Contrairement à l'outil qui est le prolongement de la main de l'homme, les machines peuvent fonctionner sans l'intervention humaine du moment qu'elles ont été programmées. Elles disposent donc d'une autonomie (complète ou partielle).
L'ordinateur a beaucoup d'avantages, mais il a aussi de grands inconvénients: il ne sait ni penser, ni sentir. Même s'il est très bon comme l'aide au travail ou le moyen de communication, il est seulement une machine insensible. Dans la vie de l'homme, on a aussi besoin d'amour, d'amitié etc.
L'essor des « micro tâches »
Une autre conséquence de cette automatisation de certaines activités par les machines est la création de tout un nouvel écosystème de travail en ligne, avec des entreprises recrutant des travailleurs humains pour effectuer des micro tâches complémentaires de l'IA.
Les robots dits explorateurs permettent, quant à eux, de remplacer l'Homme dans certaines situations, plus ou moins dangereuses ou inaccessibles, telles que l'exploration de l'espace.
Assez vite, on s'est dit que le critère de la différence entre l'homme et la machine, l'intelligence, la conscience, est finalement assez fragile. Car, qu'il sache ou non ce qu'il fait, l'ordinateur le fait et c'est bien l'essentiel qu'on attend de lui.
Un travail de qualité
Le travail effectué à l'aide d'une machine est généralement plus soigné et plus lisible que le travail effectué à la main. Par conséquent, l'utilisation de machines garantit la qualité du travail.
Les vendeurs tiendront pour leur part jusqu'à 2030. Tous domaines confondus, il faudra selon les chercheurs se préparer pour 2061, où les intelligences artificielles ont une chance sur deux de pouvoir surpasser les humains pour à peu près n'importe quelle tâche.
La complexité
L'autre inconvénient majeur de la robotique est la complexité liée à la programmation et au débogage. Ces opérations complexes, réalisées par des ingénieurs aidés de techniciens sont chronophages, demandent beaucoup de rigueur et une connaissance approfondie des langages de programmation.
Un robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni, restant passif, permettre qu'un être humain soit exposé au danger. Un robot doit obéir aux ordres que lui donne un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la Première loi.
Les robots ne connaissant pas les émotions, l'affect et tout ce qui touche à la personnalité humaine, ils ne peuvent pas remplacer les hommes pour des métiers touchant à la créativité (chorégraphe, directeur artistique, peintre), à la sociabilité (psychologue, entraîneur) ou nécessitant des manipulations précises ( ...
D'autre part, les robots peuvent devenir des perturbateurs affectifs pour l'homme. Prendre l'habitude d'humanoïdes dociles où la question du consentement ne se pose pas, peut provoquer un risque de banalisation de certains comportements et se répercuter sur les femmes humaines.
Impossible! Le cerveau humain est le supercalculateur le plus puissant sur terre. Pour ce faire, il consomme l'énergie équivalente à une ampoule, comparé aux superordinateurs utilisés dans la technologie de l'intelligence artificielle qui nécessitent, eux, d'énormes quantités d'énergie.
La machine ne peut pas remplacer la pensée humaine. Elle ne pourra jamais faire un devoir du début à la fin. Elle n'a pas d'imagination, elle n'a aucun sens critique, elle n'a aucun sens des valeurs. L'ordinateur est là pour faciliter les tâches à faire.
L'ordinateur n'est pas plus intelligent, mais il est mieux outillé qu'un homme pour jouer au jeu de go : quand il faut explorer à toute allure un maximum de cas, l'homme est dépassé. Rien d'étonnant à ce que le système d'intelligence artificielle AlphaGo ait été conçu par une filiale de Google DeepMind.
Les systèmes d'intelligence artificielle peuvent être défaillants et provoquer une interruption de l'activité et/ou des dysfonctionnements majeurs (pertes de données, erreurs, informations incohérentes, etc.). Risques humains.
Voici les trois lois qu'a formulées Isaac Asimov :
Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, permettre qu'un être humain soit exposé au danger.
Les robots ont donc créé la Quatrième Loi de la robotique, qui s'énonce ainsi : « Tout robot a le droit de se reproduire, pourvu que cela n'entre pas en contradiction avec la première, la deuxième ou la troisième loi de la robotique ».
En pensantàla productivité, les avantages des robots sontévidents: ils travaillent plus vite et plus précisément qu'un homme. Ils n'ont jamais besoin d'une pause ni de vacances et ils ne font pas la grève et ils ne sont jamais malades . En les utilisant 24 heures par jour, on gagne le maximum de capacité.
Mais nous en sommes encore loin : aujourd'hui l'apprentissage des robots reste limité : – les robots ont un processus d'apprentissage mono-compétence : ils se spécialisent sur un seul type d'information, ce qui les rend encore imprédictibles dans des situations complexes.
Certains robots qui peuvent aider des personnes malades ou détecter des maladies existent déjà. Comme Romeo, un robot qui a été conçu pour aider les personnes dépendantes chez elles et qui sait marcher, entendre, parler, et voir en trois dimensions. Et ce genre d'avancées ne fait que commencer.
En revanche, la robotisation croissante est aussi synonyme de création de nouveaux emplois, car le coût moins élevé des marchandises favorise le développement d'autres entreprises. De plus, la productivité augmente, et les avantages concurrentiels de l'automatisation engendrent de nouveaux emplois.
Un des principaux intérêts motivant la construction de robots humanoïdes est sans doute sa compatibilité avec le monde des humains. Sans adaptation de notre environnement, ils pourraient vivre en harmonie avec nous au quotidien pour nous aider et utiliser nos infrastructures.
La relation entre l'homme et la machine se développe notamment grâce à l'optimisation de la communication entre les deux. Un réel travail est fait pour que l'on puisse interagir le plus facilement et le plus intuitivement possible avec les machines.