Pourquoi ? Parce que ce son strident arrive au cerveau par l'amygdale, structure cérébrale impliquée dans la perception des émotions, et notamment de la peur. Ainsi, « les cris ne sont pas seulement considérés comme des sons mais aussi comme des déclencheurs d'une sensibilisation accrue […].
Quand un bébé crie fort, il peut être intéressant de chercher à écarter un éventuel problème auditif. Un enfant qui n'entend pas bien aura tendance à parler plus fort pour entendre sa voix. Si on a l'impression que c'est le cas, il ne faut pas hésiter à en parler à notre pédiatre qui nous orientera ou non vers un ORL.
L'anxiété peut être l'une des causes des pleurs sans raison. L'anxiété crée un fort stress émotionnel et physique que nous sommes très souvent incapables de gérer et qui peut conduire à diverses expressions telles que des crises d'angoisse ou des sentiments de profonde tristesse que nous exprimons à travers les larmes.
Des effets néfastes sur la santé
"Lorsqu'elle est ressentie fréquemment, violemment et de manière non adaptée, la colère peut développer des hernies, de l'urticaire, du psoriasis, de l'asthme et des douleurs dans le bas du dos", explique Christophe Haag.
Se sentir en permanence en colère peut également être le signe d'un mal être que l'on ne reconnait pas ou que l'on ne veut pas reconnaitre. Comme il faut bien que cela s'exprime à un moment, cela passe par une émotion vive et forte.
Crier plus fort que son enfant pour le faire taire. Voire, la fessée (que nous vous déconseillons ICI). D'autres préféreront céder à ce qu'ils interpréteront comme un caprice en donnant à l'enfant ce qu'il réclame, ou ignorer la situation, pensant qu'il finira par se calmer tout seul.
Parlez d'un ton faible.
Un autre avantage est qu'il s'efforcera à vous écouter, ce qui veut dire qu'il changera en quelque sorte de son état d'esprit pour vous écouter. Cela détournera l'attention de la colère et de la tension actuelle vers le contenu de ce que vous dites.
C'est un mécanisme de défense qui contrôle une structure très concrète du cerveau : l'amygdale. Il suffit d'écouter un son aigu, un ton de voix élevé pour que dès cet instant, une petite aire cérébrale l'interprète comme une menace et active notre système nerveux sympathique pour activer la fuite.
Nous avons des émotions bloquées et les voir chez nos enfants nous exaspère/frustre. Nous nous interdisons d'exprimer nos émotions et ne supportons donc pas celles de nos enfants. Nous ressentons une émotion à la place d'une autre : la colère se déclenche pour cacher une ancienne tristesse par exemple.
Un épuisement profond, physique et émotionnel, qui n'est pas ou peu soulagé par un repos. Une distanciation progressive avec les enfants. Le parent ressent de moins en moins d'affect pour ses enfants et agit au quotidien comme un automate.
Lui expliquer surtout qu'il est différent mais pas moins bien que les autres, pas fou, ni anormal, ni bête. Juste différent. Lui dire que cette précocité peut lui paraître encombrante, peut compliquer sa vie mais aussi lui donner une grande liberté pour sa vie future : le choix.
Focalisez votre attention sur une ou deux situations délicates. Vous pouvez y aller progressivement. Engagez-vous par exemple auprès de votre ado, à ne plus crier pour une situation donnée, pour les trois jours à venir. Un exemple : “ne plus crier quand il ne débarrasse pas la table assez rapidement”.
Définition de irascible
➙ coléreux ; irritable. Une humeur irascible. déf.
La colère peut arriver seule, à la suite de la présence d'un irritant, d'un besoin non satisfait, ou d'un désir non respecté. Mais elle peut aussi être un moyen de libérer d'autres émotions enfouies telles que la peur, l'angoisse, la tristesse…
Exemples : Réparer ce qu'on a cassé, remettre en place ce qu'on a dérangé, nettoyer ce qu'on a sali. Ou bien supprimer une heure de la prochaine sortie si l'ado est rentré une heure en retard sur l'horaire prévu. Chacun juge de ce qui est important dans le cadre familial.
Des conséquences sur la confiance en soi
Cela engendre du repli sur soi, de la timidité ou au contraire des enfants qui vont se comporter comme leur 'étiquette' le leur dicte... Cela peut même provoquer de l'échec scolaire, des difficultés dans les relations aux autres, des sentiments dépressifs.
La psy soutient que mépriser son enfant est acceptable: une relation intense aura toujours un côté négatif, l'amour et la haine sont liées et tous les deux sont des signes d'attachement. "Peu importe à quel point les mères aiment leurs enfants, ça ne peut jamais être à 100% et ça ne devrait d'ailleurs pas l'être.
Une faible estime de soi
Ce qui fonde l'autorité, c'est le sentiment de sa propre légitimité : savoir que l'on est en droit d'exprimer son désir, de demander, et parfois d'imposer. Lorsque cette représentation est claire, l'autorité en découle assez naturellement.
Rappelez-vous : un ado qui râle est un ado en bonne santé qui cherche une limite. Concentrez-vous sur ce qui vous semble juste. Laissez-le se plaindre et maintenez votre décision fermement. Dites : “Eh oui, c'est ainsi…” sans commentaire.
On ne peut dès lors simplement parler d'enfants « mal élevés ». Ce dont il s'agit plutôt, c'est d'enfants qui épousent la cause de parents qui, pour des raisons singulières, sont en rébellion contre le reste du monde, et en conséquence contre ses codes de civilité et de courtoisie.