nos vies, jusqu'à nous dévaloriser, parfois injustement. Si nos messages sont ignorés, nous nous sentons tristes, seuls. Si les photos et statuts de nos amis sont (ou semblent) heureux mais que nous le sommes moins qu'eux, nous déprimons encore plus.