Nos odeurs corporelles, notre chaleur, notre humidité… les moustiques iraient même jusqu'à identifier des substances acides dans notre sueur.
Plusieurs données restent encore floues, notamment la cause des symptômes évoqués par les victimes. Les enquêteurs tentent d'établir si les piqûres sont liées à des injections de drogues comme le GHB, dite "drogue du violeur".
Sensations de malaise, tête qui tourne, bouffées de chaleur, "trous noirs", nausées, amnésie ou encore trouble du comportement sont rapportés par les victimes. Mais toutes ne ressentent pas forcément la piqûre : certaines constatent une trace de piqûre à postériori des effets, d'autres non. Les effets sont variables.
Une piqûre de seringue se présente comme un petit orifice, généralement entouré par un hématome. En d'autres termes, un tout petit trou cerné de rouge ou de bleu. "Mais la difficulté réside dans le fait que la réaction dépend de chacun. Certains ne vont absolument pas bleuir, par exemple", précise Amine Ayari.
Les symptômes décrits par certains peuvent faire penser à certaines substances psychoactives. Les vertiges, malaises, trous noirs etc. peuvent faire penser au GHB / GBL, la drogue du violeur. Néanmoins, à ce jour aucune analyse de sang n'a révélé la présence de cette substance.
Et « toutes les analyses médicales sur les victimes se sont révélées négatives. Aucune substance toxique n'a été détectée. Absence notamment de GHB (la drogue du violeur). On met en évidence, parfois, la présence d'alcool en grande quantité, de cannabis ou d'ecstasy », selon Renaud Gaudeul.
Le dioxyde de carbone
Les moustiques sont d'autre part sensibles au dioxyde de carbone (CO2), que l'on dégage en respirant. Pour cette raison, ils mettent souvent leur grappin sur les femmes enceintes, qui ont un métabolisme plus élevé et en produisent davantage que le reste de la population (environ 20% de plus).
Notre odeur est une cible pour les moustiques
Ce n'est pas le goût de la peau ou du sang qui les attirent, mais les odeurs corporelles. Dans une étude parue dans Current Biology en 2019, des scientifiques américains expliquent que "les moustiques utilisent l'olfaction comme principal moyen de détection de leurs hôtes".
Piqûre de moustique : rougeur circulaire de la taille d'une pièce de un euro. Piqûre de tique : un point noir inhabituel sur la peau. Piqûre de puces : éruptions cutanées et apparition de boutons roses ou rouges. Piqûre d'araignée : démangeaisons de la peau, gonflement et rougeur de la zone mordue.
de la difficulté à parler; des vomissements; des battements de cœur lents, irréguliers ou rapides; une perte de conscience.
Le GHB, qui inquiète le plus les victimes, disparaît dans le sang au bout de huit heures, et dans l'urine au bout de douze heures.
Piqûres à la seringue : enquête sur le phénomène qui inquiète police et soignants avant l'été Les enquêteurs recensent 461 victimes d'injections sauvages à travers le pays, en majorité des femmes. Les analyses n'ont pas détecté la présence de drogues. Des expertises ciblant plus de produits sont en cours.
Cela peut entraîner notamment : des cloques (phlyctène), une inflammation, une rougeur de la zone, un gonflement du site de la piqûre (œdème), des douleurs, des démangeaisons et des irritations. Ainsi, la réaction dépend du type d'insecte et de la sensibilité de chaque individu.
Ce sont essentiellement des étudiantes victimes de piqûre dans les lieux festifs, mais là encore aucun produit toxique n'a été repéré. Et aucun suspect n'a été arrêté.
Ces attaques à la seringue sont également susceptibles de favoriser la transmission de certaines maladies dont l'hépatite B, l'hépatite C ou encore le VIH, le virus du Sida. C'est la raison pour laquelle il est fortement recommandé aux victimes de procéder à un dépistage au moment adéquat.
La Citronnelle de Java, la championne et la plus connue en tant que répulsif anti-moustique. Le Géranium Rosat, riche en monoterpénols, qui possède des propriétés antifongiques et anti-infectieuses. Elle est aussi capable d'éloigner les insectes.
Si vous grattez autour d'un bouton de moustique, le cerveau perd l'information et les démangeaisons s'arrêtent. Mais prudence, car gratter intensément peut permettre aux bactéries de traverser la peau et par conséquent provoquer une infection.
Une étude japonaise réalisée en 2004 a montré que le moustique tigre était plus attiré par les individus de groupe sanguin O. Les personnes de ce groupe sanguin auraient 85% de risque supplémentaire d'attirer les moustiques, contre seulement 45 % de risque pour les autres groupes sanguins.
Le groupe sanguin
Des recherches datant de 2004 ont montré que les personnes appartenant aux groupes sanguins A et O étaient plus susceptibles de se faire piquer par les moustiques que celles du groupe B.
Le groupe sanguin
Le plat préféré : les individus du groupe O qui se font piquer par 83,3 % des moustiques.
Si vous essayez d'écraser un moustique, il ne reviendra pas vous piquer. C'est, en tout cas ce que tend à démontrer une étude américaine. Une piste intéressante dans la lutte contre le virus Zika, la dengue ou le chikungunya.
Elles nous piquent en enfonçant leur trompe dans notre peau et en prélevant notre sang. Elles injectent aussi de la salive dans notre corps. Et c'est cette salive de dame moustique qui fait immédiatement réagir notre organisme. Notre système immunitaire est agressé par la salive du moustique.
En France, du GHB - aussi appelé la drogue du violeur - a été retrouvé dans le sang de quelques victimes début mai à Roanne (Loire). Plusieurs femmes avaient subi des piqûres dans une boîte de nuit de la ville.
Une piqûre au niveau du visage (paupières, lèvres…) ou du cou, dans la bouche ou dans la gorge peut rapidement entraîner un œdème volumineux. Ce gonflement peut provoquer une difficulté respiratoire. Dans les cas les plus graves, il existe un risque vital.