Plusieurs facteurs sont en cause. Tout d'abord, les ouvriers exercent des professions par nature plus risquées que celles des cadres. Avantagés par leur niveau de vie, les cadres consultent davantage de médecins et de spécialistes.
Enfin, parmi les hommes, un ouvrier sur deux n'atteindrait pas 80 ans, contre un cadre sur trois. Les natures-mêmes des professions exercées expliquent en partie ces écarts. En effet, les cadres ont moins d'accidents, de maladies ou d'expositions professionnels que les ouvriers.
Les cadres vivent plus longtemps que les ouvriers...
Un cadre a une espérance de vie à 35 ans de 49 ans, contre 42,6 ans pour un ouvrier, autrement dit, les cadres peuvent espérer vivre jusqu'à 84 ans, les ouvriers jusqu'à 77,6 ans.
Plus on est aisé, plus l'espérance de vie est élevée. Ainsi, parmi les 5 % les plus aisés, l'espérance de vie à la naissance des hommes est de 84,4 ans, contre 71,7 ans parmi les 5 % les plus pauvres, soit 13 ans d'écart. Chez les femmes, cet écart est plus faible : 8 ans séparent les plus aisées des plus pauvres.
Les bas salaires et les basses qualifications au feu, la pauvreté et la précarisation au milieu, puisque les gens sont de plus en plus riches et diplômés.
Le statut cadre offre le privilège de cotiser pour une retraite complémentaire spécifique aux cadres. Les pensions de retraite des cadres sont donc plus élevées. Toutefois, les cotisations sont nécessairement plus élevées qu'un salarié non-cadre. Les cadres sont dans la plupart des cas soumis au forfait jour.
Au sein de cette fonction, le nombre de cadres augmente sensiblement dans le transport et la logistique, secteur qui concentre la majorité des emplois. Dans le même temps, l'ensemble des emplois se rétracte, modifiant la structure de qualification de l'emploi par une augmentation mécanique du niveau de qualification.
On le sait, certains facteurs évidents réduisent l'espérance de vie. La pollution atmosphérique, une mauvaise hygiène de vie, tout cela ne va pas nous faire vivre plus longtemps ! Mais saviez vous que trop regarder la télé ou rester trop longtemps assis participent également à réduire notre longévité ?
Santé Les Français les plus modestes sont beaucoup plus touchés par les maladies chroniques que les plus aisés, confirme une étude de la Drees publiée ce jeudi. Une inégalité à l'origine des très forts écarts d'espérance de vie entre riches et pauvres.
Lecture • En 2020, l'espérance de vie à 65 ans s'élève à 18,9 ans pour les hommes et à 23,0 ans pour les femmes et l'espérance de vie sans incapacité à 65 ans est de 10,6 ans pour les hommes et de 12,1 ans pour les femmes.
Les hommes les plus riches vivent ainsi en moyenne 13 ans de plus que les plus pauvres. Pour les femmes, cet écart est moins important : l'espérance de vie à la naissance des femmes parmi les 5% les plus aisées atteint 88,3 ans contre 80 ans parmi les 5% les plus modestes, soit 8 ans d'écart.
Le rôle important joué par la durée d'assurance dans la liquidation des droits à retraite permet aussi, indirectement, de réduire les inégalités de durée en retraite, dès lors que les personnes qui ont la plus faible espérance de vie commencent leur carrière plus tôt ou connaissent moins d'interruption de carrière.
Comment la calcule-t-on ? Qu'elle soit mesurée par la Drees ou par l'organisme européen de statistiques Eurostat, l'espérance de vie en bonne santé se calcule à partir des données exhaustives de mortalité d'un pays, par sexe et par âge.
La France consacre peu d'argent à la prévention, et les comportements des jeunes s'en ressentent. Les Français vivent plus longtemps que la moyenne de la population européenne, et cela malgré de faibles dépenses publiques en matière de prévention et davantage de comportements à risque chez les jeunes.
Il y a environ 1,89 milliard de pauvres dans le monde mais Jérôme Kerviel est la personne la plus pauvre du monde. Jérôme Kerviel a travaillé comme trader et consultant en France. Il était un ancien employé de l'une des plus grandes banques d'Europe, la Société Générale.
Les dix pays du monde où l'espérance de vie est la plus basse sont tous situés en Afrique subsaharienne. Guerres et épidémies ajoutent leurs effets à la pauvreté et à la malnutrition.
La peste noire : 75 à 200 millions de morts (1334-1353)
Les cancers demeurent la première cause de mortalité avec une part de 29,6% et sont responsables, avec les maladies de l'appareil circulatoire (27,5%), les accidents (4,6%), la maladie d'Alzheimer (3,2%), le diabète (2,2%), le suicide (1,9%), les démences (1,8%) et les maladies chroniques du foie (1,7%), de plus de 70% ...
A partir du même ouvrage, S. Peller (1) a calculé une espérance de vie de 32 ans pour les hommes nés de 1500 à 1599. D'après les quotients présentés plus haut, le recul de la mortalité aurait commencé bien avant la Renaissance.
Maçons, chauffeurs, soudeurs, jardiniers, métalliers, commis de cuisine, dockers, ostréiculteurs… Selon l'Insee, la France compte 6,3 millions d'ouvriers, classés en trois catégories : qualifiés, non qualifiés et agricoles. Un chiffre en net recul par rapport aux années 1970.
Les ouvriers ont vu fondre leurs effectifs, de 30 % à 19 % de l'emploi. La part des employés a progressé jusqu'au milieu des années 2000, puis elle a diminué. Au bout du compte, elle est restée stable à 25 % sur l'ensemble de la période.
La part des cadres supérieurs parmi les emplois a ainsi plus que doublé en un tiers de siècle, entre 1982 et 2017, passant de 8 % à 18 %. Celle des anciens « cadres moyen », devenus les « professions intermédiaires », a augmenté de 20 à 26 %. Elle a même dépassé les ouvriers en 2008.
Des avantages sociaux supplémentaires
Le statut cadre confère d'autres avantages, qui offrent une meilleure protection aux salariés qui en bénéficient : Le préavis de licenciement est plus long pour un cadre : 3 mois à partir de l'annonce, contre 1 à 2 mois pour les employés et agents de maîtrise.
Premier enseignement : ce refus « se fonde souvent sur les représentations que les professions intermédiaires se font du rôle et de l'activité des cadres, plus que sur une connaissance réelle du contenu de leur travail » relève le Céreq dans son étude « Devenir cadre, une perspective pas toujours attrayante ».