Le réchauffement climatique de l'Atlantique nord pousse les oiseaux marins à aller chercher le froid toujours plus au nord, avec le risque qu'un jour ils disparaissent totalement de la zone.
Les insecticides ne sont pas seuls en cause. Il y a aussi la réduction des prairies, l'artificialisation des sols agricoles et le développement de leurs prédateurs. Deux études récentes du CNRS et du MNHN [1] font état d'une forte diminution des oiseaux dans les zones agricoles.
Les haies, les vieilles fermes, les toitures où ils peuvent se cacher disparaissent et le froid en emportera comme chaque année. « Le gel de la Loire, l'embâcle, dissémine les petits oiseaux qui trouvent refuge sur ses rives », souligne Gérard Révolte, ornithologue à la LPO.
Les raisons du déclin de ces passereaux sont variées : destruction de l'habitat, absence de sites de nidification, intensification de l'agriculture, pollution, peut-être certaines ondes électromagnétiques...
Un déclin des espèces des milieux urbain et agricole
La transformation des bâtiments et la rénovation des façades détruisent les cavités où les oiseaux ont l'habitude de nicher ; leurs ressources alimentaires diminuent et la pollution due à l'activité industrielle et aux transports impacte leur santé.
La plus grande menace est celle de la destruction ou de la fragmentation de l'habitat Les transformations des forêts, plaines et autres écosystèmes en terres agricoles, le développement des mines et des zones urbaines, l'assèchement des marais et zones humides, et l'exploitation forestière réduisent l'habitat naturel ...
Les oiseaux qui migrent tôt dans la saison vont en Afrique et volent généralement de nuit et seuls. Les migrateurs qui partent vers le sud tard dans la saison choisissent le sud de la France, l'Espagne, l'Algérie ou le Maroc.
On se fait discret, bien caché dans les buissons et surtout silencieux ! Certains oiseaux s'occupent encore de leurs petits (ceux qui font une deuxième ou une troisième nichée dans l'année) et donc évitent d'alerter des prédateurs en chantant.
Les fruits rouges et noirs seraient les plus représentés dans la nature, en partie parce que les oiseaux sont plus friands de ces couleurs: une étude chinoise publiée jeudi tend à confirmer cette hypothèse encore controversée.
Le réchauffement climatique transforme les mésanges en tueurs en série. VIDÉO - Bousculées dans leur quotidien par le changement climatique, les mésanges deviennent de plus en plus violentes et c'est une autre espèce, les gobe-mouches, qui en fait le frais.
L'excès de graisses riches en cholestérol, AGS et AGMI présente donc un danger pour les oiseaux. Aussi, le suif et le saindoux sont déconseillés. Ces lipides ne sont donc pas pour autant à bannir totalement de leur alimentation : tout est une question d'équilibre alimentaire.
Les troglodytes, les rouges-gorges et les mésanges aiment passer la nuit dans les buissons ou les nichoirs, mais les mésanges recherchent souvent d'autres refuges, par exemple sous les caissons des stores. Les merles ne sont pas très sélectifs, ils dorment dans les haies, les buissons ou les arbres.
#1 L'hirondelle rustique.
En cause, la rénovation des bâtiments, souligne la LPO, mais également le manque de nourriture. Les plantes à graines et les insectes sont de moins en présents et les moineaux n'ont plus à manger.
Une situation alarmante due en partie au dérèglement climatique mais surtout aux pesticides. Le chardonneret élégant, le coucou, le milan royal, le pigeon ramier, la perdrix grise, l'alouette : la situation est alarmante.
L'utilisation intensive de pesticides qui tuent les insectes
Véritable fléau qui décime les populations d'insectes, deux études récentes montrent que l'Europe aurait perdu 80% d'insectes volants et 342 millions d'oiseaux.
Il existe pourtant un truc qui semble efficace : la couleur bleue. Les paysans ont depuis longtemps remarqué que les oiseaux n'aiment pas la ficelle bleue qu'ils utilisent pour botteler le foin ou la paille.
En 2014, une étude relatée dans La presse montrait que le rouge et le noir étaient les couleurs préférées des oiseaux. Puis, en 2015, Le Parisien rapportait effectivement que les oiseaux avaient peur du bleu. Il existe pourtant un truc qui semble efficace : la couleur bleue.
On considère généralement comme couleurs de camouflage naturelles les nuances du gris, du marron et du vert. Ces couleurs de plumage permettent aux oiseaux de jardin d'être moins visibles dans les couronnes des arbres. Pour cette raisons, ils sont une bonne manière d'attirer les oiseaux au tempérament plus nerveux.
Certains oiseaux, comme les moineaux, se blottissent les uns contre les autres. D'autres dorment dans le creux d'un arbre ou dans le feuillage d'une conifère. Les gélinottes et les perdrix ont une autre astuce : elles s'enfoncent sous la neige où il fait plus chaud qu'à l'extérieur.
La mésange charbonnière n'est absolument pas effrayée de vivre au milieu des habitations humaines, où elle trouve souvent des mangeoires pour se nourrir ou des nichoirs pour faire son nid. Ainsi, on retrouve la mésange charbonnière dans les jardins, les vergers, ou encore les forêts plus reculées et plus sauvages.
Vous pouvez aussi planter des végétaux produisant des fruits ou des graines dont raffole l'oiseau : if, cormier, cornouiller sanguin, fusain d'Europe, merisier, symphorine, troène. Pour une mésange à tête noire, préférez un pin ou un sapin baumier. Une viorne obier ou un sureau plaira à la charbonnière.
Jusqu'alors les merles n'étaient pas trop touchés : il a fallu un virus pour entamer la population de ces merles. Mais il faut rappeler que c'est surtout la diminution des habitats des oiseaux, l'usage des pesticides et l'urbanisation qui sont la cause principale du déclin des oiseaux en Europe. »
Le petit de l'oiseau porte le nom d'oisillon ou de poussin. Le jeune oiseau est qualifié de juvénile puis d'immature.