Jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale, la cause de l'immigration italienne en France était essentiellement économique. En France, il y avait une pénurie de main-d'œuvre, en particulier dans les secteurs de l'agriculture et de l'industrie (usines et mines) et de la construction.
La première vague d'émigration italienne remonte à la fin du XIX e siècle, notamment en Savoie, avec l'arrivée de paysans en provenance du Frioul, du Piémont, de Gênes. Après la Première Guerre mondiale, une nouvelle vague est formée de migrants chassés par la pauvreté, et de réfugiés politiques.
La France, terre d'accueil
De 63 000 en 1851, le nombre des Italiens passent à 240 000 en 1881 puis à 330 000 en 1901, dépassant à ce moment les Belges pour devenir la première nationalité étrangère dans l'Hexagone.
De 1900 à 1915, 8 millions d'Italiens sont partis pour travailler dans les mines et usines de France et d'Allemagne, ou encore pour les Etats-Unis. Au sortir de la seconde guerre mondiale, l'Etat lui-même encourageait les travailleurs à plier bagage.
Les départements des Alpes et de la côte méditerranéenne sont ceux qui accusent, à chaque recensement, le plus grand nombre d'Italiens. Les Italiens représentent 25 p. 100 de la population étrangère domiciliée, qui constitue 3,5 p. 100 de la population totale.
Les États-Unis restent le pays qui abrite le plus grand nombre d'immigrés, 49,8 millions, soit un sur cinq, loin devant l'Arabie saoudite et l'Allemagne (12,2 chacun), la Russie (11,7 millions), le Royaume-Uni (8,8), les Émirats arabes unis (EAU) (8,3) et la France (7,9).
Les pays de naissance les plus fréquents des immigrés sont l'Algérie (12,7 %), le Maroc (12 %), le Portugal (8,6 %), la Tunisie (4,5 %), l'Italie (4,1 %), la Turquie (3,6 %) et l'Espagne (3,5 %). La moitié des immigrés sont originaires d'un de ces sept pays (49 %).
Un véritable flot de départs pour fuir la misère, qui ralentit avec le miracle économique de l'après-guerre mais ne se tarit pas. Ils sont encore 1 million d'Italiens à franchir les frontières de leur pays dans les années 1970 et un demi-million dans les années 1980.
Le mode de vie de ce pays a été façonné par le caractère de ses natifs. Aussi, ce peuple chaleureux est connu à travers le monde pour son caractère entier et franc. Expansif, il n'hésite pas à rompre la glace avec les étrangers, parfois intimidés par tant de chaleur.
L'immigration portugaise en France a eu lieu principalement dans les années 1960/1970, pour fuir la dictature et permettre aux immigrés des conditions de vie meilleures. Les migrants portugais étaient parfois surnommés « Les gens des baraques ». La plupart ont commencé à travailler dans le bâtiment.
La Lombardie en tête
« Géographiquement, les implantations françaises se concentrent principalement dans le Nord de l'Italie », confirme Business France. La principale région italienne d'implantation économique française est de loin la Lombardie, qui pèse 45% du total dont la majorité dans la Province de Milan.
Les étrangers sur le sol italien depuis 2000
Ainsi, la communauté roumaine (dont on compte plus de 10% de Roms de Roumanie) est devenue la plus importante, tandis que le Maroc et l'Albanie en 2003 sont loin derrière, même s'ils enregistrent une légère augmentation.
Dans les années 1920, environ 700 000 Polonais arrivent en France à la suite du recrutement fait directement en Pologne par la "Mission française pour le Recrutement de la Main d'œuvre en Pologne" puis à partir de 1924 par la société privée unique "Société Générale d'Immigration" au service du patronat qui réalise de ...
Les premiers Italiens en Belgique étaient des marchands toscans et des banquiers de la Renaissance, puis quelques dizaines d'artisans et d'exilés jusqu'au XVIII e siècle. Au début du XIX e siècle a commencé une petite communauté d'Italiens, presque tous du Nord, dans les principales villes de Wallonie et à Bruxelles.
Au long du XXe siècle, des centaines de milliers d'Espagnols émigrèrent en France à la recherche de meilleures conditions de vie. L'évolution politique et économique des sociétés de départ et d'arrivée eut une forte incidence sur leur devenir et leur décision de s'installer définitivement ou non dans l'Hexagone.
Quand je vais à la plage, mes amis italiens m'appellent « Franci », comme ils savent que je viens de France.
Huile d'olive et fibres
Par rapport à la France "où la culture culinaire est très riche en graisses, avec les fromages ou le beurre, en Italie la base c'est l'huile d'olive, on a plus conscience que c'est de la graisse, on la voit avant de l'ajouter à un plat", a estimé la nutritionniste.
Les Italiens fuient leur pays de la pauvreté et de la crise économique. Arrivés en Argentine, les Italiens peuplent surtout la côte argentine, et Buenos Aires en particulier. Puis d'autres s'en allèrent peupler la plaine. Leur religion était surtout le catholicisme, qu'ils pratiquaient énormément en Argentine.
Les principales destinations des émigrés italiens sont en Europe : la France, l'Autriche , la Suisse et les pays d'Europe du Nord ; l'Amérique du Nord : Etats-Unis et Canada, l'Amérique du Sud : le Brésil, l'Argentine.
Bon nombre d' Italiens viennent au Canada en passant par les ports américains et cherchent du travail dans la construction des chemins de fer. Les Italo-Canadiens sont parmi les premiers Européens à avoir visité le Canada et s'y être installés.
Durant les Trente Glorieuses (1945-1975), et particulièrement dans les années 1960, les pouvoirs publics favorisent l'immigration afin de satisfaire aux besoins de main-d'œuvre de l'économie française. De nombreux juifs marocains, souvent en transit pour Israël, sont logés dans des centres de transit ou d'« accueil ».
Les villes qui comptent le moins d'immigrés sont principalement des villes de l'Ouest, mais aussi les villes les moins peuplées de la catégorie (celles de moins de 200 000 habitants) : on y trouve ainsi Brest, Caen, Le Mans ou encore Le Havre.
Aujourd'hui la première des migrations est liée au regroupement familial. Il y a des conditions de revenus et de logement pour les rapprochements familiaux. Mais cela ne concerne pas les conjoints de Français et ceux des personnes ayant obtenu le statut de réfugié. Nous ne sommes pas les plus restrictifs en la matière.