Les jeux vidéo, c'est la vie, parce que c'est pas la vraie vie, et que ça fait du bien de s'échapper de son quotidien. De la même manière qu'on peut devenir un passionné de films, de séries, de musique, de livres: bref, de tout ce qui nous plonge dans un univers référencé.
La majorité des jeux vidéo stimulent l'attention, la motivation, la concentration, la mémoire, la résolution de problèmes, la reconnaissance visuelle des personnages et des objets, la rapidité, un début de logique et une bonne coordination oeil-main.
Les jeux vidéo ont la capacité de susciter des émotions fortes et de créer des expériences mémorables. Certains jeux peuvent toucher les joueurs sur le plan émotionnel, que ce soit par le biais d'une histoire captivante, de personnages attachants ou de moments marquants.
Il est indéniable qu'ils offrent de nombreux avantages en termes de développement cognitif, de bien-être émotionnel et même de socialisation. Cependant, il est essentiel de garder à l'esprit que, comme pour tout, l'excès peut entraîner des problèmes tels que l'addiction, l'agressivité ou des troubles de santé physique.
Jeux vidéo : les motivations des joueurs en France 2022
Ce graphique présente les différentes motivations qui poussent à jouer aux jeux vidéo en France en 2022. Pour 92 % des répondants, les jeux vidéo sont d'abord un divertissement tandis que 83 % cherchent à s'évader de leur quotidien en jouant.
Addiction aux jeux vidéo : le joueur
Les adolescents qui manquent de confiance en eux peuvent aussi être plus “fragiles” et ressentir le besoin de se créer un monde à part où ils se sentent plus forts. De plus, de manière générale, l'environnement est un facteur éventuel de risque de dépendance aux jeux vidéo.
Le jeu permet de réduire le stress
Jouer, danser et chanter sont d'excellents moyens d'évacuer le stress, tant pour votre enfant que pour vous. Lorsque vous passez de bons moments et riez ensemble, votre corps libère des endorphines qui favorisent un sentiment de bien-être.
Pour ce qui est des effets des jeux vidéo sur le cerveau et de l'Internet, ils peuvent altérer les scores d'intelligence et le volume cérébral uniquement en cas d'utilisation intensive. De plus, l'utilisation excessive des médias nuit au traitement visuel et aux fonctions cognitives intellectuelles.
Depuis 2015, de nombreuses études ont montrées que les jeux vidéo permettent d'améliorer la mémoire et les compétences de poursuite visuelle. Il est également prouvé que les jeux vidéo de stratégie ou de rôle améliorent notre capacité de résolution de problèmes, et notamment de nouveaux problèmes.
Les enfants qui jouent aux jeux vidéo ont de meilleures performances cognitives, d'après une étude. Une étude américaine montre que les enfants "gamers" obtiennent de bons résultats aux tests de mémoire et de réflexes. Et même meilleurs que ceux qui n'y jouent jamais.
Lorsqu'il joue, le joueur se sent en contrôle, éprouve du plaisir et de l'adrénaline, rencontre des gens, a accès à un certain standing social, bref oublie ses soucis quotidiens et se sent important. Ce serait là l'une des motivations importantes qui conduirait la personne déjà vulnérable à devenir accro au jeu.
Selon des données scientifiques actuelles, le temps passé devant un écran peut être corrélé à une forme physique moins bonne et à des problèmes de santé mentale et de développement social.
Les jeux vidéo sont synonymes de problèmes
Dans la plupart des esprits, jeux vidéo riment avec violence, abrutissement, obésité, désocialisation, inactivité physique, confusion entre le virtuel, le réel et l'imaginaire, pratique essentiellement masculine.
Qu'est-ce que la dépendance aux jeux vidéo ? La dépendance aux jeux vidéo est un trouble officiellement reconnu par l'Organisation mondiale de la santé, qui la catégorise comme un comportement lié à la pratique des jeux vidéo, en ligne ou non, persistant ou récurrent.
Cela peut dans certains cas affecter la santé mentale, avec un risque accru de dépression, d'anxiété voire de divers troubles émotionnels.
Le temps passé devant les écrans peut avoir un impact sur notre santé et engendrer des troubles cognitifs, en particulier chez les plus jeunes. Mais notre cerveau n'évoluera pas à cause de ces pratiques intenses.
Psychiatre et psychanalyste spécialisé dans les relations aux images et aux nouvelles technologies, Serge Tisseron recommande de ne pas donner de console de jeu personnelle à l'enfant avant l'âge de 6 ans, afin de favoriser le développement de sa motricité et de sa créativité.
Même les adultes ont le droit de s'amuser. Selon une psychologue, les activités amusantes et énergisantes améliorent le bien-être émotionnel. Regarder mes enfants jouer, entendre leurs éclats de rire, leurs cris de joie, les voir se défouler…
Le jeu : source de plaisir et de détente
Le jeu permet de s'amuser, de rire et aussi d'oublier les contraintes habituelles en matière de règles ou de temps. Seul ou avec d'autres personnes (enfants ou adultes), inventer un jeu est une source d'évasion et donc de bien-être.
le jeu permet de stimuler diverses compétences en même temps: le verbal, le mental, la logique, le calcul... le jeu donne à l'enfant un but précis, concret et l'incite à s'impliquer dans celui-ci.
Joueur passionné : un « joueur passionné », plus souvent appelé Hardcore Gamer, désigne un joueur qui s'implique énormément dans un jeu vidéo.
Le jeu pathologique (aussi nommé jeu compulsif, jeu excessif ou ludomanie) est une forte dépendance compulsive aux jeux et paris malgré les conséquences négatives ou le désir d'arrêter.
Un surinvestissement du jeune dans l'univers du jeu peut déclencher une perte de contrôle, une obsession et un ensemble de problèmes pouvant nuire à son fonctionnement (conflits, troubles du sommeil, échec scolaire, perte d'emploi, etc.)… auxquels peuvent s'ajouter d'importantes souffrances.
L'addiction comportementale (jeux, écrans) Les addictions aux jeux de hasard et d'argent et celles aux jeux vidéo sont des addictions comportementales, considérées et reconnues comme une maladie. D'autres troubles addictifs comportementaux sont actuellement à l'étude.