Pour mener à bien leurs missions dans le monde entier, les ONG ont besoin d'un important apport de fonds. Ces derniers peuvent être soit publics, soit privés. Mais de plus en plus, principalement pour une question d'autonomie, les ONG privilégient les fonds privés.
Des ONG peuvent être retenues, au travers d'appels d'offres, par des maîtrises d'ouvrage nationales (État, structure publique ou parapublique), pour la réalisation de projets financés par l'AFD.
Parmi les grandes sources de financement, figurent les Etats et les grandes organsiations internationales. En matière d'aide au développement, par exemple, nombre d'Etats délèguent de plus de plus la distribution des moyens financiers et humains aux ONG, jugées plus proches du terrain.
Ces dons privés des ONG sont composés par les dons individuels (290 millions de francs en 2002), les cotisations des membres (100 millions de francs, montant assez stable d'une année à l'autre), les dons institutionnels (90 millions de francs de contributions de fondations, d'autres associations ou d'Eglises), les legs ...
Celles-ci tirent 60 % de leurs ressources de fonds publics (essentiellement en provenance du guichet humanitaire de l'Union européenne), alors que les autres associations fonctionnent avec 65 % de fonds propres, 16 % de subventions du gouvernement français et 18 % de subventions internationales.
Subvention. Une association déclarée peut recevoir des sommes d'argent appelées subventions, de la part de l'État, de collectivités territoriales et d'établissements publics.
L'ONG doit pos- séder un conseil d'administration bénévole garant d'un fonctionnement éthique et efficace. La gouvernance est l'ensemble des actions grâce auxquelles le conseil pilote l'organisation et ses opérations ; son budget.
Pour améliorer leur travail de pression et d'influence, la plupart des ONG agrègent les connaissances acquises grâce à leurs pratiques opérationnelles et les innovations. Cela leur confère un degré d'expertise contrebalançant largement celui de certains acteurs étatiques ou interétatiques traditionnels.
Car si les petites ONG possèdent des atouts dans la qualité, la connaissance du terrain et la souplesse ainsi que la rapidité de leur action, certaines sont marquées par le manque de professionnalisme de leur personnel dont la formation reste parfois sommaire.
Les investisseurs en fonds propres. Les banques et les établissements de crédit. Les plateformes de crowdfunding. Les organismes publics.
La Croix rouge : aide humanitaire, sanitaire et sociale
Très active en France, la Croix rouge française est composée de plus de 60.000 bénévoles répartis dans plus de 1.000 implantations locales.
Les quatre premières OSI françaises en termes financiers (budget supérieur à 30-40 millions d'euros) sont Médecins sans frontières-France, Médecins du monde, Handicap International et Action contre la faim.
FISEA, le fonds d'investissement et de soutien aux entreprises en Afrique, vise à financer en fonds propres (= equity) la croissance des entreprises et institutions financières qui créent de l'emploi et des impacts sur le développement en Afrique. Ce fonds est détenu par l'AFD et conseillé par Proparco.
Un mouvement de solidarité, le philhellénisme, naît dans les salons romantiques et envoie des fonds et des vêtements aux insurgés grecs qui luttent contre l'occupant ottoman. Mais c'est entre 1854 et 1855 que la première ONG voit le jour.
Les principaux critères définissant une ONG sont les suivants : le but non lucratif de son action ; l'indépendance financière ; l'indépendance politique ; la notion d'intérêt public. L'Organisation des Nations Unies a établi une liste des ONG reconnues comme étant des interlocuteurs de confiance.
On peut citer l'UICN, le WWF, Greenpeace. Certaines sont généralistes comme les trois précédentes, et d'autres spécialisées comme ou Sea Sheppard sur les espèces marines ou, en France, la Ligue de protection des oiseaux (LPO). Les ONG sont situées historiquement et culturellement.
Ainsi, nous définirons une ONG comme un organisme privé indépendant à but non lucratif, à caractère associatif et d'utilité nationale ou internationale et dont sa création ne relève pas d'un accord intergouvernemental ou d'un gouvernement.
Effectivement, un organisme associatif doit indiquer clairement le caractère désintéressé de ses activités dans les statuts. À l'inverse, l'objet social d'une entreprise doit avant tout refléter sa nature lucrative.
La différence essentielle entre ces deux régimes réside dans le fait qu'une association est un regroupement de personnes alors qu'une fondation est l'affectation d'un patrimoine à une cause par une personne morale ou physique. Les ONG françaises ont à 98% un statut d'association régi par la loi du 1er juillet 1901.
Gestion des ONG – Ifocad. Quel est le but principal du programme ? Le Diplôme en Gestion des Organisations Vise à « maîtriser les savoirs et techniques indispensables à la gestion et au management d'organismes à but non lucratif.
La doctrine présente généralement les ONG comme des personnes morales de droit privé à but non lucratif créées par des acteurs privés et relevant du droit interne ; l'action de ces acteurs privés est donc indépendante des États. Ce type d'institution se revendique souvent comme représentant la “société civile”.
En plus des projets de développement, les Pays-Bas financent également l'aide humanitaire. Les contributions changent chaque année, entre 2 et 6 millions d'euros, en fonction des ressources disponibles et les besoins en RDC. Presque toute l'aide humanitaire en RDC va au Fonds humanitaire commun des Nations Unies.