Chez l'adolescente, un type particulier de cellules qui tapissent l'intérieur du canal endocervical se trouve aussi à la surface extérieure du col, où l'exposition aux agents pathogènes est plus grande. Ces cellules sont particulièrement susceptibles aux infections, telles la chlamydiose et la blennorragie.
Les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes représentent 81 % des cas rapportés en 2016. 2 500 cas de syphilis ont été diagnostiqués en CeGIDD en 2020, avec une diminution du nombre de diagnostics de 18 % entre 2019 et 2020. Les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes représentent 61 % de ces cas.
D'après les estimations, plus de 500 millions de personnes (15 à 49 ans) ont une infection génitale par le virus Herpes simplex (HSV ou herpès) (1).
Les principaux facteurs de risque des IST sont : un bas niveau socio-économique, le jeune âge et la précocité des rapports sexuels, la multiplicité des partenaires, les rapports sexuels non protégés, la prostitution, la population carcérale, les toxiques (alcool, drogue, tabac).
Des structures et des associations comme Avenir Santé, AIDES, le Mag jeunes LGBT, le Planning Familial, les CeGiDD par exemple, peuvent ainsi vous proposer des sessions de formations, qui aborderont tant les questions de fond (connaissances sur le sujet) que de forme (comment parler de maladies sans faire fuir tout le ...
Un enjeu de santé publique majeur
L'urgence du VIH a mis pendant des années les IST en marge des discussions sur la sexualité. Pourtant, les IST ont de profondes répercussions sur la santé sexuelle et reproductive, à travers la stigmatisation, les cancers, la stérilité, les complications de grossesse.
Les infections sexuellement transmissibles (IST) sont causées par des bactéries, des virus, des parasites et se transmettent principalement lors des rapports sexuels sans préservatif (vaginal, anal et oral). Certaines IST se transmettent aussi : par contact cutané lors de caresses sexuelles.
Les IST se transmettent lors de rapports sexuels, avec ou sans pénétration.
Manque d'accès aux soins de santé Infections asymptomatiques, de sorte que les personnes ne savent pas qu'elles doivent être testées ou traitées. Nécessité de traiter simultanément les deux partenaires sexuels pour éviter de transmettre à nouveau l'infection entre les partenaires.
Une prédominance de l'infection est constatée chez les femmes (592/100 000 versus 380/100 000 chez les hommes). Les jeunes femmes de 15-24 ans sont les plus touchées (2 271/100 000), notamment en Ile-de-France (5 682/100 000 habitants) et dans le Départements d'Outre-mer (1 761/100 000).
Prévenir les IST. La prévention des infections sexuellement transmissibles est primordiale. Elle passe principalement par l'utilisation du préservatif pour éviter la transmission des germes par voie sexuelle. Pour prévenir les infections par le virus VHB (hépatite B) et le papillomavirus, la vaccination est recommandée ...
Il faut toutefois considérer qu'une MST peut se transmettre par la salive ou avec les doigts, avec ou sans pénétration (comme dans le cas d'un herpès ou d'une infection à papillomavirus). L'hépatite B se transmettant par le baiser, son seul moyen de prévention reste le vaccin.
Ils protègent contre les IST qui se transmettent par le sperme et les sécrétions vaginales, comme l'infection à VIH, la gonorrhée et la chlamydiose.
En se plaçant dans l'hypothèse où une transmission aurait été observée, la borne supérieure du risque est de 0,00013. Pour le dire autrement, au regard des 6 études citées, la probabilité qu'une transmission survienne est comprise entre zéro, et au maximum, 1 chance sur 7.700.
VIH. Le VIH, ou virus de l'immunodéficience humaine, est le virus qui peut causer le SIDA (syndrome d'immunodéficience acquise).
Les modes de transmission du HPV
Les papillomavirus se transmettent par contact sexuel avec ou sans pénétration. Très contagieux, ce sont les IST les plus répandues au monde. Selon les chiffres du ministère de la santé, 80 % des femmes seront exposées à un papillomavirus au cours de leur vie.
Symptômes et signes
Une infection locale engendre une inflammation de la région infectée qui se traduit par une douleur, une rougeur, un œdème, la formation d'un abcès rempli de pus (infection à germes pyogènes), parfois une élévation de la température.
Elles peuvent rester longtemps sans symptômes. De nombreuses IST sont asymptomatiques en raison de leur localisation, comme les cas d'infection du pharynx ou du rectum par le gonocoque ou la Chlamydia. D'autres peuvent passer des mois, voire des années sans symptômes, comme la syphilis, l'hépatite virale ou le VIH.
Que faire juste après un rapport non protégé ? Même si cela ne protège pas contre les IST, uriner après des relations sexuelles peut vous aider à réduire le risque de contracter une infection urinaire. Les IU affectent tout le monde, mais les femmes sont 30 fois plus enclines à en contracter que les hommes.
L'herpès occasionne des douleurs, des démangeaisons et des cloques sur les organes génitaux et l'anus des femmes et des hommes. Cette IST ne se soigne malheureusement pas et seul un contrôle des symptômes par des traitements locaux est envisageable.
Le traitement des infections à mycoplasmes et de la trichomonase. Pour les mycoplasmes, un traitement antibiotique (famille des macrolides ou des cyclines) adapté est mis en route. Pour la trichomonase, un traitement antiparasitaire oral (métronidazole ou équivalent) en prise unique suffit généralement.
Un seul contact sexuel suffit pour la transmission d'une IST, sans qu'il n'y ait besoin d'avoir pénétration vaginale ou éjaculation. L'infection peut se faire par la bouche en cas de rapport oral. Les couples hétérosexuels et homosexuels sont donc autant susceptibles de transmettre des IST.
Les principaux symptômes des IST sont :
Souvent il est minime et ne fait pas très mal. Brûlures, démangeaisons, boutons ou verrues au niveau des organes sexuels ou de l'anus. Chancre (petite bouton avec un trou indolore) sur la peau et les muqueuses (vagin, pénis, gland, testicules, anus, bouche).