Certaines bactéries utilisent les composés contenus dans ces sécrétions comme nutriments. En les dégradant par voie enzymatique, elles produisent d'autres composés – des composés organiques volatils – capables de s'évaporer très facilement. Ce sont eux qui sont responsables des odeurs corporelles.
Les molécules odorantes, transportées par l'air, atteignent la muqueuse olfactive et après avoir traversé une couche de mucus, viennent se lier sur les neurones olfactifs, extrêmement sensibles.
Le nez. Un produit odorant qui pénètre dans le nez ne devient une “odeur” que s'il est détecté par la muqueuse olfactive. Celle-ci porte des cellules nerveuses (neurones) qui transforment le message chimique en influx nerveux interprétable par le cerveau.
La question pas si bêtePourquoi certaines odeurs sont perçues comme mauvaises par les uns. et pas par les autres ? Deux personnes ne perçoivent pas toujours de la même façon la même odeur. L'explication est génétique et cognitive, explique un spécialiste en neurosciences de l'olfaction.
La première étape de notre perception des odeurs s'effectue à l'inspiration, quand des centaines de molécules odorantes véhiculées par l'air entrent dans les narines et cheminent jusqu'aux cavités nasales, où se trouvent nos détecteurs d'odeurs.
(Bromhidrose) Une odeur corporelle excessive ou anormale (bromhidrose) est due à la dégradation chimique de la sueur par des bactéries et des levures normalement présentes sur la peau.
L'odeur est une sensation que nous produisons et percevons lorsque certaines molécules interagissent avec nos muqueuses olfactives. Ce sont ces molécules qui se propagent. Elles sont soit transportées par le vent sous forme d'aérosols ou de poussières, soit émanent d'une source à l'état de gaz.
Certaines pathologies comme le diabète ou liées à la prostate vont avoir des conséquence sur l'odeur des urines. Comme vous pouvez le lire de nombreux facteurs impactent l'odeur corporelle, et environnementale des êtres humains, et notamment des personnes âgées.
L'être humain, en général, ne sent pas sa propre odeur, et c'est normal. Comme elle nous accompagne depuis notre naissance, elle nous est trop familière. Elle est due à des molécules odorantes microscopiques et volatiles que l'on respire et qui stimulent les dix millions de récepteurs olfactifs qu'on a dans le nez.
D'un point de vue scientifique, vous avez des récepteurs olfactifs qui vous permettent de détecter des odeurs qui n'existent pas. Si, par exemple, vous sentez l'odeur d'une personne qui n'est pas là si elle a fumé, l'odeur fantôme lorsque cette personne n'est pas là pourrait être due à des hallucinations olfactives.
Dans le système olfactif, l'organe sensoriel de l'odorat, qui se trouve au sommet de la cavité nasale, transforme la présence de composés odorants en signaux électriques. Les signaux sont ensuite transmis au bulbe olfactif, premier relais du traitement sensoriel.
L'hyperosmie est l'exacerbation de l'odorat. Elle se manifeste parfois chez la femme enceinte, à la suite de diverses maladies dont des états névrotiques. Elle peut également être liée à la prise de certains types de médicaments. L'hyperosmie s'oppose à l'anosmie et diffère de la phantosmie.
C'est une molécule odorante. Dans la cavité nasale, grâce à des récepteurs olfactifs, ces molécules odorantes sont transmises au bulbe olfactif, la mémoire des odeurs, puis au cerveau. Si l'odeur du fromage est aussi reconnaissable, c'est parce que sa molécule odorante est très volatile.
« Les mauvaises odeurs sont associées à un type particulier de récepteurs dédiés à la détection des composés aminés comme la putrescine ou la cadavérine, présents dans les matières organiques en état de décomposition. Ces récepteurs sont directement câblés sur des mécanismes d'aversion », poursuit Jérôme Golebiowski.
De leurs analyses, dix catégories tirent leur épingle du jeu: "parfumé", "boisé, résineux", "fruité, autre que citron", "écœurant" (qui revient une seconde fois), "chimique", "mentholé, menthe poivrée", "sucré", "pop-corn".
Cette mauvaise odeur, pouvant ressembler à une odeur d'oignon, est liée à la décomposition de la sueur par les bactéries présentes à la surface de la peau.
Douchez vous régulièrement - Se doucher au moins une fois par jour pour enlever la sueur et éliminer certaines des bactéries à la surface de la peau, en se concentrant sur les zones telles que l'aine, les aisselles et les pieds. Utilisez du savon antibactérien - pour éliminer certaines des bactéries sur votre peau.
Une nouvelle étude révèle que le cerveau perçoit différemment les odeurs provenant de l'une ou l'autre des narines : nous sentons en stéréo.
Les infections cutanées, telles que la folliculite ou les infections à levures, peuvent également causer une odeur forte des aisselles. Ces infections peuvent se développer dans des environnements chauds et humides, créant ainsi un terrain propice à la prolifération bactérienne et à la production d'odeurs.
La transpiration nocturne et l'air insuffisamment renouvelé dans la chambre laissent, au petit matin, une odeur un peu particulière, qui taquine nos narines. D'où l'importance d'aérer “en grand” quelques minutes! Cette odeur, c'est à cause des ptomaïnes.
Eliminer les odeurs de renfermé dans les meubles
Et si l'odeur persiste, nettoyez avec de l'ammoniac. Pour cela, humidifiez un chiffon propre avec de l'eau chaude mélangée à quelques gouttes d'ammoniac et frottez l'intérieur des meubles avant de laisser sécher.
Quand on ne boit pas assez, l'urine contient moins d'eau : elle est plus concentrée, plus foncée et sent donc plus fort. Vous pouvez le constater chaque matin, au réveil. Si elle est trop concentrée, elle peut irriter la muqueuse vésicale.
Cette odeur, nommée pétrichor – un terme forgé en 1964 sur des racines grecques signifiant « sang des pierres » –, provient de la solubilisation par l'eau de pluie, puis de la diffusion sous forme d'aérosols de composés organiques auxquels notre odorat est particulièrement sensible.
La « bonne odeur », c'est celle du parfum, parure qui contribue à la séduction. Or le fait de se parfumer « est dans l'Antiquité une pratique sociale et comportementale normative », comme le soulignent Bodiou et Mehl (2011 : 103).
Les remèdes maison efficaces
Le vinaigre de cidre de pomme, par exemple, peut être appliqué sur la zone des aisselles à l'aide d'un coton pour neutraliser les odeurs. Le bicarbonate de soude mélangé avec de l'eau peut également être utilisé comme déodorant naturel.